Hivernales

Simple

Simple

À partir d’un vocabulaire chorégraphique volontairement restreint, économe, Ayelen Parolin lance trois interprètes dans un étonnant jeu de rythme et de construction, à la fois répétitif et toujours mouvant, sans cesse redistribué, restructuré, ré-envisagé.

Un jeu dont l’inachevé et le recommencement seraient les règles de base. Un jeu-labyrinthe.

Un jeu musical… sans musique.

Car dans SIMPLE, la chorégraphe s’est privée d’un de ses principaux partenaires de jeu. Et comme la musique n’est pas au rendez-vous, c’est aux corps qu’elle embarque sur scène de l’inventer, de l’imaginer, de la jouer. À la recherche d’une pulsation vitale. À trois, en complicité, en connivence. Avec la puissance et la sincérité profondément humaine de l’idiot, du naïf, de l’enfant – là où tout est (encore) possible, de l’insensé à l’onirique.

ANGLES MORTS

ANGLES MORTS

Pour avancer, il faut bondir sur le ring, se battre, prendre des coups, les encaisser, les esquiver, perdre et gagner. Si donc en tant que meuf, en tant que gouine, en tant que noire ; si donc en tant que gouine noire congo-belge, beaucoup de temps se perd en petites négociations intérieures avec la norme, Joëlle Sambi rit et monte sur scène avec la meute des siennes. Elles rendent coup sur coup, fendent les jougs et tentent de faire maison ou, à défaut, d’entendre raison.
Avec Angles Morts, l’autrice et performeuse interroge la possibilité de communauté en dépit de nos inconciliables oppositions. A coup de krump, de musique électro et de boxe, elle crée un spectacle comme une ritournelle, un mantra, une lutte en continu. Parce que la radicale nuance. Parce que les violences. Parce que la mesure et l’excès sont toujours politiques.

Forces

Forces

FORCES est un rituel futuriste et immersif où trois figures féminines nous emportent en un tourbillon de forces primaires, telluriques, et technologiques. Telles des chamanes guerrières cyborgs, ces passeuses puisent dans l’invisible, pour faire de leurs corps, le vecteur d’une métamorphose vitale, collective, émancipatrice. Dans le sillon d’ATOMIC 3001, Leslie Mannès, Thomas Turine et Vincent Lemaître continuent d’explorer la relation triangulaire et fusionnelle entre le corps, le son et la lumière, afin de provoquer chez le spectateur une expérience sensorielle, totale et englobante.
FORCES fait appel à l’irrationnel pour célébrer le pouvoir du vivant en mettant en scène un corps en constante mutation, connecté aux éléments, au chaos, à la joie et à la collectivité tentant de se ré-approprier son pouvoir du dedans.

Vacances vacances

Vacances vacances

Un hommage à tous ces moments où l’on n’est pas exactement là où l’on devrait être, parce qu’on est en retard, ailleurs, en vacances ou à côté de son corps. C’est une observation de ce qui n’est pas là, maintenant, mais qui peut-être a été, avant, ou ailleurs.
Des allers-retours entre le corps et la pensée, de petits voyages dont le but serait que l’absence apparaisse. Et avec elle, peut-être, les absent·e·s.
Un solo, un monologue, une pièce chorégraphique. Ondine y déroule une pensée, une logorrhée où elle parle des vacances, de l’hypnose, des NDE (Near death experience), de la maladresse, du bégaiement, de Démosthène, de la grâce et surtout de l’absence. Ondine est en dehors de son corps, à côté, avant, après.

BALADES 1#BRUXELLES + EYMEN

BALADES 1#BRUXELLES + EYMEN

Balades 1#Bruxellesest un projet vidéo/cirque in situ où Élodie Doñaque suspend son trapèze dans l’espace public et se filme. Elle sort ainsi la pratique du cirque hors des cadres qui lui sont réservés et explore la relation du corps dans un milieu urbain. Sa démarche est plastique. Elle s’installe sur les frontières, les failles et renouvelle la lecture de paysages.
Balades 1# est une série de portraits urbains réalisés à Bruxelles, projetés sous la musique live d’Éric Bribosia au clavier. Eymen est une courte forme pour une trapéziste et un musicien.
Pour cette performance, Élodie Doñaque présente un travail autour de la suspension.
Une recherche radicale du corps / musique / son.
Élodie joue avec la gravité et sa propre fragilité.
Elle expérimente la fatigue pour atteindre un nouvel état, repousse ses limites d’endurance, de force, de lenteur, de douceur ou de légèreté.
La performance est accompagnée par Fabian Fiorini au piano.
La musique ouvre un imaginaire, aiguise un état, offre des respirations, une suspension du temps, une possibilité de mouvement.

À travers l’Autre

À travers l’Autre

Les deux danseuses de Les Mybalés sont liées par une histoire commune et une complicité profonde grâce à leur relation de jumelles. Cette gémellité les unit d’autant plus qu’elle joue une place prépondérante dans leur vie. Vécu comme une évidence, leur duo est leur force.
D’origine congolaise, elles ont reçu des noms traditionnels issus de leur tribu qui désigne l’ordre de la venue au monde des jumeaux (Mboyo –Boketshu région de l’Equateur, Maboso-Magongo de la Province Orientale). Elles sont une grande source de joie et de bénédiction pour leur famille, que cette dernière célèbre chaque fois que toute la famille est réunie. La gémellité véhicule différentes symboliques d’une culture à l’autre et est source de mythes et de croyances variés. Dans d’autres ethnies africaines, elle représente un grand malheur, tandis qu’en Asie elle est signe de protection.
Dans la continuité de leur premier spectacle Illusion, Les Mybalés explorent ces représentations si différentes d’une culture à l’autre. Elles interrogent les jumeaux sur leurs sentiments, leur manière de vivre et leur construction identitaire. C’est une profonde démarche, pour comprendre et comparer les différentes relations entre jumeaux, qui nourrira leur spectacle des émotions et sentiments qui les lient.