Spectacle en diffusion

Chansons pour le musée

Chansons pour le musée

Dans le silence de la nuit, Karine-pas-Sauvé se retrouve seule dans une salle d’exposition, parmi les œuvres d’art. Elle doit les observer, en choisir une dans laquelle elle se reconnaît… et chanter pour cette œuvre ! C’est cet intriguant Psyquelette – ostéophathe de l’âme aussi réputé qu’excentrique – qui lui a prescrit ça, comme médicament, pour guérir de sa peine, suite à l’éclatement de son cocon familial.

Comme sur des roulettes

Comme sur des roulettes

Dany ne souhaite rien de plus que d’intégrer les jeux de ses camarades. Ariette découvre que sa grand-mère vénérée perpétue une tradition cruelle et archaïque et Nour réalise qu’en grandissant, ses droits rétrécissent systématiquement. Inspirées de trois histoires vraies, trois autrices et trois metteuses en scène rendent hommage à trois « héro-ïne-s ordinaires » dont le courage et la créativité contribueront — peut-être — à écrire une nouvelle mythologie…

MONSIEUR PHÔNE ET LES SARDINES

MONSIEUR PHÔNE ET LES SARDINES

C’est l’histoire d’un homme qui ne fait rien comme il faut. Monsieur Phône. Ce n’est pas sa faute. Il essaie mais il n’y arrive pas. Tout seul dans sa maison au fond de la forêt, Monsieur Phône dort quand il veut, marche où il veut, ramasse ce qu’il veut. Mais il ramasse tellement d’objets qu’un jour sa maison explose. Il doit partir vivre chez sa soeur Catherine. Une vraie maniaque. Elle non plus, ce n’est pas sa faute. Et Monsieur Phône essaie bien, promis – juré, de ne rien déranger. Mais est-ce vraiment sa faute si un jour cinq sardines à l’huile en boîte, bien décidées à faire la révolution, débarquent dans la cuisine?

Avec son côté comédie musicale décalée et un certain gout pour la fantaisie et la liberté, Monsieur Phône et les sardines chante les petits désordres intérieurs et extérieurs.

HIPPOCAMPE

HIPPOCAMPE

“Monde sous-marin pour certains, visite dans le cosmos pour d’autres… Est-ce un cheval qui court ? Et ces petites lumières qui scintillent et dansent : une constellation inconnue, d’étranges poissons des grands fonds ? Peu à peu les comédiens s’effacent, laissant place à la lumière et à la musique vers une poésie de l’obscurité.

A la frontière des arts plastiques, de la danse et du théâtre, Hippocampe déploie des univers inattendus à partir de simples cubes de bois.”

LA CONVIVIALITE

LA CONVIVIALITE

« Le spectacle des Belges qui veulent simplifier la langue française »
Tout est faux dans cette phrase.
Pas « simplifier » mais faire preuve d’esprit critique. Pas « des belges », mais des passionnés qui veulent partager les découvertes des linguistes. Pas même la langue, seulement son orthographe. Car l’orthographe, c’est pas la langue, juste le code graphique qui permet de la retranscrire.
Une approche pop et iconoclaste, pour dédramatiser un débat et aussi parce qu’il faut bien avouer que l’Académie Française a un vrai potentiel comique…
Notez que tout n’est pas faux : il s’agit bien d’un spectacle… Et drôle en plus.
C’est quand la dernière fois que vous avez changé d’avis?

TRACES

«La décolonisation des esprits doit se faire de part et d’autre de la Méditerranée.» Felwine Sarr
Un africain revenant d’une longue odyssée décide de s’adresser aux siens. Il les invite par une parole poétique à édifier le jour qui vient. Pour cela, il est nécessaire de procéder à une transformation de l’expérience culturelle et historique d’un continent qui a connu tous les hauts et tous les bas de la condition humaine. Pour son auteur, l’économiste, penseur et poète sénégalais Felwine Sarr, ce texte vise à «pousser l’humanité plus loin, repousser l’horizon de la lumière, désensabler les eaux vives». Il s’agit de «rouvrir le champ des possibles et dessiner une utopie africaine.» Cette parole initiatrice invite à une restauration du sens, à une réhabilitation du présent et à la création d’un nouveau projet de civilisation.

VACANCES VACANCE

VACANCES VACANCE

Un hommage à tous ces moments où l’on n’est pas exactement là où l’on devrait être, parce qu’on est en retard, ailleurs, en vacances ou à côté de son corps. Une observation de ce qui n’est pas là, maintenant, mais qui peut-être a été, avant, ou ailleurs. Une pièce faite d’allers-retours entre le corps et la pensée, de petits voyages dont le but serait que l’absence apparaisse. Et avec elle, peut-être, les absents.
C’est un solo, un monologue qui devient peu à peu une pièce chorégraphique. Ondine y déroule une pensée, une logorrhée où elle parle des vacances, de l’hypnose, des NDE (Near Death Experience – expérience de mort imminente ), de la maladresse, du bégaiement, de Démosthène, de la grâce et surtout de l’absence.
Elle énonce des états de corps, puis les expérimente physiquement. Ondine est en dehors de son corps, à côté, avant, après. À force d’insister, elle arrive à une danse étrange où elle semble être absente de son propre corps. Elle dissèque cette danse qu’elle nomme la grâce.

ANGLES MORTS

ANGLES MORTS

Pour avancer, il faut bondir sur le ring, se battre, prendre des coups, les encaisser, les esquiver, perdre et gagner. Si donc en tant que meuf, en tant que gouine, en tant que noire ; si donc en tant que gouine noire congo-belge, beaucoup de temps se perd en petites négociations intérieures avec la norme, Joëlle Sambi rit et monte sur scène avec la meute des siennes. Elles rendent coup sur coup, fendent les jougs et tentent de faire maison ou, à défaut, d’entendre raison.
Avec Angles Morts, l’autrice et performeuse interroge la possibilité de communauté en dépit de nos inconciliables oppositions. A coup de krump, de musique électro et de boxe, elle crée un spectacle comme une ritournelle, un mantra, une lutte en continu. Parce que la radicale nuance. Parce que les violences. Parce que la mesure et l’excès sont toujours politiques.

CROLLES

CROLLES

« C’est deux elles qui triiiiiipent sur le beaaaat
Avec des airs de musique et des airs de muses chics
Ça te dynamise CROLLES te dynamite dans les airs
Tu décolles t’envoles
Plaisir corollaire »
Amandine fait plus d’1,80 m, Leïla moins d’1,60 m. Toutes deux sont comédiennes,
chanteuses, ont des crolles* et vivent à Bruxelles.
Leur 30 cm de différence ne les empêche pas de mêler leurs voix et de nous embarquer
dans leur univers à capella. Leur set de compositions personnelles est en français.
Jouant autant avec les mots qu’avec les harmonies, elles nous font vivre un voyage musical aux influences variées : jazz, slam, rap, musique traditionnelle et chanson française.
* En Belgique on dit des crolles pour des boucles de cheveux : elles ont les cheveux crollés  !

ADAMA CISSOKO ET LES DJAKOROS

ADAMA CISSOKO ET LES DJAKOROS

Adama Cissoko est un griot Burkinabé garant des traditions musicales et orales d’Afrique de l’Ouest. Arrivé en France depuis plus de 25 ans, il a tout d’abord importé ses vibrations avec le groupe Dounia avec qui il a sorti un premier album. S’enchaînent des tournées internationales.

Passionné de Reggae, il fonde ensuite le groupe Adama Cissoko et Les Blakoros. Les Blakoros sont les musiciens malicieux apportant chacun une touche pour créer un style très personnel et les performances live sont remarquées. Le groupe arrive second au concours national des jeunes talents de Reggae à Paris.
Artiste insatiable, il monte également le groupe Djama aux couleurs d’Afro Jazz. Le groupe fait la première partie de Salif Keita.

De toutes ces expériences, naît Djakoros, fusion des deux derniers groupes pour de nouvelles compositions. C’est précisément ce métissage qui est la signature de l’artiste aux milles facettes qui se renouvelle sans cesse pour nous emmener dans son univers.

RAPA

RAPA

L’histoire vraie du petit Marc qui apprend dans ses rêves une langue inconnue et se met à la parler couramment. Sa maman, ses camarades, tous se moquent de son charabia. Que faire de mes rêves ? Y aurait-t-il quelqu’un sur la terre, qui parle la langue de mes rêves ? Plus de 6000 langues sont parlées à travers le monde et, chaque année, certaines disparaissent : les préserver devient une urgence ? Pourquoi un rêve la nuit devient un cauchemar le jour ? Avec l’aide de la bibliothécaire délurée, Mademoiselle Berlingot, ils vont prendre le taureau par les cornes et plonger dans les aventures linguistiques…
Un spectacle qui nous parle de la fragilité des langues, mais aussi d’une belle complicité et de l’importance de poursuivre son rêve, quoiqu’il arrive.

Un goûter en l’honneur de Saint-Nicolas vous sera offert à l’issue de la représentation. Qui sait, peut-être que Saint-Nicolas lui-même viendra le servir aux enfants… !

A la poursuite de l’oie sauvage

A la poursuite de l’oie sauvage

C’est l’histoire d’une petite fille qui entame un voyage pour retrouverl’oie à la belle tache noire – l’oie qu’elle avait surprise au village, avantque celle-ci ne s’envole.
Dans notre histoire, chacun cherche aussi quelque chose : le propriétaired’un manège parisien cherche son éléphant blanc, le père cherche sa fille etl’histoire s’est oubliée elle-même. Ensemble, les trois hommes trouveront
quelque chose : la piste de la petite fille qui, en plein road movie, trace saroute à travers la prairie des animaux sages au pays des oies sauvages. Leshommes racontent alors les unes après les autres les rencontres de la jeune fille avec les animaux. Celle avec le lion, par exemple, paisiblement allongé aux côtés de l’agneau ; ou celle avec le serpent rusé, qui ne fait que siffler le mal à l’oreille de tous ; ou encore celle avec le léviathan, que Dieu garde auprès de lui pour s’amuser : puis celle avec Pégase, qui connaît tous les pays du monde et sur le dos duquel seuls les poètes et les enfants ont le droit de monter.

C’est l’histoire d’un départ, d’un Coming-of-Age, accompagné par l’amour par un père qui retrouve sa fille et par la même occasion, apprend à la laisser partir. Outre l’histoire, les protagonistes trouvent autre chose : le chemin du « je » vers le « tu » et la réalisation que la recherche du monde contient le monde lui-même, que celui-ci est compréhensible, négociable et modifiable lorsqu’il est commun.

​« À la poursuite de l’oie sauvage » est une pièce de théâtre pour enfants à partir de cinq ans basée sur la fable de Hannah Arendt « Les sages animaux ».

Alberta tonerre

Alberta tonerre

On l’appelait Alberta Tonnerre. Le sol tremblait sur son passage, les arbres de la forêt se fendaient autour d’elle. Elle connaissait l’amour et la foudre. Plus tard, l’Alberta s’est préparée pour le Grand Voyage. Elle a rétréci paisiblement. Puis, elle a disparu. Partie pour de bon.

Sur scène, une forêt, des marionnettes, un cochon. Frère et sœur aussi dans la vraie vie, Chloé et Valentin Périlleux fusionnent leurs outils et talents pour nous raconter, en mots et en images, leur grand-tante Alberta.

L’histoire prend cœur au sein d’une nature sauvage qui prend vie et évolue sous nos yeux. Car chez l’Alberta, c’était la forêt, elle entourait toute la maison. Partout des fougères, des fraises des bois, de grands arbres. La forêt, à perte de vue…

Mêlant souvenirs réels et fantasmés, « Alberta Tonnerre » est une histoire de famille et de transmission de valeurs. C’est une ode à l’Amour, à notre attachement les un·e·s aux autres, à la vie, à la mort, à la fragilité.

Ballon bandit

Ballon bandit

Quelques vinyles de David Bowie et un ballon jaune suffisent à Pierre-Paul Constant pour transformer la solitude en une expérience poético-pop-rock rafraichissante.

Avec eux, il invente des danses nouvelles, des liens improbables et forts, des sensations vibrantes.

Quand il joue avec ballons et bulles, ce hors-la-loi aux muscles tendres ne manque pas d’air.

Avec lui, les plus jeunes n’auront qu’une envie : lâcher le cordon !

Mike

Mike

« On dit souvent de moi que je ressemble à quelqu’un. Parfois, c’est quelqu’un que je connais, parfois non. Parfois c’est quelqu’un de célèbre. Quand je regarde quelqu’un dans les yeux, j’ai l’impression qu’on se ressemble. »

Mike a comme point de départ une réflexion personnelle et plurielle sur les effets du regard des autres sur soi.

Mike est un solo de Colin Jolet qui se déploie à la lisière de la danse et du théâtre. Ici, la parole s’invente d’autres espaces d’émergence, la pensée se donne à voir, le corps s’exprime. Entre luttes joyeuses et tentatives parfois vaines, petites et grandes victoires, Mike nous invite à un voyage intime, poétique, drôle parfois, sensible souvent.

À la croisée de ce que l’on rêverait d’être et de ce que les autres nous renvoient, le spectacle interroge les notions d’identité, de liberté et de désir de reconnaissance.

Rain

Rain

Un solo pour se réapproprier sa féminité et la redéfinir sans la rejeter. Pour libérer les spectateur·rice·s du poids des préconçus et atteindre une présence iconique de l’intime. Souvenir et mémoire d’enfance traversent la danse délicate et sensible de Meytal Blanaru. “Rain” revient sur un événement traumatisant, déchirement de l’intime que les détails du mouvement révèlent peu à peu à travers le corps et ses transformations, entre violence et vulnérabilité. Basée sur la technique Feldenkrais, la pièce est d’autant plus forte et lumineuse qu’elle joue sur la simplicité et l’économie de sa mise en forme : postures, silences, tensions.

Tarag

Tarag

Que veut donc dire « Mongol ! », insulte jetée dans la cour de récréation ? Dans un désir impérieux de comprendre, Ludovic se jette à corps perdu dans tous les livres et dictionnaires qui peuvent lui apporter une réponse. Un horizon inattendu s’ouvre à lui : les grandes steppes, Gengis Khan, les chevaux sauvages !

Il va se glisser à la surprise générale de son entourage dans une nouvelle peau : celle d’un jeune garçon mongol.

Mais ce n’est pas si simple de transformer sa chambre en yourte et de ne manger que de la viande et des laitages. Et surtout, ça ne plaît pas à tout le monde ! Ses lectures vont lui donner la force de s’affirmer, et sortir du harcèlement dans lequel Fabrice et sa bande l’emprisonnent.

Norman c’est comme normal, a une lettre pres

Norman c’est comme normal, a une lettre pres

Norman est un petit garçon de 7 ans assez banal, mais il aime porter des robes. Dans le jardin, plus il tournicote, plus ça vole, plus c’est chouette. Un jour, il reçoit l’autorisation d’aller en robe à l’école… Les trajets scolaires ne seront alors plus tout à fait ordinaires et se transformeront en une descente abyssale dans on ne sait pas quoi et c’est pourquoi on dit une descente aux enfers, car dans la case enfer on peut tout mettre.

À travers l’anecdote du vêtement, NORMAN c’est comme normal, à une lettre près questionne joyeusement le rapport à la norme, l’acceptation de la différence et les codes culturels d’appartenance aux genres. Jamais didactique, encore moins moralisateur, le spectacle privilégie l’humour, la danse, les jeux de mots et de narration.

NORMAN c’est comme normal, à une lettre près est une création pour les enfants et toute la famille, d’après le spectacle PINK BOYS & OLD LADIES, réécrit par Marie Henry et mis en scène par Clément Thirion.

Koulounisation

Koulounisation

En juillet 2018, j’étais dans une librairie à Alger. Je cherchais le rayon « Guerre d’Algérie », sans succès. Sur le point d’abandonner, j’ai fini par interroger la libraire qui m’a répondu : « Tous les ouvrages sur la Guerre d’Algérie se trouvent au rayon Révolution. »
Qui choisit les mots pour qui ? Qu’est-ce que nous fait le langage ? Que fabrique-t-il comme histoire, politique ou monde commun ?
Cette prise de conscience a déclenché une quête et une enquête. De rencontres en anecdotes, « Koulounisation » se nourrit des histoires des autres, et des mots qu’ils et elles emploient pour raconter ces histoires.

Comme la pluie

Comme la pluie

C’est incroyable, non ? Qu’il y a 25 ou 30 000 ans, des hommes, des femmes aient réalisé des dessins sur les parois de grottes dans lesquelles ils·elles sont passé·e·s…, et que la falaise au-dessus de la grotte se soit effondrée, enfermant des chefs d’œuvre, les protégeant du vent, du froid, des animaux, des hommes pendant des millénaires.
Et nous, qu’aurions-nous envie de laisser, que des spéléologues pourraient découvrir dans 25 ou 30 000 ans ?
Moi je crois que je laisserais quelques photos que j’ai faites ou des dessins, un poème peut-être. Oui, je crois que je laisserais des choses comme ça…, des choses inutiles…, comme la pluie.

“Comme la pluie” explore les plaisirs de la création et jette les ponts entre arts de la scène et arts plastiques. Sur le plateau, la parole se fait rare et laisse la place au trait. Sous les yeux intrigués et fascinés des spectateur·rice·s, le comédien dessine, gribouille, efface, recommence, transforme et partage avec le public le plaisir des choses simples et sans doute essentielles.
Un spectacle captivant qui se regarde comme une exposition en constante évolution.

Au fil du temps

Au fil du temps

Ces artistes de la scène hip hop underground ont acquis un palmarès international. Avec leurs origines et parcours différents, elles souhaitent porter sur scène leurs différences tout en revendiquant une réelle union. Le spectacle est né d’un constat et de leur volonté de le secouer.
« Par notre éducation et notre environnement, nous sommes sans arrêt immergées malgré nous dans un système de croyances, de clichés sans toujours être conscientes qu’il y a d’autres influences à exploiter. Nous sommes imprégnées des conventions reçues de notre éducation, du vécu et de l’expérience que nos parents nous ont transmis. Cette zone de confort, notre ego ou la peur nous empêche souvent de les dépasser. »

Vacances vacances

Vacances vacances

Un hommage à tous ces moments où l’on n’est pas exactement là où l’on devrait être, parce qu’on est en retard, ailleurs, en vacances ou à côté de son corps. C’est une observation de ce qui n’est pas là, maintenant, mais qui peut-être a été, avant, ou ailleurs.
Des allers-retours entre le corps et la pensée, de petits voyages dont le but serait que l’absence apparaisse. Et avec elle, peut-être, les absent·e·s.
Un solo, un monologue, une pièce chorégraphique. Ondine y déroule une pensée, une logorrhée où elle parle des vacances, de l’hypnose, des NDE (Near death experience), de la maladresse, du bégaiement, de Démosthène, de la grâce et surtout de l’absence. Ondine est en dehors de son corps, à côté, avant, après.

Une ouïe inouïe

Une ouïe inouïe

Drôle et tendre à la fois. André Borbé est bien en phase avec son temps et son public puisqu’il a choisi d’être musicalement accompagné de tablettes numériques qu’il manipule avec une remarquable aisance, produisant une très recherchée et étonnante palette de sons. Le set est entièrement acoustique, sans micro, la voix chaude et rugueuse du chanteur jouant la proximité. L’artiste pianote, tapote, glisse les doigts sur ses écrans, s’amusant comme un enfant et créant d’inattendus et « inentendus» arrangements, tout en nuances, pour de courtes chansons poétiques ou humoristiques à la bonne humeur communicative.

Du bout des lèvres

Du bout des lèvres

Pas toujours facile d’aborder certains sujets avec ses parents. Je ne sais pas pour vous, mais chez moi, c’était impossible. Ado, je n’aurais jamais imaginé parler de sexualité avec mon père. Quant à ma mère, elle avait des réflexions terribles sur la chose.
Dans certaines régions d’Afrique, ce sont les grands-mères qui transmettent ce savoir.
Alors, je me suis adressée aux miennes.
Des origines de l’homme et de la femme, à la découverte de leur intimité, Ria Carbonez propose une plongée dans un spectacle érotico afro-disiaque, empreint de sensibilité.

YELLI YELLI

YELLI YELLI

Moitié kabyle, moitié tchèque, née en banlieue parisienne, 100 % Maisons-Alfort, 200 % queer, Yelli Yelli raconte son histoire de femme, d’identité plurielle et ses entre-deux. Elle est la France et l’Algérie et ni l’un ni l’autre aussi. Yelli Yelli est l’entre-deux où naissent les voix orphelines des machines à mémoires.
Débordante de mots et d’histoires, Yelli Yelli renoue la collaboration créatrice de son premier album avec Piers Faccini. Retiré·e·s dans son studio dans les Cévennes, le songwriter multi-instrumentiste propose l’enveloppe musicale, à la parole Yelli Yelli. Ainsi naissent les chansons…

Chasser les fantômes

Chasser les fantômes

L’histoire débute quelque part en Afrique et se poursuit en France. Roxane et Marco s’aiment et sont prêt·e·s à braver toutes les frontières pour vivre leur amour. Un homme noir, une femme blanche se veulent plus fort·e·s que les cultures, les lois et les kilomètres qui les séparent. Mais quand enfin la douane est passée, leurs retrouvailles tant attendues tâtonnent…
Le Collectif ildi ! eldi fait le récit d’un amour hanté par l’histoire coloniale rythmée par la plume d’Hakim Bah. Une même histoire, deux regards, deux continents, deux voix.

BALADES 1#BRUXELLES + EYMEN

BALADES 1#BRUXELLES + EYMEN

Balades 1#Bruxellesest un projet vidéo/cirque in situ où Élodie Doñaque suspend son trapèze dans l’espace public et se filme. Elle sort ainsi la pratique du cirque hors des cadres qui lui sont réservés et explore la relation du corps dans un milieu urbain. Sa démarche est plastique. Elle s’installe sur les frontières, les failles et renouvelle la lecture de paysages.
Balades 1# est une série de portraits urbains réalisés à Bruxelles, projetés sous la musique live d’Éric Bribosia au clavier. Eymen est une courte forme pour une trapéziste et un musicien.
Pour cette performance, Élodie Doñaque présente un travail autour de la suspension.
Une recherche radicale du corps / musique / son.
Élodie joue avec la gravité et sa propre fragilité.
Elle expérimente la fatigue pour atteindre un nouvel état, repousse ses limites d’endurance, de force, de lenteur, de douceur ou de légèreté.
La performance est accompagnée par Fabian Fiorini au piano.
La musique ouvre un imaginaire, aiguise un état, offre des respirations, une suspension du temps, une possibilité de mouvement.

Faire l’école aux grands singes

Faire l’école aux grands singes

Une conférence-spectacle ludique et décalée qui interroge l’ennui du corps en classe.

Une éthologue * débarque dans une classe. Voyant avec désespoir les forêts tropicales disparaître, elle s’inquiète du sort qui sera fait aux grands singes une fois que leur habitat ne sera plus. Vu leur intelligence, ils finiront peut-être par venir dans les villes pour cohabiter avec les humains. Mais si c’est le cas, il y a fort à parier qu’ils décident également d’intégrer les écoles. Pourtant une question se pose : au sein même de cette école, que faire du corps des grands singes si on ne parle qu’à leur tête ? Si le corps des grands singes s’ennuie, une punition suffira-t-elle à maintenir la discipline en classe ?

i-clit

i-clit

Un spectacle manifeste du corps, de la chair, où l’objet sexuel devient sujet.

Une nouvelle vague féministe est née – ultra-connectée, ultra-sexuée et plus populaire. Mais face au pouvoir ambivalent de la pop culture, où et comment se placer dans ce combat en tant que jeune femme ? Quelles armes utiliser ?
Ce solo explore les différents courants féministes contemporains et leur lien avec la culture pop. La popularisation du féminisme est-elle une réelle prise de pouvoir ou une auto-contradiction profonde ? Une vraie revendication ou une récupération marketing ?

« i-clit » traque ces moments de fragilité, où l’on oscille entre affranchissement et nouvelles formes d’oppression.

Système 2

Système 2

Une comédie désopilante, rondement menée par un duo de comédiens pétillants qui fera rire petits et grands.

Ils sont deux à s’en occuper.
– Oui, chef, tout va bien.
Trier, classer, caser.
– Oui, tout va bien.
Briquer, lustrer, tamponner.
– Oui, chef, tout va bien.
– Y a un intrus, vous l’avez vu ?
– Heu… Non.
– Sautez-lui dessus !

Chacun son rythme

Chacun son rythme

Petit cours d’éducation à la vie relationnelle, affective et sexuelle, l’air de rien.

Bienvenue à cette formation d’une heure durant laquelle Gustave et Véronique vous révèleront tout ce que vous devez savoir sur l’utilisation de l’Appareil d’Échange Jouistique et de Développement Génotype, communément appelé AEJDG. Illustrations à l’appui, nos deux conférenciers passeront en revue différents problèmes que l’on peut rencontrer lors des premières utilisations, ils évoqueront les nombreuses combinaisons envisageables et répondront à des questions qui se posent fréquemment…

Avec sa métaphore absurde de la sexualité, Chacun son rythme, pose un regard décalé, drôle et tendre sur les relations amoureuses.
Un cours d’éducation sexuelle au théâtre, tout en second degré, qui désamorce en douceur et humour, une foule de questions taboues et qui souligne l’importance du respect de l’autre.

SilverRat Band

SilverRat Band

La musique parfaite pour une ouverture de saison : énergique et inventive.

SilverRat Band propose des créations atypiques par son orchestration : 3 souffleurs, voix, batterie… Le délicat portrait d’un jazz de qualité, de rap et de hip-hop.
Une rencontre qui donne naissance à une musique dynamique et inventive, un flow groovy et rafraîchissant. L’épaisseur humaine de ce groupe mixte, mélange de générations, nous transporte dans un univers plein de complicité, d’humour et de rigueur. Un travail d’équipe, une réelle présence sur scène et de l’énergie à revendre, un cocktail parfaitement maîtrisé par ces artistes. Des compositions aussi bien en anglais qu’en français, originales et percutantes.

Chansons rebelles et d’amour

Du jazz psychédélique pour rêver éveillés toutes oreilles dehors.

Animus Anima est un groupe de jazz contemporain aux nuances rock et progressi(v)(st)es, dont le leader et compositeur, Nicolas Ankoudinoff, est aussi auteur de chansons folk en français, sous l’appellation ANKsolo, chansons rebelles et d’amour. Le but poursuivi lors de cette résidence est la fusion des deux mondes.

Animus Anima a toujours exploré univers lyriques et poétiques. En témoignent leurs collaborations avec Paul Camus, Vincent Matyn ou encore Anja Kowalski pour dire ou chanter les mots de Pablo Neruda ou Noam Chomski lors d’aventures précédentes. En témoignent l’oratorio Larmes pour New York d’après Adonis et la chanson The Road to Freedom qui ouvre leur premier album micro-édité à compte d’auteurs. Un retour aux sources ou une nouvelle métamorphose?…

Une résidence pour créer de nouveaux tissus instrumentaux, dénicher d’autres perles, fomenter quelques résistances.

L’Histoire d’une longue journée

L’Histoire d’une longue journée

Un spectacle pétillant et poétique pour fêter Saint-Nicolas en famille.

Dans le plus beau des mondes, où tout est pour le mieux, Avi et Iva se préoccupent essentiellement de faire régner l’ordre établi pour que tout soit toujours aussi beau qu’hier. Il y fait beau et propre, tout est harmonieux, on s’y sent bien. Leurs journées sont rythmées par de doux rituels. Mais le jour où Plug arrive, leur vie confortable est soudainement perturbée. Difficile de changer ses habitudes et d’accueillir un nouveau venu, si différent…

Iva, Avi et Plug invitent les spectateurs chez eux, dans leur petit monde fleuri. Avec peu de mots, mais avec beaucoup de joie, tout en danse et en musique ils nous racontent L’Histoire d’une longue journée qui leur révélera la richesse du partage et de la reconnaissance de l’autre, tel qu’il est.