2017

Pilleta Remix

Pilleta Remix

Pilletta ReMix est une fiction radiophonique live.
C’est un conte initiatique qui voit son héroïne braver tous les dangers d’un monde qui lui est inconnu, le monde des adultes, pour sauver sa grand-mère malade.
C’est une histoire à écouter et à voir, pour découvrir les coulisses d’une création radiophonique ; une fable noire et pourtant drôle qui se joue des peurs d’enfants et du monde des grands.
C’est une performance d’acteurs, bruiteurs, électro-musiciens, mixeurs qui donnent vie à 13 personnages sous les aléas du direct.

J’appelle mes frères

J’appelle mes frères

Le théâtre comme tribune pour soulever les questions d’exclusion et d’appartenance.

Une voiture piégée a explosé semant l’inquiétude. Sans doute un acte terroriste. Amor, jeune homme issu de l’immigration, marche dans la ville. Quelle attitude adopter quand on ressemble comme un frère à ceux qui…? Le téléphone sonne, ses proches s’inquiètent eux aussi, ils connaissent ses angoisses, ses colères, ce grondement apeuré au fond de lui. Et Amor marche encore, cours, tremble, erre, doute, sous le regard des passants. Est-il réellement observé, traqué? Il s’inquiète de la suspicion, il se méfie de la méfiance, il a peur de son ombre.

Après les attentats de Stockholm en 2010, Jonas Hassen Khemiri publie une tribune intitulée J’appelle mes frères dans un grand quotidien suédois et le transforme en texte de théâtre. En 2015, après les attentats de Charlie Hebdo, il ré-écrit cette même tribune dans Libération.

L’écriture engagée de Khemiri ramène un questionnement de société (l’immigration, l’intégration) à sa réalité intime (une crise identitaire) et la déploie sans résolution, assumant un personnage central complexe et ambigu. C’est un spectacle dense et vif, qui avance au rythme d’Amor, tonique, déboussolé, hésitant. Il y a du stand up dans le rapport d’Amor au public auquel il se raconte. C’est rythmique, percussif et urbain.

Ce projet participatif mêle aux quatre comédiens un groupe d’amateurs de tous âges, toutes origines et tous milieux, des citoyens sur le plateau, une société.

Dernière ligne droite pour la Cie du Rouhault dans la création de ce spectacle. La première aura lieu en janvier 2018 à la Comédie de Béthune, centre dramatique national des Hauts-de-France et la tournée s’annonce déjà belle. Mais avant, halte pour cette équipe, dans le cocon des Doms pour un travail de répétitions du corps et du texte.

Régimes amoureux

Régimes amoureux

Recherche théâtrale autour de l’amour pour une question de vie ou de mort.

Ce pourrait être un fait divers. Thomas fait une dépression. Léa, sa compagne, pour lui changer les idées, organise un repas avec trois de leurs amis. Ils auraient voulu que le repas scelle un retour à la normale mais tout l’inverse se passe; tout bascule avec fracas. Thomas annonce qu’il va mourir et demande qu’on le dévore. Une terrible requête qui va réveiller en chaque personnage un terrible appétit de vie, un appétit d’ogre! En eux, hurle une exigence qu’ils peinent à faire taire: que la vie soit superbe, pleine de troubles et de lions.

Le Collectif Greta Koetz arrive en résidence aux Doms avec l’idée de poursuivre l’écriture de cette histoire en multipliant les recherches au plateau. Ils ont une énergie débordante. L’envie et le besoin de se confronter à un public. C’est là que vous intervenez. À table et bon appétit.

Daisy tambour

Daisy tambour

Olivier Thomas, raconteur d’histoires en biais, déglingueur de mots, recycleur de notes et ses deux complices investissent la scène pour un moment poétique, chanté, parlé, joué. Une perfusion de pur bonheur à mettre à portée de tous les publics. Risques de plaisir communicatif.

L’amour, c’est… c’est… c’est compliqué.
Daisy Tambour. Ça sonne comme un désir. Et comme un battement de cœur.
Vous voyez ? Vous sentez ? Cette chose qu’on ne peut nommer et qui pourtant jaillit du-corps-de-la-pensée-de-la-voix-des-envies-des-rêves-des-angoisses-du-vide de tous les jours.
Comment vivre ? À fond ? À moitié ? Sur le plan comptable, à moitié c’est plus rentable. Mais quand l’amour s’en mêle (s’emmêle ?)…
Après Antifreeze solution (accueilli en 2013), Olivier Thomas, recycleur de petits riens et de lectures en biais, déploie sa petite musique singulière à portée universelle, détricote le sens et le non-sens avec la même gourmandise, entre fête champêtre et infinie poésie. Et la poésie, sur le plateau comme dans la vie, c’est un peu le sourire des minutes qui passent.
Un orchestre de poche pour musique de chambre pas bien rangée…

Quand je regarde une fraise, je pense à une langue

Quand je regarde une fraise, je pense à une langue

Une danse engagée dans l’ici et maintenant. Belle “brochette” d’artistes en résidence aux Doms pour la création d’un spectacle sur leur passé individuel et un futur partagé. Leur source d’inspiration: le roman de Goliarda Sapienza L’art de la joie qui questionne notamment l’engagement social et politique, la croissance personnelle, le rôle parental, le désir sexuel et le vieillissement.

À la façon de Sapienza qui saute de pensée en pensée et se sert de différents styles et formes linguistiques en fonction du contenu émotionnel de l’histoire, nos artistes créeront une série de tableaux dont la “playlist” sera différente à chaque représentation. La présence de la voix et/ou de la langue fera partie de la chorégraphie et la danse traditionnelle s’invitera dans leur travail contemporain.

Le questionnement est riche: comment créer de la danse et de la musique basées sur de la littérature? Quelles sont la structure et la méthode nécessaires pour recréer ensemble une autre version du spectacle tous les jours? En jazz c’est une procédure standard, mais comment cela peut être réalisé dans une réalité multidisciplinaire? Comment le contexte réel de l’espace de jeu peut-il vraiment affecter les spectacles? Bienvenue dans leur laboratoire de recherches!

Projet Ligne 14 / Interlignes #2

Projet Ligne 14 / Interlignes #2

Un projet multiforme pour tisser des liens et faire bouger les lignes.

Il y a l’avenir qui se fait et l’avenir qu’on fait. L’avenir réel se compose des deux.
Alain – Propos sur le bonheur

La ligne d’autobus 14 traverse le territoire de la ville d’Avignon d’est en ouest sans passer par le centre. De la ceinture verte jusqu’au terminus du Pontet, en serpentant à travers la mosaïque humaine et architecturale de la rocade, en passant par les temples de la consommation, les cités pavillonnaires, et les zones agricoles en jachères, la ligne 14 offre un condensé de la diversité des territoires et des gens qui y vivent.
Dans le mouvement de cette traversée, la Cie Mises en Scène met en partage la question de L’AVENIR entre des habitants et des artistes, et dans ses dimensions intimes et collectives. Il s’agit d’interroger la mémoire vive, d’aller à la recherche des traces, de relier les différents quartiers et leurs riverains par une multiplicité d’actions.

Greg Houben  « Un belge à Rio »

Greg Houben « Un belge à Rio »

C’est en bourlinguant à travers le monde que Greg Houben puise son inspiration et décide de s’emparer de la langue française pour l’habiller de ses mélodies fortes et sans frontières. Il enregistre son premier album de chanson à Copacabana ! Un disque délicieux, rempli de joie de vivre. Si l’on décèle chez Greg des fragments de Mathieu Boogaerts, de Louis Chedid ou encore de Chet Baker, on lui remarquera une tendre singularité et une manière élégante et chaloupée de raconter sa propre histoire.

GEN Z

GEN Z

Du théâtre documentaire pour observer la jeune génération de A à Z.

GEN Z (code diminutif de la “génération Z”, celle née après 1995) est une recherche théâtrale, une exploration documentaire, un événement pour célébrer la jeunesse européenne et notre futur.

Ce projet s’écrit à partir d’entretiens réalisés avec de jeunes gens rencontrés sur leurs espaces quotidiens de vie(s) (écoles, associations, terrains de jeux, etc.) et dans différentes villes d’Europe. Quels sont les rêves qui les tiennent? Les questionnements qui les habitent? Les réflexions qui les animent? Créateurs du monde de demain, ces jeunes ont des choses à nous dire sur le monde d’aujourd’hui. Observer, écouter, donner à voir et à entendre ce qu’ils tendent à exprimer.

Pour que la “retranscription” de ce que vit cette GEN Z soit juste, différents moyens sont envisagés.
La présence sur scène, avec les comédiens professionnels, de certains des adolescents rencontrés.
Une forme théâtrale modulable, mouvante, à l’image d’une génération en mouvement permanent que l’on peut saisir avec intensité ici et reperdre là.
L’adaptation de chaque représentation au lieu où le spectacle est joué; le respect de la notion de territoire (comment, à cet endroit, les jeunes vivent et projettent le monde).
Et ça dit quoi, du côté de la jeunesse avignonnaise?

Chansons rebelles et d’amour

Du jazz psychédélique pour rêver éveillés toutes oreilles dehors.

Animus Anima est un groupe de jazz contemporain aux nuances rock et progressi(v)(st)es, dont le leader et compositeur, Nicolas Ankoudinoff, est aussi auteur de chansons folk en français, sous l’appellation ANKsolo, chansons rebelles et d’amour. Le but poursuivi lors de cette résidence est la fusion des deux mondes.

Animus Anima a toujours exploré univers lyriques et poétiques. En témoignent leurs collaborations avec Paul Camus, Vincent Matyn ou encore Anja Kowalski pour dire ou chanter les mots de Pablo Neruda ou Noam Chomski lors d’aventures précédentes. En témoignent l’oratorio Larmes pour New York d’après Adonis et la chanson The Road to Freedom qui ouvre leur premier album micro-édité à compte d’auteurs. Un retour aux sources ou une nouvelle métamorphose?…

Une résidence pour créer de nouveaux tissus instrumentaux, dénicher d’autres perles, fomenter quelques résistances.

Is there life on Mars ?

Is there life on Mars ?

À travers les témoignages de personnes autistes et leurs familles, une mise en scène visuelle et sonore décalée, Is there life on Mars? nous entraîne peu à peu dans une autre perception du réel. Une expérience théâtrale à l’image des personnes autistes qui bousculent en permanence nos codes et nous confrontent à nos propres modes de fonctionnement.

Is there life on Mars ? sonne comme une question existentielle : y a-t-il une autre forme d’existence, une autre façon d’être au monde ?
La nouvelle création de la Compagnie What’s Up ?! se présente comme un voyage dans l’univers déroutant de l’autisme.
La metteuse en scène a effectué un long travail de rencontres et d’interviews auprès de personnes autistes et de leur entourage. Ce spectacle veut leur donner la parole. Comment rendre compte de ces vécus multiples et complexes, souvent méconnus ?
Porté par quatre comédiens, Is there life on Mars ? se veut une expérience théâtrale à l’image des personnes autistes qui bousculent en permanence les codes que nous connaissons et nous confrontent à nos propres modes de fonctionnement.

L’Histoire d’une longue journée

L’Histoire d’une longue journée

Un spectacle pétillant et poétique pour fêter Saint-Nicolas en famille.

Dans le plus beau des mondes, où tout est pour le mieux, Avi et Iva se préoccupent essentiellement de faire régner l’ordre établi pour que tout soit toujours aussi beau qu’hier. Il y fait beau et propre, tout est harmonieux, on s’y sent bien. Leurs journées sont rythmées par de doux rituels. Mais le jour où Plug arrive, leur vie confortable est soudainement perturbée. Difficile de changer ses habitudes et d’accueillir un nouveau venu, si différent…

Iva, Avi et Plug invitent les spectateurs chez eux, dans leur petit monde fleuri. Avec peu de mots, mais avec beaucoup de joie, tout en danse et en musique ils nous racontent L’Histoire d’une longue journée qui leur révélera la richesse du partage et de la reconnaissance de l’autre, tel qu’il est.

L’avenir dure longtemps

L’avenir dure longtemps

Cinq ans auparavant, il tue sa femme. Dans cette autobiographie, un des plus grands esprits de son temps, Louis Althusser, interprété par Angelo Bison, tente, mais en vain, de comprendre avec une honnêteté effarante un geste à jamais incompréhensible. Une performance à la frontière entre folie et hyper-conscience. À la place fragile où, en réalité, sont tous les Hommes. Ce spectacle a reçu le Prix de la critique du meilleur seul en scène 2016.

Tabula rasa

Tabula rasa

Tantôt drôle, tantôt grinçant, Tabula Rasa parle de la place qu’occupe chacun d’entre nous au sein de la famille, d’un groupe social et de la société dans son ensemble. Au centre du plateau la table familiale autour de laquelle les protagonistes se réunissent et se situent dans la géopolitique de l’intime et du groupe… jusqu’au jour où naît le besoin de faire table rase.

Tout a commencé autour d’une table.
Comme souvent débutent les histoires de famille.
Et les histoires de famille se ressemblent toutes.
Et pire même, elles se répètent.
Ça, c’est une chose qu’on ne s’explique pas.
Quatre acteurs, accompagnés d’une mystérieuse narratrice, dressent sous nos yeux sur un mode tantôt grinçant, tantôt drôle, une multitude de tables familiales.
Des tables de repas, des tables de rencontre, de réunion, de travail… Chacune d’entre elles questionne à sa façon la place que l’on occupe au sein de la famille, mais aussi, plus largement, au sein du groupe et de la collectivité.

Thinker’s Corner

Thinker’s Corner

Le Thinker’s Corner, ou coin des penseurs, est un dispositif créé pour restaurer la pensée dans l’espace public sous une forme ludique et conviviale. De jeunes acteurs placés derrière des stands de démonstrateur relayent des pensées que le public choisit par hasard à l’aide d’une roue de la chance. Cette expérience permet au citoyen de rentrer en contact avec des pensées actuelles ou anciennes, toujours innovantes, qui revisitent nos idées reçues.
Ces réflexions sont centrées sur notre existence et notre condition d’être humain plutôt que sur l’actualité directe. Toutes les questions posées sont fondamentales (en lien avec ce qui nous fonde) et donc urgentes à se réapproprier.

Pesadilla

Pesadilla

Aux croisements du burlesque et de l’étrange, Pesadilla associe humour noir et mélancolie en racontant la fragilité d’un homme partagé entre un rêve les yeux ouverts et une vie les yeux fermés. Pesadilla c’est une chaise, un fouet, une paire de chaussures d’homme, une chemise, une cravate, un chien, un vieil écran des années 70, un public imaginaire, de la neige, des arbres, un pistolet, des talons aiguilles…

Un cauchemar commence-t-il avec les yeux ouverts ou fermés ?

Quelqu’un qui ne peut pas dormir peut-il rester éveillé ?

Un cauchemar se termine-t-il avec les yeux ouverts ou fermés ?
Pesadilla explore cette errance temporelle, cette fuite dans les temps imaginaires du sommeil où l’étrange et le burlesque se rencontrent, flirtant ainsi avec nos inconscients, nos hontes et désirs inavouables… Cette frontière où l’humour grinçant et la mélancolie se cherchent et se trouvent.
Pesadilla raconte la fragilité d’un homme partagé entre un rêve les yeux ouverts et une vie les yeux fermés. Ce spectacle est un voyage entre rêve et cauchemar. La scène devient la projection de l’espace mental du protagoniste. (…)

La vedette du quartier

La vedette du quartier

Dans ce 1er épisode d’une trilogie autofictionnelle, Riton nous parle de ses premiers pas, à treize ans, dans le monde sans pitié du cinéma. Un épisode de sa vie qu’il traite avec une autodérision aussi singulière que bruxelloise.

Après le succès de « Liebman Renégat » au Festival d’Avignon 2016, Riton nous raconte ses débuts triomphants au cinéma puis la jungle du « showbiz » avec toujours autant d’humour belge et d’autodérision !
1977, Riton a 13 ans. Au désespoir de sa mère, il est choisi pour tourner dans « Préparez vos mouchoirs » de Bertrand Blier avec Patrick Dewaere et Gérard Depardieu. La scène où il finit dans le lit de Carole Laure fera de lui la vedette du quartier. Fort de cette nouvelle notoriété, il quitte alors l’école à 16 ans et tente sa chance pour devenir acteur. Entre sorties et castings, c’est le Paris des années 80 qu’il découvre aux côtés des stars de l’époque. Mais le rêve initial a du mal à atteindre la réalité.
Avec « La Vedette du quartier », Riton nous offre autant l’histoire d’un mec qui se prend les pieds dans les portes du paradis, que celle d’un enfant perdu dans un monde de grands.

Nativos

Nativos

Avec Nativos, la chorégraphe bruxelloise d’origine argentine Ayelen Parolin part d’une relecture à la fois absurde et éclatée des rituels chamaniques coréens, pour resserrer ensuite son écriture dans une forme chorégraphique mathématique et obsessionnelle.

Nativos est une proposition faite à Ayelen Parolin par le théâtre de Liège et la Korea National Contemporary Dance Company.
L’idée initiale était de partir de sa pièce Hérétiques, inspirée du chamanisme et tentant d’imaginer un rituel en rapport avec notre société, hyper-codifiée, uniformisée, machinique.
En compagnie de quatre danseurs coréens, Ayelen a ainsi cherché à réactiver le matériel chorégraphique d’Hérétiques tout en le confrontant à la culture coréenne et notamment sa forte tradition chamanique. Dans ce cheminement, toute l’équipe a assisté à une cérémonie chamanique à Séoul, qui a donné au projet sa couleur singulière : une interrogation/réinterprétation de cette expérience vécue ensemble.
Une façon d’explorer de nouvelles zones dans la partition initiale et d’y intégrer des questionnements liés au processus même de cette création, résultat d’une rencontre entre cultures.
Le tout est rythmé par une composition au piano de Lea Petra, additionnée des tonalités plus traditionnelles (supprimer) du (remplacer par) d’un percussionniste et chanteur coréen.