Tout public

En général nous sommes d’accord

En général nous sommes d’accord

Le récit d’une aventure dérisoire avec des résultats pas très spectaculaires ou comme l’épopée héroïque d’individu·e·s au service d’un idéal commun. 

L’impulsion pour cette création est de célébrer les tentatives de projets communs. Elles ont quelque chose d’héroïque, dans une société qui nous pousse de plus en plus à l’individualisme. Ces démarches émeuvent par leur fragilité, leur inexplicable alchimie et leur caractère inévitablement utopique.

Qu’est-ce qui fait que plusieurs personnes se mettent ensemble pour défendre ou réaliser une œuvre commune, au service d’un idéal, d’un projet, qu’il soit celui d’une vie ou d’un instant, viscéral ou anecdotique ? Quelles sont les tensions, les échecs, les inévitables problèmes d’ego, les différentes méthodologies, instinctives ou très élaborées ?  

Méduse·s

Méduse·s

Dans un univers plastique et audiovisuel, La Gang réécrit le mythe de Méduse en questionnant l’héritage patriarcal de notre société.

La version la plus connue du mythe antique de Méduse nous raconte comment le héros Persée parvient à tuer la “Gorgone”, ce monstre féminin à la chevelure de serpents qui a le pouvoir de pétrifier quiconque la regarde. Mais Méduse, c’est aussi l’histoire d’une femme qui a été transformée en monstre après avoir été violée.

Méduse.s s’approprie ce récit fondateur du patrimoine culturel afin de l’inscrire dans un matrimoine à reconstruire. Sur scène, une puissante atmosphère sonore et visuelle se crée en direct à l’aide de smartphones, de micros, de corps et d’eau. Les passerelles avec notre époque sont convoquées à travers des témoignages de femmes victimes de violences sexuelles qui viennent résonner comme autant de « Méduse » possibles. Le réel côtoie la fiction dans cette flamboyante histoire, ce parcours émaillé de rencontres salvatrices, émancipatrices et réparatrices.

Angles Morts

Angles Morts

Pour avancer, il faut bondir sur le ring, se battre, prendre des coups, les encaisser, les esquiver, perdre et gagner. Si donc en tant que meuf, en tant que gouine, en tant que noire ; si donc en tant que gouine noire congo-belge, beaucoup de temps se perd en petites négociations intérieures avec la norme, Joëlle Sambi rit et monte sur scène avec la meute des siennes. Elles rendent coup sur coup, fendent les jougs et tentent de faire maison ou, à défaut, d’entendre raison.

Avec Angles Morts, l’autrice et performeuse interroge la possibilité de communauté en dépit de nos inconciliables oppositions. A coup de krump, de musique électro et de boxe, elle crée un spectacle comme une ritournelle, un mantra, une lutte en continu. Parce que la radicale nuance. Parce que les violences. Parce que la mesure et l’excès sont toujours politiques.

In English Please

In English Please

Un programme intensif pour maîtriser l’anglais en un temps record !

Le spectacle nous plonge dans une salle de classe avec pour seul mot d’ordre « in English please ». Les élèves devront faire face aux incompréhensions et quiproquos tout en tentant d’éviter le drame. Un parcours linguistique qui échappe au raisonnable, dont l’ambition revendiquée est celle de provoquer le rire de la jeunesse. Une méthode garantie fun pour devenir le king ou la queen de l’anglais à la rentrée, c’est maintenant !

Voie, Voix, Vois

Voie, Voix, Vois

Le mot voie V.O.I.E. désigne une route faisant la liaison entre deux endroits, ou un chemin.
Le mot voix V.O.I.X. désigne l’ensemble des sons émis par les cordes vocales.
Le mot vois V.O.I.S. est la conjugaison du verbe voir à la première et à la deuxième personne du singulier : je vois, tu vois.

Dans Voie, Voix, Vois les hiérarchies sont questionnées et chamboulées. La performance prend la forme d’un trio collaboratif entre un artiste pluridisciplinaire porteur de handicap (Saaber Bachir), un musicien (Antoine Leroy) et un performeur (Gaël Santisteva).

Au travers du traitement de la voix et de l’art de la ventriloquie, le trio souhaite ici explorer des questions de légitimité, de pouvoir et de liberté, de soumission et de contrôle. À l’aide d’une colonne de sound system, ils déconstruisent les attentes pour laisser place au libre arbitre et à la marge. Une invitation à prendre le temps d’écouter et assister à un dialogue absurde et fantasmé entre trois personnes qui décident de ne pas considérer les différences qui pourraient extérieurement les stigmatiser.

Simple

Simple

À partir d’un vocabulaire chorégraphique volontairement restreint, économe, Ayelen Parolin lance trois interprètes dans un étonnant jeu de rythme et de construction, à la fois répétitif et toujours mouvant, sans cesse redistribué, restructuré, ré-envisagé.

Un jeu dont l’inachevé et le recommencement seraient les règles de base. Un jeu-labyrinthe.

Un jeu musical… sans musique.

Car dans SIMPLE, la chorégraphe s’est privée d’un de ses principaux partenaires de jeu. Et comme la musique n’est pas au rendez-vous, c’est aux corps qu’elle embarque sur scène de l’inventer, de l’imaginer, de la jouer. À la recherche d’une pulsation vitale. À trois, en complicité, en connivence. Avec la puissance et la sincérité profondément humaine de l’idiot, du naïf, de l’enfant – là où tout est (encore) possible, de l’insensé à l’onirique.

BAVES

BAVES

Une pièce née dans un milieu rural et militant avec des réflexions sur l’habitat, le jardinage, la fermentation, l’autosuffisance collective, le local…

Un duo entre deux femmes partageant leurs vies intimes, leurs pratiques de jardinage et méthodes de conservation des aliments qui se nourrissent ensemble, composent un rap gluant et une berceuse galante et trouvent une façon, par le mouvement et un duo amoureux, de rendre hommage à des couples d’artistes lesbiennes ayant fait ces choix avant elles.

Une gamme d’aliments transformés, de saveurs confites et de fleurs trempées ont été collectés pour devenir des partenaires performatifs et scénographiques.

Peut-on encore mourir d’amour ?

Peut-on encore mourir d’amour ?

Un spectacle qui parle… d’amour.

Sur scène, deux femmes, une baignoire, des fleurs et un synthé. Judith et Ophélie sont amies. Elles chantent régulièrement (de « Coup de soleil » de Richard Cocciante en passant par des chansons contemporaines ou encore des compositions personnelles). Elles convoquent la pop-culture et la culture tout cours pour parler d’amour, de patriarcat, de femmes mortes et de femmes vivantes, de lesbianisme politique et d’amitié.

En Belgique, en 2022, on vit dans une société patriarcale hétéronormée. Comment faire quand on est une femme qui a envie de vivre de histoires d’amour très romantiques et très intenses mais

aussi égalitaires et libérées des normes ?

Mousse

Mousse

“Ce qui est fragile comme la mousse des forêts et qui peut mousser comme une bonne bière”.
Dans Mousse, il y a Gaëlle, la jongleuse, et Denis, le technicien. Il·elle sont comme seul·e·s face au monde, face à nous. Ça peut faire peur. Alors, on se rassure, on se soutient, on attrape tout le courage possible et l’on se raconte comment jongler c’est vivre. Une œuvre circassienne bourrée d’humanité, où la performance spectaculaire naît des gestes anodins que dessine une amitié extraordinaire. Mousse est une ode au doute.
Une ode à nos instants de solitude, à toutes ces choses qu’on fait dans notre coin et qu’on n’ose pas partager.

Parc

Parc

Un cauchemar à l’odeur de sang et de chlore, une comédie noire qui exhume les désenchantements de la génération “Sauvez Willy”. C’est depuis les coulisses d’un parc aquatique – où les shows avec les otaries, les dauphins et les orques se succèdent – que Le Collectif La Station nous invite à observer de plus près une fine équipe de dresseur·euse·s d’animaux marins.
Anke, Lars, Nicolaï et Kania sont sur le point de vivre un drame qui les forcera brusquement à entrevoir l’envers peu reluisant du décor.
Ces personnages emplis de contradictions voient tout à coup s’effondrer leurs croyances et certitudes les plus établies. S’ouvrent alors des gouffres aussi sensibles que cruels.
Qu’advient-il quand, dans les espaces de divertissement contemporains que sont les parcs à shows aquatiques, ces travailleur·euse·s – qui se doivent de tout contrôler – se retrouvent confronté·e·s à un accident qui les ramène à ce qu’ils·elles sont : dresseur·euse·s d’une force indressable ?
Parc est une écriture collective sur les réactions humaines face au choc qui met en lumière une société de divertissement qui nous fascine autant qu’elle nous répugne.

Au fil du temps

Au fil du temps

Ces artistes de la scène hip hop underground ont acquis un palmarès international. Avec leurs origines et parcours différents, elles souhaitent porter sur scène leurs différences tout en revendiquant une réelle union. Le spectacle est né d’un constat et de leur volonté de le secouer.
« Par notre éducation et notre environnement, nous sommes sans arrêt immergées malgré nous dans un système de croyances, de clichés sans toujours être conscientes qu’il y a d’autres influences à exploiter. Nous sommes imprégnées des conventions reçues de notre éducation, du vécu et de l’expérience que nos parents nous ont transmis. Cette zone de confort, notre ego ou la peur nous empêche souvent de les dépasser. »

Contes nus

Contes nus

Après Antifreeze solution et Daisy Tambour, le trio Tomassenko entame un troisième volet, Contes nus. Un nouveau spectacle tourné vers le dehors, sous les étoiles, explorant l’énigme de l’infiniment grand, et du tout petit que nous sommes. «C’est en ouvrant le frigo que je vois le riz, dans un pot, dans le frigo de la maison, dans la rue du pays du continent, etc…».
Ces contenus dans des contenants. Le contenant d’un contenu étant le contenu du contenant suivant. Mais quel est donc le dernier contenant? Une fois que le bout du bout est atteint, et que l’univers entier est un contenu qui cherche son contenant? À moins que l’univers soit un contenu auto-contenant?
Que nous reste-t-il à raconter. Quelles histoires, combien nous en faudra-t-il alors que la science, la physique et les télescopes s’enfoncent toujours plus loin vers le début des temps (pour autant qu’un début existe)? Le mystère s’épaissit. Et puis raconter des histoires, s’entendre raconter des histoires, un mal nécessaire pour se rassurer de l’infinitude? Le réel peut-il se passer de la poésie? Ou se raconter des histoires: des bobards pour se voiler la face?

Le Grand Feu

Le Grand Feu

Une plongée contemporaine et authentique dans l’œuvre de Brel.
Le rappeur belge Mochélan, le beatmaker Rémon Jr et le metteur en scène Jean-Michel Van den Eeyden se sont lancés le défi de porter à la scène des textes de Jacques Brel en version rap, 40 ans après sa disparition. Plus qu’un hommage et loin du concert de reprise, Le Grand Feu est un rendez-vous avec l’artiste, ses mots, sa pensée.

Après Nés Poumon Noir, créé à Avignon en 2013, le trio artistique (Mochélan, Rémon Jr et JM Van den Eeyden) se retrouvent avec une envie commune: celle de se confronter à Brel et à son univers. Quarante ans après sa mort, son œuvre et ses mots résonnent toujours autant dans leurs vies. Amour, liberté, soif d’aventure, mort, solitude… l’universalité de son écriture est interpellante.
Sur scène, ils portent les textes les moins connus du Grand Jacques pour leur donner un nouveau souffle. Et quand Mochélan chante Brel, une certaine filiation se dessine! Un spectacle à la croisée du théâtre et de la musique, où ils nous racontent leur Brel.

Les dits de nul et de tous

Les dits de nul et de tous

Plongée dans la tradition orale du conte guinéen en compagnie du porteur d’histoires Mohamed Sylla et de la balafoniste Yéli Guinée.

Sur scène, le conteur guinéen Mohamed Sylla accompagné par Yéli Guinée au balafon, créent l’univers de la Saga et se transforment en témoins, pour raconter, faire voyager, découvrir, danser, chanter, rire.
De l’univers de la brousse à la politique coloniale, ces fables illustrent la conscience en mouvement de la civilisation villageoise des populations guinéennes.
Comptines, randonnées, contes d’animaux, contes facétieux ou merveilleux, contes de mensonges ou de sagesse: le conte guinéen, tout un art.

Pilou Carmin

Pilou Carmin

Fable désinvolte et fantaisiste sur l’obéissance, l’autorité et la parole empêchée.

Ils sont 5, ils sont jeunes et ils sont en uniformes militaires.
Ces corps disciplinés nous permettent de jouer avec les rapports de hiérarchie et de pouvoir. Par tableau, chacun des acteurs endosse un costume qui va lui donner une autorité, et lui permettre de devenir maître de la scène.
Un personnage, Pilou-Carmin, essaie de faire entendre sa voix, pour raconter comment c’était, sa guerre, en 1960…
Mais cette parole est empêchée et jusqu’au bout, on se demande, s’il va réussir à la faire entendre, son histoire. Et nous à l’écouter.

La Vrille du Chat

La Vrille du Chat

Chercher l’impossible, l’extraordinaire. Défier l’espace. Manipuler le temps. Comme dans un dessin animé, les cinq acrobates virtuoses de Back Pocket explosent une scène banale en cinq séquences et dévoilent les secrets, souvenirs et fantasmes des personnages. Ralenti, rewind, stop-motion: le quotidien part en vrille! Subtil, direct, puissant, burlesque, un cirque joueur et malin comme un chat…

Le spectacle repose sur un principe simple: il se développe à partir d’une seule scène de quelques minutes, scène qui devient pour le jeu acrobatique à la fois territoire et matière. La scène en question se place dans le quotidien; elle est ordinaire et banale et n’a rien d’exceptionnel: un croisement de trajectoires, l’esquisse d’une rencontre, des regards à peine échangés. Un moment qui n’implique rien, aucun tournant du destin. Sauf si… quelqu’un osait, pouvait oser, avait osé…

La Berma, Rachel et Moi

La Berma, Rachel et Moi

Sur scène, un homme et une femme explorent un monument de la littérature mondiale – « À la Recherche du temps perdu » de Marcel Proust – et partagent ce qu’ils y trouvent qui a trait au théâtre. Lui, toujours extérieur, toujours Narrateur, toujours spectateur : fasciné d’abord par l’Actrice, puis à travers elle par la représentation, le lieu du théâtre, le jeu social qui l’entoure. Elle, éternelle et unique Actrice, mais aussi dédoublée entre deux actrices concurrentes qu’opposent leurs carrières, mais aussi leur conception du théâtre, et leur vision de ce qu’est « le jeu », entre incarnation et distanciation, entre mimésis et modernité.

Dans la recherche de ces deux corps, flanqués d’autres corps postiches – ombres, projections ou mannequins – et du corps collectif du public présent, se révèle peu à peu, non seulement ce qui nous fascine au théâtre, mais aussi ce qui nourrit plus généralement notre « empathie », ce mouvement de l’âme qui nous met à la place de l’autre. Car c’est bien ce moteur fondamental de notre humanité que cultivent les acteurs dans leur travail, et que nous activons comme spectateurs pour les regarder.

Congo Eza

Congo Eza

Trois voix fortes, singulières, deux poétesses et un rappeur se rejoignent pour questionner leur rapport particulier au Congo, à la Belgique, à cet entre-deux réceptacle de leurs identités, leurs imaginaires multiples.

Congo Eza c’est aussi «comment être un enfant du Congo dans le pays de Tintin». Joëlle Sambi, écrivaine et activiste a grandi entre Kinshasa et Bruxelles, Lisette Lombé, slameuse de mère belge et de père congolais a grandi à Namur et vit à Liège, Badi est un rappeur bruxellois, lauréat 2017 du prix Paroles Urbaines. Ils offrent une vision sensible, cocasse et sans concession, qui questionne l’appartenance, lève le voile sur l’intime et le politique.

Thinker’s Corner

Thinker’s Corner

Le Thinker’s Corner, ou coin des penseurs, est un dispositif créé pour restaurer la pensée dans l’espace public sous une forme ludique et conviviale. De jeunes acteurs placés derrière des stands de démonstrateur relayent des pensées que le public choisit par hasard à l’aide d’une roue de la chance. Cette expérience permet au citoyen de rentrer en contact avec des pensées actuelles ou anciennes, toujours innovantes, qui revisitent nos idées reçues.
Ces réflexions sont centrées sur notre existence et notre condition d’être humain plutôt que sur l’actualité directe. Toutes les questions posées sont fondamentales (en lien avec ce qui nous fonde) et donc urgentes à se réapproprier.

Pesadilla

Pesadilla

Aux croisements du burlesque et de l’étrange, Pesadilla associe humour noir et mélancolie en racontant la fragilité d’un homme partagé entre un rêve les yeux ouverts et une vie les yeux fermés. Pesadilla c’est une chaise, un fouet, une paire de chaussures d’homme, une chemise, une cravate, un chien, un vieil écran des années 70, un public imaginaire, de la neige, des arbres, un pistolet, des talons aiguilles…

Un cauchemar commence-t-il avec les yeux ouverts ou fermés ?

Quelqu’un qui ne peut pas dormir peut-il rester éveillé ?

Un cauchemar se termine-t-il avec les yeux ouverts ou fermés ?
Pesadilla explore cette errance temporelle, cette fuite dans les temps imaginaires du sommeil où l’étrange et le burlesque se rencontrent, flirtant ainsi avec nos inconscients, nos hontes et désirs inavouables… Cette frontière où l’humour grinçant et la mélancolie se cherchent et se trouvent.
Pesadilla raconte la fragilité d’un homme partagé entre un rêve les yeux ouverts et une vie les yeux fermés. Ce spectacle est un voyage entre rêve et cauchemar. La scène devient la projection de l’espace mental du protagoniste. (…)