Avec Nativos, la chorégraphe bruxelloise d’origine argentine Ayelen Parolin part d’une relecture à la fois absurde et éclatée des rituels chamaniques coréens, pour resserrer ensuite son écriture dans une forme chorégraphique mathématique et obsessionnelle.

Nativos est une proposition faite à Ayelen Parolin par le théâtre de Liège et la Korea National Contemporary Dance Company.
L’idée initiale était de partir de sa pièce Hérétiques, inspirée du chamanisme et tentant d’imaginer un rituel en rapport avec notre société, hyper-codifiée, uniformisée, machinique.
En compagnie de quatre danseurs coréens, Ayelen a ainsi cherché à réactiver le matériel chorégraphique d’Hérétiques tout en le confrontant à la culture coréenne et notamment sa forte tradition chamanique. Dans ce cheminement, toute l’équipe a assisté à une cérémonie chamanique à Séoul, qui a donné au projet sa couleur singulière : une interrogation/réinterprétation de cette expérience vécue ensemble.
Une façon d’explorer de nouvelles zones dans la partition initiale et d’y intégrer des questionnements liés au processus même de cette création, résultat d’une rencontre entre cultures.
Le tout est rythmé par une composition au piano de Lea Petra, additionnée des tonalités plus traditionnelles (supprimer) du (remplacer par) d’un percussionniste et chanteur coréen.