Jeune public

Comment osez-vous ?

Comment osez-vous ?

Un spectacle où l’on pédale pour produire l’énergie nécessaire à son déroulement. 

Après la période des confinements et face à un environnement qui semble s’effondrer, il nous est apparu essentiel de penser un spectacle vivifiant et lumineux. 

C’est ce que sera « Comment osez-vous ? ». En suivant les codes du roadtrip, le spectacle met en scène cinq jeunes activistes (inspiré·e·s de personnages réels) et un ours polaire, tous·tes impacté·e·s d’une façon ou d’une autre par le changement climatique. Iels entament alors une quête commune : rejoindre le continent de plastique pour y retrouver une certaine Greta T, qui pourrait peut-être les aider à se faire entendre. 

Fast

Fast

Spectacle documentaire et poétique à destination des adolescent•e•s, FAST s’intéresse à une thématique à la fois universelle et intime : la fast fashion.

Sans moralisation ni culpabilisation, le spectacle questionne l’ambiguïté de notre mode de consommation du vêtement et interroge notre aveuglement (in)conscient face à ces modes de production anti-sociaux et anti écologiques. Au-delà de ces aspects rationnels, FAST adresse aussi notre rapport intime au vêtement, au plaisir qu’il apporte pour soigner son apparence. Nous abordons comment les marques et la publicité jouent avec ce plaisir en créant chez nous un désir constant de consommation, de nouveauté.

La Reine de Vinise

La Reine de Vinise

Le jour où un magazine de développement personnel a déclenché la guerre, personne n’était préparé.

Ni le roi de Chichi, complètement mégalo qui a tout compris de travers. Ni la reine de Vinise, qui a plus d’un tour dans son sac. Ni cette toute petite fille de 6 ans qui en découvre l’histoire dans ce très très grand livre, presque plus grand qu’elle. Ni vous, chèr.e.s spectateurices, car oui c’est grâce à vous et à vos choix que cette histoire va se raconter !

La reine de Vinise a le pouvoir de transformer la violence en quelque chose de beau et simple : les rencontres, la musique, la danse, la bonne bouffe, les déguisements. La fête. Ce n’est pas se mettre des œillères, c’est regarder ailleurs et vivre autre chose.

Dominique toute seule

Dominique toute seule

Comment chanter sa propre mélodie à pleine voix quand elle ne s’accorde pas avec celle du monde ?

Dominique toute seule nous emmène aux côtés d’une femme qui se sent devenir transparente. Discrètement accompagnée de son ange gardien, Dominique sillonne les chemins d’une forêt et entre en dialogue avec les éléments. Elle reprend doucement corps au gré des rencontres, des jours, des nuits et des mélodies qui l’entourent.

Sur un large plateau à l’épure délicate, deux comédien.ne.s nous transmettent – par le biais de l’ombre, du chant et avec un humour improbable – la polyphonie du vivant, des petites choses du dehors qui donnent goût à la vie. La vie de solitude et de précarité de Dominique devient, sous l’écriture et la mise en scène de cette jeune compagnie, une magie de résilience et de vitalité.
Le parcours d’un être, de sa disparition à sa réapparition, une flamboyance sensible et extrêmement touchante pour tous les âges.

Méduse·s

Méduse·s

Dans un univers plastique et audiovisuel, La Gang réécrit le mythe de Méduse en questionnant l’héritage patriarcal de notre société.

La version la plus connue du mythe antique de Méduse nous raconte comment le héros Persée parvient à tuer la “Gorgone”, ce monstre féminin à la chevelure de serpents qui a le pouvoir de pétrifier quiconque la regarde. Mais Méduse, c’est aussi l’histoire d’une femme qui a été transformée en monstre après avoir été violée.

Méduse.s s’approprie ce récit fondateur du patrimoine culturel afin de l’inscrire dans un matrimoine à reconstruire. Sur scène, une puissante atmosphère sonore et visuelle se crée en direct à l’aide de smartphones, de micros, de corps et d’eau. Les passerelles avec notre époque sont convoquées à travers des témoignages de femmes victimes de violences sexuelles qui viennent résonner comme autant de « Méduse » possibles. Le réel côtoie la fiction dans cette flamboyante histoire, ce parcours émaillé de rencontres salvatrices, émancipatrices et réparatrices.

Chansons pour le musée

Chansons pour le musée

Dans le silence de la nuit, Karine-pas-Sauvé se retrouve seule dans une salle d’exposition, parmi les œuvres d’art. Elle doit les observer, en choisir une dans laquelle elle se reconnaît… et chanter pour cette œuvre ! C’est cet intriguant Psyquelette – ostéophathe de l’âme aussi réputé qu’excentrique – qui lui a prescrit ça, comme médicament, pour guérir de sa peine, suite à l’éclatement de son cocon familial.

Comme sur des roulettes

Comme sur des roulettes

Dany ne souhaite rien de plus que d’intégrer les jeux de ses camarades. Ariette découvre que sa grand-mère vénérée perpétue une tradition cruelle et archaïque et Nour réalise qu’en grandissant, ses droits rétrécissent systématiquement. Inspirées de trois histoires vraies, trois autrices et trois metteuses en scène rendent hommage à trois « héro-ïne-s ordinaires » dont le courage et la créativité contribueront — peut-être — à écrire une nouvelle mythologie…

Au-dedans la forêt

Au-dedans la forêt

“Au-dedans la forêt met en scène trois enfants. Un grand garçon fragile et ses deux petites soeurs, isolés au coeur d’une forêt. Sans parents, livrés à eux-mêmes mais déterminés et soudés. Avec pour seule compagnie, la nature. Réconfortante, rassurante si l’on s’y enfonce au point de s’y fondre. Hostile et dangereuse quand on en oublie les lois.

Car de l’autre côté, à la lisière, les règles sont différentes. Au sein de la « civilisation » prévalent les préjugés sur ces enfants qui ne correspondent pas à la « norme ».

Sur ces êtres étranges qui ont fait le choix de sortir du cadre. Dans ce monde dit adulte, certains tentent pourtant de maintenir des liens, d’établir des ponts, de concilier enfance et liberté, enfance et société.””

Un récit poétique et métaphorique sur la différence, « l’ a-normalité » qui pose la question de la sauvagerie. Qui de la forêt ou de la société est la plus sauvage ?”

MONSIEUR PHÔNE ET LES SARDINES

MONSIEUR PHÔNE ET LES SARDINES

C’est l’histoire d’un homme qui ne fait rien comme il faut. Monsieur Phône. Ce n’est pas sa faute. Il essaie mais il n’y arrive pas. Tout seul dans sa maison au fond de la forêt, Monsieur Phône dort quand il veut, marche où il veut, ramasse ce qu’il veut. Mais il ramasse tellement d’objets qu’un jour sa maison explose. Il doit partir vivre chez sa soeur Catherine. Une vraie maniaque. Elle non plus, ce n’est pas sa faute. Et Monsieur Phône essaie bien, promis – juré, de ne rien déranger. Mais est-ce vraiment sa faute si un jour cinq sardines à l’huile en boîte, bien décidées à faire la révolution, débarquent dans la cuisine?

Avec son côté comédie musicale décalée et un certain gout pour la fantaisie et la liberté, Monsieur Phône et les sardines chante les petits désordres intérieurs et extérieurs.

HIPPOCAMPE

HIPPOCAMPE

“Monde sous-marin pour certains, visite dans le cosmos pour d’autres… Est-ce un cheval qui court ? Et ces petites lumières qui scintillent et dansent : une constellation inconnue, d’étranges poissons des grands fonds ? Peu à peu les comédiens s’effacent, laissant place à la lumière et à la musique vers une poésie de l’obscurité.

A la frontière des arts plastiques, de la danse et du théâtre, Hippocampe déploie des univers inattendus à partir de simples cubes de bois.”

RAPA

RAPA

L’histoire vraie du petit Marc qui apprend dans ses rêves une langue inconnue et se met à la parler couramment. Sa maman, ses camarades, tous se moquent de son charabia. Que faire de mes rêves ? Y aurait-t-il quelqu’un sur la terre, qui parle la langue de mes rêves ? Plus de 6000 langues sont parlées à travers le monde et, chaque année, certaines disparaissent : les préserver devient une urgence ? Pourquoi un rêve la nuit devient un cauchemar le jour ? Avec l’aide de la bibliothécaire délurée, Mademoiselle Berlingot, ils vont prendre le taureau par les cornes et plonger dans les aventures linguistiques…
Un spectacle qui nous parle de la fragilité des langues, mais aussi d’une belle complicité et de l’importance de poursuivre son rêve, quoiqu’il arrive.

Un goûter en l’honneur de Saint-Nicolas vous sera offert à l’issue de la représentation. Qui sait, peut-être que Saint-Nicolas lui-même viendra le servir aux enfants… !

AMAMER

AMAMER

Présente mais pas là, là mais ailleurs. Ce spectacle onirique raconte l’histoire d’une enfant-phare à la recherche de sa mère-brouillard, de sa mère absente. Mère trop occupée, mère qui tangue, mer épuisée, mer agitée, mer sans mémoire, mer évaporée… Comment une petite vague peut apprendre la marée, s’amarrer au port et apprendre à partir au large…
Cette enfant, cette petite vague, sa mère l’appelle Trésor. Au pied de ses dessins, Trésor twiste et illumine son quotidien, court avec les mouettes, fait des bisous guéritout, balance de la couleur et des offensives de câlins, karatékate les nuages noirs. En fouillant l’abyssale absence de sa mère, l’enfant bascule dans un océan initiatique où les rencontres du fond marin la ramèneront à la surface, légère et fortifiée.

A la poursuite de l’oie sauvage

A la poursuite de l’oie sauvage

C’est l’histoire d’une petite fille qui entame un voyage pour retrouverl’oie à la belle tache noire – l’oie qu’elle avait surprise au village, avantque celle-ci ne s’envole.
Dans notre histoire, chacun cherche aussi quelque chose : le propriétaired’un manège parisien cherche son éléphant blanc, le père cherche sa fille etl’histoire s’est oubliée elle-même. Ensemble, les trois hommes trouveront
quelque chose : la piste de la petite fille qui, en plein road movie, trace saroute à travers la prairie des animaux sages au pays des oies sauvages. Leshommes racontent alors les unes après les autres les rencontres de la jeune fille avec les animaux. Celle avec le lion, par exemple, paisiblement allongé aux côtés de l’agneau ; ou celle avec le serpent rusé, qui ne fait que siffler le mal à l’oreille de tous ; ou encore celle avec le léviathan, que Dieu garde auprès de lui pour s’amuser : puis celle avec Pégase, qui connaît tous les pays du monde et sur le dos duquel seuls les poètes et les enfants ont le droit de monter.

C’est l’histoire d’un départ, d’un Coming-of-Age, accompagné par l’amour par un père qui retrouve sa fille et par la même occasion, apprend à la laisser partir. Outre l’histoire, les protagonistes trouvent autre chose : le chemin du « je » vers le « tu » et la réalisation que la recherche du monde contient le monde lui-même, que celui-ci est compréhensible, négociable et modifiable lorsqu’il est commun.

​« À la poursuite de l’oie sauvage » est une pièce de théâtre pour enfants à partir de cinq ans basée sur la fable de Hannah Arendt « Les sages animaux ».

Alberta tonerre

Alberta tonerre

On l’appelait Alberta Tonnerre. Le sol tremblait sur son passage, les arbres de la forêt se fendaient autour d’elle. Elle connaissait l’amour et la foudre. Plus tard, l’Alberta s’est préparée pour le Grand Voyage. Elle a rétréci paisiblement. Puis, elle a disparu. Partie pour de bon.

Sur scène, une forêt, des marionnettes, un cochon. Frère et sœur aussi dans la vraie vie, Chloé et Valentin Périlleux fusionnent leurs outils et talents pour nous raconter, en mots et en images, leur grand-tante Alberta.

L’histoire prend cœur au sein d’une nature sauvage qui prend vie et évolue sous nos yeux. Car chez l’Alberta, c’était la forêt, elle entourait toute la maison. Partout des fougères, des fraises des bois, de grands arbres. La forêt, à perte de vue…

Mêlant souvenirs réels et fantasmés, « Alberta Tonnerre » est une histoire de famille et de transmission de valeurs. C’est une ode à l’Amour, à notre attachement les un·e·s aux autres, à la vie, à la mort, à la fragilité.

Ballon bandit

Ballon bandit

Quelques vinyles de David Bowie et un ballon jaune suffisent à Pierre-Paul Constant pour transformer la solitude en une expérience poético-pop-rock rafraichissante.

Avec eux, il invente des danses nouvelles, des liens improbables et forts, des sensations vibrantes.

Quand il joue avec ballons et bulles, ce hors-la-loi aux muscles tendres ne manque pas d’air.

Avec lui, les plus jeunes n’auront qu’une envie : lâcher le cordon !

Mike

Mike

« On dit souvent de moi que je ressemble à quelqu’un. Parfois, c’est quelqu’un que je connais, parfois non. Parfois c’est quelqu’un de célèbre. Quand je regarde quelqu’un dans les yeux, j’ai l’impression qu’on se ressemble. »

Mike a comme point de départ une réflexion personnelle et plurielle sur les effets du regard des autres sur soi.

Mike est un solo de Colin Jolet qui se déploie à la lisière de la danse et du théâtre. Ici, la parole s’invente d’autres espaces d’émergence, la pensée se donne à voir, le corps s’exprime. Entre luttes joyeuses et tentatives parfois vaines, petites et grandes victoires, Mike nous invite à un voyage intime, poétique, drôle parfois, sensible souvent.

À la croisée de ce que l’on rêverait d’être et de ce que les autres nous renvoient, le spectacle interroge les notions d’identité, de liberté et de désir de reconnaissance.

Tarag

Tarag

Que veut donc dire « Mongol ! », insulte jetée dans la cour de récréation ? Dans un désir impérieux de comprendre, Ludovic se jette à corps perdu dans tous les livres et dictionnaires qui peuvent lui apporter une réponse. Un horizon inattendu s’ouvre à lui : les grandes steppes, Gengis Khan, les chevaux sauvages !

Il va se glisser à la surprise générale de son entourage dans une nouvelle peau : celle d’un jeune garçon mongol.

Mais ce n’est pas si simple de transformer sa chambre en yourte et de ne manger que de la viande et des laitages. Et surtout, ça ne plaît pas à tout le monde ! Ses lectures vont lui donner la force de s’affirmer, et sortir du harcèlement dans lequel Fabrice et sa bande l’emprisonnent.

Norman c’est comme normal, a une lettre pres

Norman c’est comme normal, a une lettre pres

Norman est un petit garçon de 7 ans assez banal, mais il aime porter des robes. Dans le jardin, plus il tournicote, plus ça vole, plus c’est chouette. Un jour, il reçoit l’autorisation d’aller en robe à l’école… Les trajets scolaires ne seront alors plus tout à fait ordinaires et se transformeront en une descente abyssale dans on ne sait pas quoi et c’est pourquoi on dit une descente aux enfers, car dans la case enfer on peut tout mettre.

À travers l’anecdote du vêtement, NORMAN c’est comme normal, à une lettre près questionne joyeusement le rapport à la norme, l’acceptation de la différence et les codes culturels d’appartenance aux genres. Jamais didactique, encore moins moralisateur, le spectacle privilégie l’humour, la danse, les jeux de mots et de narration.

NORMAN c’est comme normal, à une lettre près est une création pour les enfants et toute la famille, d’après le spectacle PINK BOYS & OLD LADIES, réécrit par Marie Henry et mis en scène par Clément Thirion.

Une ouïe inouïe

Une ouïe inouïe

André Borbé vous invite à venir découvrir son univers drôle et tendre, poétique et truculent, dans un « seul en scène » qui fait la part belle à la technologie et qui ne manquera pas de vous surprendre ! Pour cette nouvelle création, le dynamique chanteur belge est une fois de plus en phase avec son temps : il a choisi pour tout instrument des tablettes numériques qu’il manipule avec une remarquable aisance, produisant une palette de sons très recherchée. La voix naturelle, sans micro ni artifice, joue la proximité. L’artiste pianotant, tapotant, glisse les doigts sur ses écrans pour interpréter de courtes chansons à la bonne humeur communicative.

Dans les bois

Dans les bois

Au son du violoncelle, commence une balade poétique et sensitive dans les bois. Au coin d’un arbre ou d’une feuille, nous y rencontrons cerf, coccinelle, renard et autres habitants. Les dimensions se mélangent, le minuscule devient géant. La pluie et le vent nous emportent, alors nous chantons. Nous plongeons dans la nature et le rêve pour une exploration tout en musique et en douceur.
Les apparitions et disparitions des animaux, le chant d’une feuille morte ou la danse d’un papillon, sont autant de tableaux accessibles et favorables à l’éveil de l’imaginaire du jeune enfant.

La méthode du Dr. Spongiak

La méthode du Dr. Spongiak

Aucun doute, l’exquise Loïse a le génie de la sottise. Quand fera-t-elle preuve de raison ? Dimanche – le 18 mai de cette année 1930 –, il faut que l’impossible enfant soit raisonnable, polie et présentable car la soirée s’annonce très… royale.
Promptement, la fillette est emmenée chez un certain Dr. Spongiak. Très vanté à la radio, il semblerait que ce génial inventeur, à la pointe de la technologie, ait la solution pour que fleurisse l’âge de raison. L’histoire de Loïse, fillette de sept ans, vivant au temps des années folles, est une aventure intime telle que chacun et chacune peut en vivre en grandissant. Par le biais des images animées et d’une fiction plutôt loufoque, le spectacle parle avec humour du regard que parents et enfants peuvent parfois porter les uns sur les autres.

Comme la pluie

Comme la pluie

C’est incroyable, non ? Qu’il y a 25 ou 30 000 ans, des hommes, des femmes aient réalisé des dessins sur les parois de grottes dans lesquelles ils·elles sont passé·e·s…, et que la falaise au-dessus de la grotte se soit effondrée, enfermant des chefs d’œuvre, les protégeant du vent, du froid, des animaux, des hommes pendant des millénaires.
Et nous, qu’aurions-nous envie de laisser, que des spéléologues pourraient découvrir dans 25 ou 30 000 ans ?
Moi je crois que je laisserais quelques photos que j’ai faites ou des dessins, un poème peut-être. Oui, je crois que je laisserais des choses comme ça…, des choses inutiles…, comme la pluie.

“Comme la pluie” explore les plaisirs de la création et jette les ponts entre arts de la scène et arts plastiques. Sur le plateau, la parole se fait rare et laisse la place au trait. Sous les yeux intrigués et fascinés des spectateur·rice·s, le comédien dessine, gribouille, efface, recommence, transforme et partage avec le public le plaisir des choses simples et sans doute essentielles.
Un spectacle captivant qui se regarde comme une exposition en constante évolution.

Un Silence ordinaire

Un Silence ordinaire

D’abord, il y a Clara, qui voudrait bien que son père ne soit pas “comme ça”. Il y a aussi Leila qui voudrait passer une soirée sans “penser à ça”. Et puis, il y a Alexandre qui a retrouvé la joie de vivre depuis qu’il a arrêté “cette chose-là”. Et Jérémy qui ne sait pas comment sauver sa mère de “ce truc-là”. Enfin, il y a Janine qui respire depuis qu’elle a accepté qu’elle ne pouvait rien changer à “ça”. Il y a moi aussi, Didier, qui cherche comment parler de “ça”. Raconter les histoires des autres, c’est aller vers l’autre, mais aussi tenter de se rapprocher de la sienne. Suivant la voie du théâtre documentaire, Un Silence ordinaire, nous propose de partager, dans une narration simple et sincère, des récits de vies liés à l’alcoolisme. Symbole de convivialité, de fête et de plaisir autant que signe de maladie, de rejet et d’isolement, qu’est-ce que l’alcool nous dévoile de nous-même et de notre société ?

Une ouïe inouïe

Une ouïe inouïe

Drôle et tendre à la fois. André Borbé est bien en phase avec son temps et son public puisqu’il a choisi d’être musicalement accompagné de tablettes numériques qu’il manipule avec une remarquable aisance, produisant une très recherchée et étonnante palette de sons. Le set est entièrement acoustique, sans micro, la voix chaude et rugueuse du chanteur jouant la proximité. L’artiste pianote, tapote, glisse les doigts sur ses écrans, s’amusant comme un enfant et créant d’inattendus et « inentendus» arrangements, tout en nuances, pour de courtes chansons poétiques ou humoristiques à la bonne humeur communicative.

ALICE

ALICE

La compagnie artéfa revisite la bande son de quatre dessins animés issus des Alice Comedies de Walt Disney.

Le souhait dans cette création est d’explorer un cinéma d’animation moins connu de Walt Disney et d’en faire une œuvre globale entre cinéma, musique et décor. La musique est le lien entre les trois arts, elle permet au décor de s’animer au gré́ des tableaux visuels, elle souligne les images des films utilisés.
Alice, personnage principal, évolue dans un monde de toons avec lesquels elle partage des aventures burlesques, entre rêve et réalité́. Grâce à ce procédé́ visuel, qui mêle animation et prise de vues réelle, la fillette, tantôt joueuse de flûte, pêcheuse sur la banquise, exploratrice ou équilibriste dans un cirque, vit des situations que seul le dessin animé autorise.
Installé autour d’un cube flottant de 2,5 mètres de haut par 2,5 mètres de large, le public vivra une immersion complète dans l’univers du film d’animation.

Mundo Mamemo

Mundo Mamemo

C’est l’histoire en chanson, en cartoon et en deux langues (Français-Espagnol) de Lydia partie en voyage sur la planète MAMEMO. S’accompagnant tour à tour au piano, à la guitare, à l’accordéon ou au ukulélé, Lydia donne des couleurs latino à son pétillant récit. Sur scène, elle est accompagnée de trois grands écrans de toile tendue comme des voiles sur lesquels sont projetés les dessins animés.

Les chansons parlent de la peur du noir, des matins pas rigolos quand il faut se lever tôt, d’être «capable tout seul», de conduire une voiture, de manger du chocolat, de vivre pieds nus, de parler à son doudou ou d’aller nager à la piscine avec ses parents…

Les couleurs graphiques et musicales sont chaudes et intenses et mettent à l’honneur les grandes joies et les petites peines des enfants. Celles-ci ne sont pas si éloignées de celles des adultes!
L’enfance est un pays dans lequel nous avons tous voyagé…

10:10

10:10

10:10, c’est l’heure de la récré. La cour d’école devient alors pour quelques minutes le territoire de tous les possibles. Trois danseurs et un batteur se lancent dans un tourbillon de jeux rythmés et chorégraphiés. Une danse contemporaine jeune public exigeante, percutante qui nous emporte dans cette joyeuse tranche d’enfance.

«Et si tous les enfants dansaient tout le temps? Et si la cour était une scène aux danses entrecroisées?»

Dans la cour, ce microcosme à la fois opaque et familier, les enfants s’organisent entre eux, (s’)inventent, luttent ou se replient. L’espace grouille et fourmille d’actions, de sons et de sensations.

Ravie

Ravie

Adaptation très libre de « La chèvre de Monsieur Seguin » d’Alphonse Daudet.
Fable où s’opposent enfermement et liberté, sécurité et danger.

Une nuit, en cachette, Blanquette est emmenée chez Seguin. Elle découvre une maison, un enclos, une étable, un Seguin ultra protecteur, et un chœur de six chèvres fantômes qui viennent la visiter pour lui raconter des histoires. Blanquette est prise entre le quotidien ronronnant de son maître, son amour solaire débordant et les aventures nocturnes très crues, contées par ses aînées. Ce loup si beau, cette montagne si belle, est-ce qu’on ne pourrait pas y goûter un peu ? Est-ce aussi dangereux qu’on le dit ? Et rester enfermée, est-ce que ça ne peut pas tuer ?
« On ne peut pas passer toute sa vie à avoir peur » crie Blanquette à Seguin. La Montagne s’impose. Tout n’est plus que joie, enthousiasme, éblouissement. L’aventure commence…

Les dits de nul et de tous

Les dits de nul et de tous

Plongée dans la tradition orale du conte guinéen en compagnie du porteur d’histoires Mohamed Sylla et de la balafoniste Yéli Guinée.

Sur scène, le conteur guinéen Mohamed Sylla accompagné par Yéli Guinée au balafon, créent l’univers de la Saga et se transforment en témoins, pour raconter, faire voyager, découvrir, danser, chanter, rire.
De l’univers de la brousse à la politique coloniale, ces fables illustrent la conscience en mouvement de la civilisation villageoise des populations guinéennes.
Comptines, randonnées, contes d’animaux, contes facétieux ou merveilleux, contes de mensonges ou de sagesse: le conte guinéen, tout un art.

Suzette Project

Suzette Project

Spectacle à hauteur d’enfant qui interroge la vision de la famille et de ses différents modèles. Des vidéos documentaires se mêlent au jeu théâtral et gestuel afin de découvrir, à travers un gang de mômes rugissants, les méandres de la diversité, l’ouverture à la tolérance, la naissance de la résistance.

Suzanne, fan d’Al Pacino et des tigres de savanes, a une maman et une mamoune.
Suzanne a aussi une best friend forever, Alice, dont les parents sont divorcés.
Dans la cour de récré, elles partagent leurs rêves d’aventures et font des plans sur la comète.
Mais tout bascule le jour où on vole et déchire en mille morceaux le poème que Suzanne avait écrit pour ses deux mamans. Elle se lance alors dans une grande cyber-enquête qui deviendra le «Suzette Project».

Grou !

Grou !

L’histoire d’un enfant d’aujourd’hui. Voyage savoureux dans un théâtre physique et magique: truffé d’astuces, de détournements d’objets, de rebondissements. Une invitation ludique à connaître son passé pour construire son futur. À vivre en famille.

Charles fête son anniversaire seul dans sa cuisine et fait un vœu en soufflant ses bougies, rituel initié par sa grand-mère. Son souhait: grandir plus vite. Le résultat: Grou! Le dialogue se noue petit à petit et Charles comprend que Grou n’est pas qu’un drôle de sauvage mais pourrait bien se révéler être un très lointain ancêtre capable de lui faire traverser les Âges…

La Berma, Rachel et Moi

La Berma, Rachel et Moi

Sur scène, un homme et une femme explorent un monument de la littérature mondiale – « À la Recherche du temps perdu » de Marcel Proust – et partagent ce qu’ils y trouvent qui a trait au théâtre. Lui, toujours extérieur, toujours Narrateur, toujours spectateur : fasciné d’abord par l’Actrice, puis à travers elle par la représentation, le lieu du théâtre, le jeu social qui l’entoure. Elle, éternelle et unique Actrice, mais aussi dédoublée entre deux actrices concurrentes qu’opposent leurs carrières, mais aussi leur conception du théâtre, et leur vision de ce qu’est « le jeu », entre incarnation et distanciation, entre mimésis et modernité.

Dans la recherche de ces deux corps, flanqués d’autres corps postiches – ombres, projections ou mannequins – et du corps collectif du public présent, se révèle peu à peu, non seulement ce qui nous fascine au théâtre, mais aussi ce qui nourrit plus généralement notre « empathie », ce mouvement de l’âme qui nous met à la place de l’autre. Car c’est bien ce moteur fondamental de notre humanité que cultivent les acteurs dans leur travail, et que nous activons comme spectateurs pour les regarder.

La Famille Handeldron

La Famille Handeldron

Les triplés de la famille Handeldron vous invitent dans un camping improvisé. Ces trois baroudeurs vont vous raconter l’incroyable histoire du loup végétarien, les aventures du monstre rikiki ou encore la grande évasion du Doudou! Un road-trip musical pour petites oreilles bien aiguisées.

Le concert de la Famille Handeldron est une invitation à revivre sur scène un périple, un voyage initiatique dans lequel le trio se retrouve confronté à plusieurs épreuves, à vivre de nouvelles expériences, à sortir d’un terrain connu qui leur permettent de se dépasser à travers leurs aventures.

Faire l’école aux grands singes

Faire l’école aux grands singes

Une conférence-spectacle ludique et décalée qui interroge l’ennui du corps en classe.

Une éthologue * débarque dans une classe. Voyant avec désespoir les forêts tropicales disparaître, elle s’inquiète du sort qui sera fait aux grands singes une fois que leur habitat ne sera plus. Vu leur intelligence, ils finiront peut-être par venir dans les villes pour cohabiter avec les humains. Mais si c’est le cas, il y a fort à parier qu’ils décident également d’intégrer les écoles. Pourtant une question se pose : au sein même de cette école, que faire du corps des grands singes si on ne parle qu’à leur tête ? Si le corps des grands singes s’ennuie, une punition suffira-t-elle à maintenir la discipline en classe ?

Système 2

Système 2

Une comédie désopilante, rondement menée par un duo de comédiens pétillants qui fera rire petits et grands.

Ils sont deux à s’en occuper.
– Oui, chef, tout va bien.
Trier, classer, caser.
– Oui, tout va bien.
Briquer, lustrer, tamponner.
– Oui, chef, tout va bien.
– Y a un intrus, vous l’avez vu ?
– Heu… Non.
– Sautez-lui dessus !

Chacun son rythme

Chacun son rythme

Petit cours d’éducation à la vie relationnelle, affective et sexuelle, l’air de rien.

Bienvenue à cette formation d’une heure durant laquelle Gustave et Véronique vous révèleront tout ce que vous devez savoir sur l’utilisation de l’Appareil d’Échange Jouistique et de Développement Génotype, communément appelé AEJDG. Illustrations à l’appui, nos deux conférenciers passeront en revue différents problèmes que l’on peut rencontrer lors des premières utilisations, ils évoqueront les nombreuses combinaisons envisageables et répondront à des questions qui se posent fréquemment…

Avec sa métaphore absurde de la sexualité, Chacun son rythme, pose un regard décalé, drôle et tendre sur les relations amoureuses.
Un cours d’éducation sexuelle au théâtre, tout en second degré, qui désamorce en douceur et humour, une foule de questions taboues et qui souligne l’importance du respect de l’autre.

Bon débarras !

Bon débarras !

C’est la meilleure des cachettes, le débarras, sous l’escalier. Dans cette maison, de 1900 à nos jours, des générations d’enfants s’y sont planquées. Dans une chronologie bousculée, les histoires de neuf d’entre eux (marionnettes-enfants plus vraies que nature) nous font traverser un siècle d’Histoire. Un bijou de manipulation, une rêverie sur l’espace et le temps, qui invite à partager ses souvenirs d’enfance.

Dans le placard, le débarras, là, sous l’escalier, le temps passe, les enfants se succèdent.
Des années les séparent, pourtant leurs jeux se ressemblent.
Leurs époques diffèrent, mais leurs émotions se ressemblent.
Leurs modes de vie évoluent, mais leurs aspirations se ressemblent.
Chaque enfant est unique et chaque enfant se ressemble.
Le spectateur est le témoin privilégié de leurs moments de complicité, de secrets partagés, d’interdits transgressés.

Bon débarras ! est un spectacle qui célèbre nos enfances, celles de nos parents, de nos grands-parents, des parents de nos grands-parents…

Pilleta Remix

Pilleta Remix

Pilletta ReMix est une fiction radiophonique live.
C’est un conte initiatique qui voit son héroïne braver tous les dangers d’un monde qui lui est inconnu, le monde des adultes, pour sauver sa grand-mère malade.
C’est une histoire à écouter et à voir, pour découvrir les coulisses d’une création radiophonique ; une fable noire et pourtant drôle qui se joue des peurs d’enfants et du monde des grands.
C’est une performance d’acteurs, bruiteurs, électro-musiciens, mixeurs qui donnent vie à 13 personnages sous les aléas du direct.

L’Histoire d’une longue journée

L’Histoire d’une longue journée

Un spectacle pétillant et poétique pour fêter Saint-Nicolas en famille.

Dans le plus beau des mondes, où tout est pour le mieux, Avi et Iva se préoccupent essentiellement de faire régner l’ordre établi pour que tout soit toujours aussi beau qu’hier. Il y fait beau et propre, tout est harmonieux, on s’y sent bien. Leurs journées sont rythmées par de doux rituels. Mais le jour où Plug arrive, leur vie confortable est soudainement perturbée. Difficile de changer ses habitudes et d’accueillir un nouveau venu, si différent…

Iva, Avi et Plug invitent les spectateurs chez eux, dans leur petit monde fleuri. Avec peu de mots, mais avec beaucoup de joie, tout en danse et en musique ils nous racontent L’Histoire d’une longue journée qui leur révélera la richesse du partage et de la reconnaissance de l’autre, tel qu’il est.