2023

Crache ! Physiologie d’une langue encombrée

Crache ! Physiologie d’une langue encombrée

Crache ! est une traversée, un trajet. Celui d’une langue empêchée qui cherche à s’exprimer librement.

Mettant en jeu des plaques miroir, des plantes tropicales et des masques, une femme imagine, dans une sorte de rituel théâtral, un voyage retour en avion à l’île de la Réunion où elle est née.
Elle cherche à cerner l’origine de son rapport complexe à la langue créole, une langue qu’elle a du mal à parler alors même qu’il s’agit, avec le français, de l’une de ses langues maternelles. Convoquant ses souvenirs d’enfance et d’adolescence dans l’île, elle retrace les épisodes clés qui ont contribué à la couper de cette partie de son identité, sa langue créole, une langue étouffée qui, du fond de sa gorge gratte et cherche un passage par lequel rejaillir.

Pieuvre 1

Pieuvre 1

Sous forme d’enquête brassant le plus largement possible, Pieuvre 1 explore à partir d’un fait divers – à moins qu’il ne s’agisse d’un événement dit « tragique » – les articulations entre l’intime, l’historique et le politique.

« Je ne sais pas quel serait le début. Peut-être est-il biographique. Peut-être est-ce un inventaire. Simple, objectif. Une liste d’objets qu’on aurait sauvés d’un naufrage. Peut-être faut-il avant tout décrire le paysage à l’instant T… »

L’objectif de cette sorte d’enquête, est de sortir le fait divers de son caractère individuel et de trouver ses ramifications intimes, historiques et politiques. Cette recherche ne se prive d’aucune digression. Françoise Bloch ne s’empêchera pas d’explorer toutes les pattes de la pieuvre qui s’offrent à elle.

Pieuvre 1 est la première partie d’une future création déambulatoire (création prévue pour 2025).

La Salope du Village

La Salope du Village

Avons-nous un besoin compulsif, si profond, si archaïque et intergénérationnel, qu’il faille à tout prix le soulager en crachant sur quelqu’un ? Et si tel est le cas, en quoi la femme dite “salope” représente la cible parfaite ? Que cherche-t-on à punir absolument chez cette fille “trop” sexualisée ?

Pierrick a grandi là où une fille qui avait l’audace de montrer le moindre signe de désir sexuel était une « salope ». Il a pourtant grandi entouré de gens « biens », ouverts et tolérants. Ce paradoxe, ce constat, qu’il observe encore aujourd’hui, c’est l’objet de sa recherche.

Fast

Fast

Spectacle documentaire et poétique à destination des adolescent•e•s, FAST s’intéresse à une thématique à la fois universelle et intime : la fast fashion.

Sans moralisation ni culpabilisation, le spectacle questionne l’ambiguïté de notre mode de consommation du vêtement et interroge notre aveuglement (in)conscient face à ces modes de production anti-sociaux et anti écologiques. Au-delà de ces aspects rationnels, FAST adresse aussi notre rapport intime au vêtement, au plaisir qu’il apporte pour soigner son apparence. Nous abordons comment les marques et la publicité jouent avec ce plaisir en créant chez nous un désir constant de consommation, de nouveauté.

La Reine de Vinise

La Reine de Vinise

Le jour où un magazine de développement personnel a déclenché la guerre, personne n’était préparé.

Ni le roi de Chichi, complètement mégalo qui a tout compris de travers. Ni la reine de Vinise, qui a plus d’un tour dans son sac. Ni cette toute petite fille de 6 ans qui en découvre l’histoire dans ce très très grand livre, presque plus grand qu’elle. Ni vous, chèr.e.s spectateurices, car oui c’est grâce à vous et à vos choix que cette histoire va se raconter !

La reine de Vinise a le pouvoir de transformer la violence en quelque chose de beau et simple : les rencontres, la musique, la danse, la bonne bouffe, les déguisements. La fête. Ce n’est pas se mettre des œillères, c’est regarder ailleurs et vivre autre chose.

Fruit d’un arbre

Fruit d’un arbre

Dans le cadre des journées de l’édition théâtrale de la Chartreuse, Centre National des écritures du spectacle.

Un jeune homme est enfermé, sans n’avoir plus aucun repère, et nous parle. C’est le fils qu’un dictateur destinait à sa succession et qui s’y préparait. Passant beaucoup de temps sur les réseaux sociaux, il a fini par côtoyer le bas peuple et a, un jour, osé demander à son père de lâcher du lest. S’en est suivie une descente aux enfers qui l’a conduit dans ce lieu clos d’où il s’interroge, tentant de ne pas sombrer dans la folie.

 

Le texte a été édité en juin 2023 par les Editions Espaces 34.

Le prix Jo Dekmine

Le prix Jo Dekmine

Jo Dekmine a dirigé le Théâtre 140 à Bruxelles pendant plus de 50 ans. Il était un programmateur audacieux, un découvreur de talents. Le Conseil d’administration du Théâtre des Doms a voulu célébrer sa personnalité hors du commun en créant un prix qui distingue un·e artiste de la Fédération Wallonie-Bruxelles et qui donne de la visibilité à ses propositions artistiques émergentes et innovantes. Le Prix Jo Dekmine consiste en une semaine de découverte du Festival d’Avignon. Le·la lauréat·e est invité.e au plus grand festival francophone de théâtre du monde. L’occasion lui est ainsi donnée de découvrir des univers artistiques et des personnalités de la diffusion des arts de la scène, de mettre un pied dans la curiosité et la mobilité et de présenter un de ses projets.

Castélie Yalombo Lilonge est une artiste belgo-hispano-congolaise née et résidant à Bruxelles. Elle est diplômée de l’ULB ainsi que d’un Master de l’Institut Supérieur des Arts et Chorégraphies de l’ArBa-EsA en 2020. Sa pratique artistique se situe à l’intersection de différents champs : la chorégraphie, l’écriture poétique et l’installation. Les questions relatives à l’identité, l’altérité et les modes de relations, ainsi que le statut de sujet/objet du corps, opèrent comme les fondements et structures de sa pratique. Elle a collaboré comme performeuse et danseuse avec les artistes Clément Thirion (2016), Fabian Barba (2017), Ingrid Midgard Fiksal (2019), Faustin Linyekula (2019), Louise Vanneste (2021), Emilienne Flagothier (2023). Sa participation au travail de Faustin Linyekula a contribué à la sensibiliser aux questions décoloniales, et plus particulièrement aux nécessités d’une réarticulation des récits de nos identités dans le grand maillage des Histoires oubliées, confisquées, cachées et dominantes. Depuis 2018, elle travaille à la création de plusieurs performances, le plus souvent en solo ou en duo. Elle crée son premier solo chorégraphique, Water, l’atterrée des eaux vives en mai 2022 au Kunstenfestivaldesarts à Bruxelles.

Son dernier projet

Retrouvez un extrait de sa performance « Water, l’atterrée des eaux vives » le 18 juillet au Théâtre des Doms.
Une invitation à sinuer tel un cours d’eau,  le long des récits, des mémoires et des territoires jouant son corps, comme suspendu, entre le regard des spectateur.ices et sa propre subjectivité.
Son corps, cet objet qui dépose, malgré elle, des histoires de dominations, de déplacements, d’exils et d’espoirs. L’installation de céramiques et le travail sonore interviennent chacun comme différents partenaires de plateau, assurant la résonance torrentielle du magma fragile et violent de l’identité.

Dominique toute seule

Dominique toute seule

Comment chanter sa propre mélodie à pleine voix quand elle ne s’accorde pas avec celle du monde ?

Dominique toute seule nous emmène aux côtés d’une femme qui se sent devenir transparente. Discrètement accompagnée de son ange gardien, Dominique sillonne les chemins d’une forêt et entre en dialogue avec les éléments. Elle reprend doucement corps au gré des rencontres, des jours, des nuits et des mélodies qui l’entourent.

Sur un large plateau à l’épure délicate, deux comédien.ne.s nous transmettent – par le biais de l’ombre, du chant et avec un humour improbable – la polyphonie du vivant, des petites choses du dehors qui donnent goût à la vie. La vie de solitude et de précarité de Dominique devient, sous l’écriture et la mise en scène de cette jeune compagnie, une magie de résilience et de vitalité.
Le parcours d’un être, de sa disparition à sa réapparition, une flamboyance sensible et extrêmement touchante pour tous les âges.

Je crois que dehors c’est le printemps

Je crois que dehors c’est le printemps

Oublier. Se souvenir. En italien on dit dimenticare et ricordare. Les étymologies de ces mots sont mente, tête et cuore, coeur. Quand tu oublies, tu dimentichi. Tu fais sortir de ta tête. Quand tu te souviens, tu ricordi. Tu ramènes à ton coeur.

Mère de famille aimante entourée d’un mari attentionné et de leurs adorables fillettes, Irina se glisse dans la douce quiétude de l’existence jusqu’au jour où la tragédie vient tout anéantir… Si Gaia Saitta et Giorgio Barberio Corsetti s’emparent de cette histoire vraie, c’est moins pour la restituer que pour regarder au-delà, pour capter son souffle de résistance. Puissante d’un droit au bonheur qu’elle doit se réapproprier, Irina se livre dans toute son humanité, avec une beauté presque scandaleuse.

Gaia Saitta, seule en scène, solaire, impressionnante de justesse, donne corps aux émotions d’Irina et transforme la scène en lieu de complicité faisant de nous, plus que des témoins, des acteur·ices d’un parcours de résilience, redonnant au plateau de théâtre toute sa force ancestrale de concorde et de partage des douleurs et des bonheurs singulièrement humains.

Méduse·s

Méduse·s

Dans un univers plastique et audiovisuel, La Gang réécrit le mythe de Méduse en questionnant l’héritage patriarcal de notre société.

La version la plus connue du mythe antique de Méduse nous raconte comment le héros Persée parvient à tuer la “Gorgone”, ce monstre féminin à la chevelure de serpents qui a le pouvoir de pétrifier quiconque la regarde. Mais Méduse, c’est aussi l’histoire d’une femme qui a été transformée en monstre après avoir été violée.

Méduse.s s’approprie ce récit fondateur du patrimoine culturel afin de l’inscrire dans un matrimoine à reconstruire. Sur scène, une puissante atmosphère sonore et visuelle se crée en direct à l’aide de smartphones, de micros, de corps et d’eau. Les passerelles avec notre époque sont convoquées à travers des témoignages de femmes victimes de violences sexuelles qui viennent résonner comme autant de « Méduse » possibles. Le réel côtoie la fiction dans cette flamboyante histoire, ce parcours émaillé de rencontres salvatrices, émancipatrices et réparatrices.

Marche Salope

Marche Salope

« Si vous voulez éviter de vous faire violer, il faut éviter de s’habiller comme une salope. » : telle est la déclaration ravageuse d’un policier canadien en 2011 dont a découlé la marche de protestation SlutWalk ou «Marche des salopes». C’est le point de départ du spectacle de Celine Chariot. Un spectacle sonore et documentaire, comme acte de résistance poétique.

Une femme, sans un mot, déplace des objets qui petit à petit font sens et donnent à sentir et penser la mémoire traumatique. Elle déploie sur la scène avec son talent de femme des arts plastiques et de la photographie, des signifiés et des signifiants soulignés parfois par une voix off, comme un dialogue dans l’esprit d’une victime, rendu audible.

Il est question de la mémoire traumatique de victime de viol. Un évènement personnel dévastateur que vivent de nombreuses femmes qui un jour se réveillent d’une torpeur protectrice, pour réaliser de quelles atrocités elles ont été les victimes. Il est question de résurgence et de parcours mémoriel, de réparation aussi, tout cela, évoqué par la présence d’une femme artiste armée de mots et d’images, jouant une partition aux limites de l’installation plastique et de la performance théâtrale.

Angles Morts

Angles Morts

Pour avancer, il faut bondir sur le ring, se battre, prendre des coups, les encaisser, les esquiver, perdre et gagner. Si donc en tant que meuf, en tant que gouine, en tant que noire ; si donc en tant que gouine noire congo-belge, beaucoup de temps se perd en petites négociations intérieures avec la norme, Joëlle Sambi rit et monte sur scène avec la meute des siennes. Elles rendent coup sur coup, fendent les jougs et tentent de faire maison ou, à défaut, d’entendre raison.

Avec Angles Morts, l’autrice et performeuse interroge la possibilité de communauté en dépit de nos inconciliables oppositions. A coup de krump, de musique électro et de boxe, elle crée un spectacle comme une ritournelle, un mantra, une lutte en continu. Parce que la radicale nuance. Parce que les violences. Parce que la mesure et l’excès sont toujours politiques.

In English Please

In English Please

Un programme intensif pour maîtriser l’anglais en un temps record !

Le spectacle nous plonge dans une salle de classe avec pour seul mot d’ordre « in English please ». Les élèves devront faire face aux incompréhensions et quiproquos tout en tentant d’éviter le drame. Un parcours linguistique qui échappe au raisonnable, dont l’ambition revendiquée est celle de provoquer le rire de la jeunesse. Une méthode garantie fun pour devenir le king ou la queen de l’anglais à la rentrée, c’est maintenant !

Voie, Voix, Vois

Voie, Voix, Vois

Le mot voie V.O.I.E. désigne une route faisant la liaison entre deux endroits, ou un chemin.
Le mot voix V.O.I.X. désigne l’ensemble des sons émis par les cordes vocales.
Le mot vois V.O.I.S. est la conjugaison du verbe voir à la première et à la deuxième personne du singulier : je vois, tu vois.

Dans Voie, Voix, Vois les hiérarchies sont questionnées et chamboulées. La performance prend la forme d’un trio collaboratif entre un artiste pluridisciplinaire porteur de handicap (Saaber Bachir), un musicien (Antoine Leroy) et un performeur (Gaël Santisteva).

Au travers du traitement de la voix et de l’art de la ventriloquie, le trio souhaite ici explorer des questions de légitimité, de pouvoir et de liberté, de soumission et de contrôle. À l’aide d’une colonne de sound system, ils déconstruisent les attentes pour laisser place au libre arbitre et à la marge. Une invitation à prendre le temps d’écouter et assister à un dialogue absurde et fantasmé entre trois personnes qui décident de ne pas considérer les différences qui pourraient extérieurement les stigmatiser.

Y’a brûler et cramer

Y’a brûler et cramer

Y’a des pierres, des éclairs, un volcan. Camille fend le bitume en autostop et se met à l’écoute de ses désirs ardents.

Camille, jeune femme cis de 30 ans, prend feu de l’intérieur. Sans rien dire à personne, elle part en auto-stop, son enregistreur à la main, et traverse le territoire franco-belge jusqu’à la montagne. De voiture en voiture, Camille recueille les histoires intimes des conducteurices qu’elle rencontre. Ces échanges l’aident à se mettre à l’écoute de son propre corps et à se réapproprier le territoire. Elle finit son voyage à Pierrefeu, dernier village au bout de la route, où elle y découvre une pierre oxydée. brûlée ? cramée ?

À la vitesse de l’A7, Y’a brûler et cramer interroge nos corps, nos cicatrices et nos feux ardents.

Beat’ume

Beat’ume

Un voyage au sein de l’urbain par deux jeunes femmes en quête de sens, entre autodérision, militance et vibes Hip-Hop bien trempées..

Dans une forme mêlant Slam, théâtralité, musique Hip-Hop et Rap, Beat’ume nous confronte à deux jeunes femmes qui errent dans les rues de la ville et dénoncent à coups de punchlines, sillonnant les milieux, bousculant les codes. Deux voix très immergées dans le parler urbain : un parler imagé, drôle, “cash”, cynique, qui remue, entrecoupé de fulgurances poétique.

Par la narration de leur errance, notamment en scooter dans la ville, le duo se frotte à plusieurs réalités sociales : le harcèlement de rue, les discriminations de genre, le militantisme, les manifestations et actions féministes, le rapport à la justice, le caractère cosmopolite de Bruxelles, la chaleur des scènes Hip-Hop, les obstacles et travers de la vie d’artiste. Une forme bien ancrée dans les préoccupations, l’énergie et la tchatche d’une jeunesse actuelle.

Simple

Simple

À partir d’un vocabulaire chorégraphique volontairement restreint, économe, Ayelen Parolin lance trois interprètes dans un étonnant jeu de rythme et de construction, à la fois répétitif et toujours mouvant, sans cesse redistribué, restructuré, ré-envisagé.

Un jeu dont l’inachevé et le recommencement seraient les règles de base. Un jeu-labyrinthe.

Un jeu musical… sans musique.

Car dans SIMPLE, la chorégraphe s’est privée d’un de ses principaux partenaires de jeu. Et comme la musique n’est pas au rendez-vous, c’est aux corps qu’elle embarque sur scène de l’inventer, de l’imaginer, de la jouer. À la recherche d’une pulsation vitale. À trois, en complicité, en connivence. Avec la puissance et la sincérité profondément humaine de l’idiot, du naïf, de l’enfant – là où tout est (encore) possible, de l’insensé à l’onirique.

Le Solo

Le Solo

Le Solo est une forme hybride et multidisciplinaire, à la frontière entre le spectacle de cirque et la conférence gesticulée.

Pourquoi le public aime tant voir un·e artiste prendre des risques ? Qu’est-qui crée l’empathie entre ce public et le·la circassien·ne ? Quelle est la fonction sociale de ces émotions intenses ressenties pendant un spectacle ?

Comique, caustique – et très instruit – Le Solo dévoile les effets du cirque sur notre cerveau, démonstration à l’appui. Entre vulgarisation scientifique et performance aérienne, c’est la notion de divertissement qui est interrogée, avec un plaisir contagieux pour l’exploration des chemins buissonniers.

BAVES

BAVES

Une pièce née dans un milieu rural et militant avec des réflexions sur l’habitat, le jardinage, la fermentation, l’autosuffisance collective, le local…

Un duo entre deux femmes partageant leurs vies intimes, leurs pratiques de jardinage et méthodes de conservation des aliments qui se nourrissent ensemble, composent un rap gluant et une berceuse galante et trouvent une façon, par le mouvement et un duo amoureux, de rendre hommage à des couples d’artistes lesbiennes ayant fait ces choix avant elles.

Une gamme d’aliments transformés, de saveurs confites et de fleurs trempées ont été collectés pour devenir des partenaires performatifs et scénographiques.

ORSOLINA : UNE D’ENTRE NOUS

ORSOLINA : UNE D’ENTRE NOUS

Orsolina est trop : trop grosse, trop bruyante, trop souriante, trop naïve, trop curieuse et trop sensible.

Sa vision du monde est trop unique comme sa taille et sa personnalité. Orsolina ne trouve pas sa place dans le monde, ni physiquement, ni métaphoriquement, mais elle ne renonce pas à la chercher avec sa débordante joie de vivre. Orsolina est une créature bouleversante et universelle ; elle est géante et en même temps petite et fragile. Elle est une d’entre nous et chacun de nous en même temps : pourtant elle reste unique. Comme unique est sa manière d’interpréter le monde, d’affronter la difficulté de vivre et faire face aux désagréments que sa nature lui cause. Elle nous raconte à quel point vivre est un exercice de style difficile pour tout le monde.

Peut-on encore mourir d’amour ?

Peut-on encore mourir d’amour ?

Un spectacle qui parle… d’amour.

Sur scène, deux femmes, une baignoire, des fleurs et un synthé. Judith et Ophélie sont amies. Elles chantent régulièrement (de « Coup de soleil » de Richard Cocciante en passant par des chansons contemporaines ou encore des compositions personnelles). Elles convoquent la pop-culture et la culture tout cours pour parler d’amour, de patriarcat, de femmes mortes et de femmes vivantes, de lesbianisme politique et d’amitié.

En Belgique, en 2022, on vit dans une société patriarcale hétéronormée. Comment faire quand on est une femme qui a envie de vivre de histoires d’amour très romantiques et très intenses mais

aussi égalitaires et libérées des normes ?

OFF / ON

OFF / ON

Lorsqu’on lui annonce le décès de sa mère, une partie d’Anas s’éteint.

Comment est-ce que submergé par les émotions, il finit par n’en exprimer plus aucune ? C’est bien plus tard, qu’Anas ressent le besoin de se reconnecter à lui-même, de voir le présent à travers l’absent. Il nous livre aujourd’hui un récit de vie touchant et authentique.

Dans OFF/ON, seul mais pas vraiment, Anas nous questionne sur comment le deuil influence notre rapport aux autres et nos relations.

Wireless people

Wireless people

La rencontre entre le monde virtuel des réseaux sociaux et le monde organique du théâtre.

Une actrice, une compositrice et des poèmes-partitions. Un seule en scène qui propose une traversée éclair, rythmique et ludique de différentes situations et sensations vécues sur les réseaux sociaux d’aujourd’hui : Facebook, Instagram, TikTok, Twitter, YouTube, etc. On zappe et on scrolle, mais ce n’est pas comme d’habitude. Les réseaux se retrouvent au théâtre, énième lieu de vraisemblance qui tente de faire ressortir le vrai. La scène devient une zone de bug, un chat
Messenger, un vlog YouTube, une recherche Google farfelue, une chorégraphie TikTok…

Chansons pour le musée

Chansons pour le musée

Dans le silence de la nuit, Karine-pas-Sauvé se retrouve seule dans une salle d’exposition, parmi les œuvres d’art. Elle doit les observer, en choisir une dans laquelle elle se reconnaît… et chanter pour cette œuvre ! C’est cet intriguant Psyquelette – ostéophathe de l’âme aussi réputé qu’excentrique – qui lui a prescrit ça, comme médicament, pour guérir de sa peine, suite à l’éclatement de son cocon familial.

Comme sur des roulettes

Comme sur des roulettes

Dany ne souhaite rien de plus que d’intégrer les jeux de ses camarades. Ariette découvre que sa grand-mère vénérée perpétue une tradition cruelle et archaïque et Nour réalise qu’en grandissant, ses droits rétrécissent systématiquement. Inspirées de trois histoires vraies, trois autrices et trois metteuses en scène rendent hommage à trois « héro-ïne-s ordinaires » dont le courage et la créativité contribueront — peut-être — à écrire une nouvelle mythologie…

Au-dedans la forêt

Au-dedans la forêt

“Au-dedans la forêt met en scène trois enfants. Un grand garçon fragile et ses deux petites soeurs, isolés au coeur d’une forêt. Sans parents, livrés à eux-mêmes mais déterminés et soudés. Avec pour seule compagnie, la nature. Réconfortante, rassurante si l’on s’y enfonce au point de s’y fondre. Hostile et dangereuse quand on en oublie les lois.

Car de l’autre côté, à la lisière, les règles sont différentes. Au sein de la « civilisation » prévalent les préjugés sur ces enfants qui ne correspondent pas à la « norme ».

Sur ces êtres étranges qui ont fait le choix de sortir du cadre. Dans ce monde dit adulte, certains tentent pourtant de maintenir des liens, d’établir des ponts, de concilier enfance et liberté, enfance et société.””

Un récit poétique et métaphorique sur la différence, « l’ a-normalité » qui pose la question de la sauvagerie. Qui de la forêt ou de la société est la plus sauvage ?”

MONSIEUR PHÔNE ET LES SARDINES

MONSIEUR PHÔNE ET LES SARDINES

C’est l’histoire d’un homme qui ne fait rien comme il faut. Monsieur Phône. Ce n’est pas sa faute. Il essaie mais il n’y arrive pas. Tout seul dans sa maison au fond de la forêt, Monsieur Phône dort quand il veut, marche où il veut, ramasse ce qu’il veut. Mais il ramasse tellement d’objets qu’un jour sa maison explose. Il doit partir vivre chez sa soeur Catherine. Une vraie maniaque. Elle non plus, ce n’est pas sa faute. Et Monsieur Phône essaie bien, promis – juré, de ne rien déranger. Mais est-ce vraiment sa faute si un jour cinq sardines à l’huile en boîte, bien décidées à faire la révolution, débarquent dans la cuisine?

Avec son côté comédie musicale décalée et un certain gout pour la fantaisie et la liberté, Monsieur Phône et les sardines chante les petits désordres intérieurs et extérieurs.

HIPPOCAMPE

HIPPOCAMPE

“Monde sous-marin pour certains, visite dans le cosmos pour d’autres… Est-ce un cheval qui court ? Et ces petites lumières qui scintillent et dansent : une constellation inconnue, d’étranges poissons des grands fonds ? Peu à peu les comédiens s’effacent, laissant place à la lumière et à la musique vers une poésie de l’obscurité.

A la frontière des arts plastiques, de la danse et du théâtre, Hippocampe déploie des univers inattendus à partir de simples cubes de bois.”