Slam

Extimité·s

Extimité·s

Une histoire de corps, de désir, d’amours dont on ne connaissait pas l’existence , de parentalité à réinventer. Une histoire de choix radicaux qui veulent se dire haut pour changer les narrations des possibles.

Extimité·s c’est une lettre. Un cri. Un appel. Dire l’intime pour ne plus subir. Dire l’intime pour se rencontrer. Dire l’intime pour se sauver. C’est un mot d’amour d’un parent à un enfant, c’est une déclaration de joie, un cheminement vers d’autres modèles d’existence. C’est une transition, transformation, radicale et abrupte.

Angles Morts

Angles Morts

Pour avancer, il faut bondir sur le ring, se battre, prendre des coups, les encaisser, les esquiver, perdre et gagner. Si donc en tant que meuf, en tant que gouine, en tant que noire ; si donc en tant que gouine noire congo-belge, beaucoup de temps se perd en petites négociations intérieures avec la norme, Joëlle Sambi rit et monte sur scène avec la meute des siennes. Elles rendent coup sur coup, fendent les jougs et tentent de faire maison ou, à défaut, d’entendre raison.

Avec Angles Morts, l’autrice et performeuse interroge la possibilité de communauté en dépit de nos inconciliables oppositions. A coup de krump, de musique électro et de boxe, elle crée un spectacle comme une ritournelle, un mantra, une lutte en continu. Parce que la radicale nuance. Parce que les violences. Parce que la mesure et l’excès sont toujours politiques.

Beat’ume

Beat’ume

Un voyage au sein de l’urbain par deux jeunes femmes en quête de sens, entre autodérision, militance et vibes Hip-Hop bien trempées..

Dans une forme mêlant Slam, théâtralité, musique Hip-Hop et Rap, Beat’ume nous confronte à deux jeunes femmes qui errent dans les rues de la ville et dénoncent à coups de punchlines, sillonnant les milieux, bousculant les codes. Deux voix très immergées dans le parler urbain : un parler imagé, drôle, “cash”, cynique, qui remue, entrecoupé de fulgurances poétique.

Par la narration de leur errance, notamment en scooter dans la ville, le duo se frotte à plusieurs réalités sociales : le harcèlement de rue, les discriminations de genre, le militantisme, les manifestations et actions féministes, le rapport à la justice, le caractère cosmopolite de Bruxelles, la chaleur des scènes Hip-Hop, les obstacles et travers de la vie d’artiste. Une forme bien ancrée dans les préoccupations, l’énergie et la tchatche d’une jeunesse actuelle.

ANGLES MORTS

ANGLES MORTS

Pour avancer, il faut bondir sur le ring, se battre, prendre des coups, les encaisser, les esquiver, perdre et gagner. Si donc en tant que meuf, en tant que gouine, en tant que noire ; si donc en tant que gouine noire congo-belge, beaucoup de temps se perd en petites négociations intérieures avec la norme, Joëlle Sambi rit et monte sur scène avec la meute des siennes. Elles rendent coup sur coup, fendent les jougs et tentent de faire maison ou, à défaut, d’entendre raison.
Avec Angles Morts, l’autrice et performeuse interroge la possibilité de communauté en dépit de nos inconciliables oppositions. A coup de krump, de musique électro et de boxe, elle crée un spectacle comme une ritournelle, un mantra, une lutte en continu. Parce que la radicale nuance. Parce que les violences. Parce que la mesure et l’excès sont toujours politiques.

CROLLES

CROLLES

« C’est deux elles qui triiiiiipent sur le beaaaat
Avec des airs de musique et des airs de muses chics
Ça te dynamise CROLLES te dynamite dans les airs
Tu décolles t’envoles
Plaisir corollaire »
Amandine fait plus d’1,80 m, Leïla moins d’1,60 m. Toutes deux sont comédiennes,
chanteuses, ont des crolles* et vivent à Bruxelles.
Leur 30 cm de différence ne les empêche pas de mêler leurs voix et de nous embarquer
dans leur univers à capella. Leur set de compositions personnelles est en français.
Jouant autant avec les mots qu’avec les harmonies, elles nous font vivre un voyage musical aux influences variées : jazz, slam, rap, musique traditionnelle et chanson française.
* En Belgique on dit des crolles pour des boucles de cheveux : elles ont les cheveux crollés  !

SOUS LE NOIR DU TARMAC

SOUS LE NOIR DU TARMAC

Artiste pluridisciplinaire et engagé.e, le théâtre, l’écriture, le chant, le slam, la musique et la danse sont les paysages de Marie Darah. C’est en questionnant les notions d’équité et d’ouverture d’esprit, qu’ielle trouve un semblant d’équilibre pour réussir à avancer et inventer son chemin, ielle qui se constate au milieu d’un rond point d’intersectionnalité. Les thèmes qu’ielle aborde dans ses textes sont des sujets graves comme le racisme, l’homophobie ou encore le patriarcat. L’objectif ? Comprendre et combattre les oppressions.

BEAT’UME

BEAT’UME

Beat’ume, c’est une traversée de la vie bruxelloise en scooter, par deux jeunes femmes sillonnant les milieux, bousculant les codes, passant du harcèlement vécu à la nuit alcoolisée, des soirées en bandes de filles aux milieux underground, féministes ou hip-hop, selon l’humeur.

C’est à partir de leur vécu, de leur quotidien et de leurs textes Slam que T.A et Zouz proposent une forme spectaculaire slamée. Objet scénique à la frontière du slam, de la musique Hip-Hop et de la théâtralité, c’est le pari pour le duo de slameuses bruxelloises Z&T, de sortir du simple set de slam – succession de textes de trois minutes, pour aller vers une dramaturgie plus complexe, plus aboutie, une performance théâtralisée baigné de musique. La forme du spectacle se construit dans le montage de leurs slams. Des dialogues entre les deux artistes ainsi que des freestyles de rap viennent lier les différents fragments de la forme.

Brûler Danser

Brûler Danser

Brûler-Danser, c’est une remontada singulière. Il n’y a pas d’équipe adverse. L’ennemi, c’est le temps qui imprime inlassablement sa marque. C’est l’histoire d’une reconquête de soi, par le mouvement. Les mots et les sons se frottent. La proposition est organique, pulsée, portée par un duo inédit. C’est un voyage au pays de la nuit et de la poésie performée. C’est une aube, un espoir de respirer autrement.
Avec le personnage de Remontada, Lisette Lombé et Cloé du Trèfle inventent une nouvelle grammaire et sondent le temps post-confinement, le choc post-traumatique et notre besoin de résilience. Coup de foudre artistique, Brûler-Danser est la première création des deux artistes, rencontre de l’évidence entre le slam, la danse, la poésie et la musique électronique.

Fusion

Fusion

Entre la lucidité tapie dans les mots d’un slam mystérieux, engagé, enragé et la puissance expressive du krump, street danse dont chaque mouvement vient transcender les vers ; la fusion opère ! Sur scène deux énergies incandescentes, deux performeuses, deux corps noirs.
Le krump puissant et émotionnel d’Hendrickx Ntela rejoint le slam envoûtant de Joëlle Sambi pour une performance bouillonnante, poétique, explosive.
Un spectacle qui questionne les violences sociales, migratoires et policières ; une œuvre à l’urgence communicative. Le krump, danse « urbaine » particulièrement expressive, donne une puissance émotionnelle à cette poésie compacte.

Le cadavre dans l’œil

Le cadavre dans l’œil

Un texte coup de poing pour une traversée en théâtre, hip-hop et beat box dans une page de l’Histoire de Guinée.

Le pont 8 novembre, temple des pendaisons publiques, symbole des années sombres de la Guinée sous le règne de Sékou Touré, va être détruit, remplacé par un échangeur. C’est un pan de l’histoire de la Guinée qui s’écroule.
C’est sur ce pont que Dany a rencontré son père pour la première fois, se balançant au bout d’une corde…
Dany est né au camp Boiro. Son père y était enfermé, puis sa mère, sans qu’on en connaisse la raison.
Ce camp qui a vu mourir 50 000 personnes entre 1966 et 1984, accusés de complots contre le régime alors en place en Guinée. Dany assiste à la destruction du «Pont des pendus» et se souvient.

Pour porter cette parole, trois artistes sur le plateau: un comédien, un danseur hip hop et un beat-boxer. L’histoire se raconte dans un caractère d’urgence, de fabrique de l’instantané.

Congo Eza

Congo Eza

Trois voix fortes, singulières, deux poétesses et un rappeur se rejoignent pour questionner leur rapport particulier au Congo, à la Belgique, à cet entre-deux réceptacle de leurs identités, leurs imaginaires multiples.

Congo Eza c’est aussi «comment être un enfant du Congo dans le pays de Tintin». Joëlle Sambi, écrivaine et activiste a grandi entre Kinshasa et Bruxelles, Lisette Lombé, slameuse de mère belge et de père congolais a grandi à Namur et vit à Liège, Badi est un rappeur bruxellois, lauréat 2017 du prix Paroles Urbaines. Ils offrent une vision sensible, cocasse et sans concession, qui questionne l’appartenance, lève le voile sur l’intime et le politique.