Où en êtes-vous de votre parcours artistique ?
Je fais de la danse et de la musique depuis que je suis toute petite. J’ai étudié la littérature, et j’ai été élève de l’École de théâtre Charles Dullin à Paris puis de l’INSAS à Bruxelles. Cela fait 10 ans que je travaille en tant que comédienne au théâtre et que j’écris. J’ai l’impression que mon parcours n’a été qu’une longue et secrète quête de la forme d’expression qui me conviendrait le mieux. C’est sûrement pour ça que j’aime tellement Aloïse. J’ai la sensation que ce qui se dessine pour moi dans « Under the misselstöe », tant au niveau de l’écriture que de l’interprétation, est une très bonne piste…
Résider aux Doms, pour trouver quoi ?
La résidence aux Doms est une excellente occasion d’immersion loin de nos vies quotidiennes. Je souhaite y poursuivre les recherches sur la musique, primordiale pour ce projet, et aussi profiter de ce bel écrin de théâtre pour explorer le déploiement scénique de notre histoire.
L’art au quotidien, c’est comment ?
Très exigeant. Cela représente énormément d’heures un peu pénibles à devoir faire tout un tas d’autres choses (sur un ordinateur par exemple), mais c’est une source ponctuelle d’un plaisir irremplaçable qui rend cette pratique absolument obligatoire et incurable.