Autour d’une scénographie très simple, un lit qui tour à tour peut devenir navire, cabane, tapis volant, une jeune fille de huit ans raconte les mondes qu’elle fabrique la nuit avec sa tête pour échapper à la dureté de son environnement.

Elle ne dort pas. C’est impossible. Il y a trop à inventer la nuit. Surtout quand on a la chance d’habiter un lit-couteau-suisse, de connaître le passage des mondes engloutis. Surtout quand la vie derrière la porte est trop dure à rêver.
Cette pièce est un hommage rendu à l’imaginaire, aux petites filles qui débordent, à la nuit et son pouvoir fantasmagorique. Un récit frondeur et aventurier, comme un échantillon des milles vies qui se réinventent dans le secret des chambres d’enfants que la souffrance a conduit à produire de la beauté.