Festival OFF - Garden Party

Et si Hansel avait consenti à être cuit vivant ?

Et si Hansel avait consenti à être cuit vivant ?

Cette année Les Doms invitent le Québec à la Garden Party. Une proposition artistique transcontinentale issue d’une complicité avec LA SERRE – arts vivants et réalisée grâce au soutien du Conseil des arts et des lettres du Québec.

« Le consentement c’est sexy » est une maxime qui fait généralement consensus. Au-delà de la quête de plaisir, qu’en est-il des actes d’intimité auxquels on peut consentir qui sont générés par l’appât du gain ou la curiosité ?  

Issu de l’underground de la performance queer à Montréal et écrit sur un cahier mouillé dans un sauna, le spectacle existe dans la collision entre la rigueur et l’humilité, entre le plaisir et l’inconfort. En puisant dans des histoires perverses tout comme dans des motifs de contes, Michael Martini construit une performance hybride qui se déploie autour d’un simple objet : son propre four.

Extimité·s

Extimité·s

Une histoire de corps, de désir, d’amours dont on ne connaissait pas l’existence , de parentalité à réinventer. Une histoire de choix radicaux qui veulent se dire haut pour changer les narrations des possibles.

Extimité·s c’est une lettre. Un cri. Un appel. Dire l’intime pour ne plus subir. Dire l’intime pour se rencontrer. Dire l’intime pour se sauver. C’est un mot d’amour d’un parent à un enfant, c’est une déclaration de joie, un cheminement vers d’autres modèles d’existence. C’est une transition, transformation, radicale et abrupte.

KIFESH 2.0

KIFESH 2.0

L’histoire d’Israël et Oumar, deux jeunes issus des quartiers populaires de Bruxelles et de la diaspora africaine qui expriment leur perception du monde et de la vie quotidienne à travers la danse. Un moyen d’aborder leur rêve de trouver la paix intérieure.

Kifesh 2.0 est une performance qui mêle Hip Hop, Popping, Locking et Krump, des danses pratiquées quotidiennement par les artistes et utilisées sur scène pour montrer leur vulnérabilité aux yeux de tou·te·s. Les corps s’adaptent, se frôlent et s’éloignent, créent du mouvement sur le moment, profitant des émotions et énergies de l’instant présent. Comme ses deux artistes, la pièce est authentique et proche de son public. Ils partagent leur histoire simplement, profitant du moment présent.

Sous la terre

Sous la terre

La conférence culte des spécialistes du paranormal.

Le G.R est un Groupe de Recherche en sciences occultes et activités paranormales spécialisé dans l’investigation et l’exploration d’espaces souterrains. Publiquement reconnus pour leur expertise, notamment avec des travaux de pointe sur les fantômes, les membres du G.R ont, dès la création du Groupe, privilégié l’approche pratique à l’étude purement théorique. De passage cet été en Avignon, ils ont fait une étrange découverte dans les sous-sols du chef-lieu du Vaucluse : un mystérieux coffre noir enterré au fond d’une caverne dont l’accès se trouve dans un rocher à proximité du théâtre des Doms.

Durant leur descente plusieurs membres du G.R eurent l’impression d’être suivi et l’un d’eux a même disparu mystérieusement. Et depuis leur retour à la surface, les phénomènes paranormaux se multiplient.

Pourtant, parce que le G.R sait que l’envie de savoir est toujours plus forte que la peur, les membres survivants ont décidé de maintenir leur conférence, afin de dévoiler au plus grand nombre ce que renferme cet étrange coffre noir …

In English Please

In English Please

Un programme intensif pour maîtriser l’anglais en un temps record !

Le spectacle nous plonge dans une salle de classe avec pour seul mot d’ordre « in English please ». Les élèves devront faire face aux incompréhensions et quiproquos tout en tentant d’éviter le drame. Un parcours linguistique qui échappe au raisonnable, dont l’ambition revendiquée est celle de provoquer le rire de la jeunesse. Une méthode garantie fun pour devenir le king ou la queen de l’anglais à la rentrée, c’est maintenant !

Voie, Voix, Vois

Voie, Voix, Vois

Le mot voie V.O.I.E. désigne une route faisant la liaison entre deux endroits, ou un chemin.
Le mot voix V.O.I.X. désigne l’ensemble des sons émis par les cordes vocales.
Le mot vois V.O.I.S. est la conjugaison du verbe voir à la première et à la deuxième personne du singulier : je vois, tu vois.

Dans Voie, Voix, Vois les hiérarchies sont questionnées et chamboulées. La performance prend la forme d’un trio collaboratif entre un artiste pluridisciplinaire porteur de handicap (Saaber Bachir), un musicien (Antoine Leroy) et un performeur (Gaël Santisteva).

Au travers du traitement de la voix et de l’art de la ventriloquie, le trio souhaite ici explorer des questions de légitimité, de pouvoir et de liberté, de soumission et de contrôle. À l’aide d’une colonne de sound system, ils déconstruisent les attentes pour laisser place au libre arbitre et à la marge. Une invitation à prendre le temps d’écouter et assister à un dialogue absurde et fantasmé entre trois personnes qui décident de ne pas considérer les différences qui pourraient extérieurement les stigmatiser.

Y’a brûler et cramer

Y’a brûler et cramer

Y’a des pierres, des éclairs, un volcan. Camille fend le bitume en autostop et se met à l’écoute de ses désirs ardents.

Camille, jeune femme cis de 30 ans, prend feu de l’intérieur. Sans rien dire à personne, elle part en auto-stop, son enregistreur à la main, et traverse le territoire franco-belge jusqu’à la montagne. De voiture en voiture, Camille recueille les histoires intimes des conducteurices qu’elle rencontre. Ces échanges l’aident à se mettre à l’écoute de son propre corps et à se réapproprier le territoire. Elle finit son voyage à Pierrefeu, dernier village au bout de la route, où elle y découvre une pierre oxydée. brûlée ? cramée ?

À la vitesse de l’A7, Y’a brûler et cramer interroge nos corps, nos cicatrices et nos feux ardents.

Beat’ume

Beat’ume

Un voyage au sein de l’urbain par deux jeunes femmes en quête de sens, entre autodérision, militance et vibes Hip-Hop bien trempées..

Dans une forme mêlant Slam, théâtralité, musique Hip-Hop et Rap, Beat’ume nous confronte à deux jeunes femmes qui errent dans les rues de la ville et dénoncent à coups de punchlines, sillonnant les milieux, bousculant les codes. Deux voix très immergées dans le parler urbain : un parler imagé, drôle, “cash”, cynique, qui remue, entrecoupé de fulgurances poétique.

Par la narration de leur errance, notamment en scooter dans la ville, le duo se frotte à plusieurs réalités sociales : le harcèlement de rue, les discriminations de genre, le militantisme, les manifestations et actions féministes, le rapport à la justice, le caractère cosmopolite de Bruxelles, la chaleur des scènes Hip-Hop, les obstacles et travers de la vie d’artiste. Une forme bien ancrée dans les préoccupations, l’énergie et la tchatche d’une jeunesse actuelle.

Lilith(s)

Lilith(s)

Un seule en scène pas complètement seule dans lequel Lylybeth Merle nous partage sa transition de genre. Documentaire scénique et sororal, entre théâtre et numéro de cabaret, LILITH(s) conte ses découvertes, la douce guérison qui suit la reconnexion, et la joie qui l’accompagne tous les jours depuis. Lylybeth monte sur scène pour raconter et transmettre une vie Trans et Queer. Sur scène, à ses côtés, on retrouve Baxter, créateur.ice sonor.e et régisseur.euse général.e. Lylybeth est aussi accompagnée des voix et des vies des femmes de sa famille : sa Mère, sa Tante et sa Grand-Mère. Celles qui ont été ses modèles et auxquelles elle se connecte aujourd’hui d’une nouvelle manière.

La représentation inclut une scène de nudité.

Brûler Danser

Brûler Danser

Brûler-Danser, c’est une remontada singulière. Il n’y a pas d’équipe adverse. L’ennemi, c’est le temps qui imprime inlassablement sa marque. C’est l’histoire d’une reconquête de soi, par le mouvement. Les mots et les sons se frottent. La proposition est organique, pulsée, portée par un duo inédit. C’est un voyage au pays de la nuit et de la poésie performée. C’est une aube, un espoir de respirer autrement.
Avec le personnage de Remontada, Lisette Lombé et Cloé du Trèfle inventent une nouvelle grammaire et sondent le temps post-confinement, le choc post-traumatique et notre besoin de résilience. Coup de foudre artistique, Brûler-Danser est la première création des deux artistes, rencontre de l’évidence entre le slam, la danse, la poésie et la musique électronique.

Dans les bois

Dans les bois

Au son du violoncelle, commence une balade poétique et sensitive dans les bois. Au coin d’un arbre ou d’une feuille, nous y rencontrons cerf, coccinelle, renard et autres habitants. Les dimensions se mélangent, le minuscule devient géant. La pluie et le vent nous emportent, alors nous chantons. Nous plongeons dans la nature et le rêve pour une exploration tout en musique et en douceur.
Les apparitions et disparitions des animaux, le chant d’une feuille morte ou la danse d’un papillon, sont autant de tableaux accessibles et favorables à l’éveil de l’imaginaire du jeune enfant.

ICE

ICE

Une chorégraphie pour un corps et un tas de cordes. Pour cette édition spéciale des 20 ans du Théâtre des Doms, le KVS, théâtre de ville flamand de Bruxelles, est l’invité de la Garden Party et présente un extrait de la performance solo de l’artiste Bahar Temiz.

Dans cet univers contemplatif, Temiz manipule des cordes dont elle réalise des paysages en transformation perpétuelle et des sculptures mobiles.

Une danse de la découverte, du dépassement, de l’endurance, de la survie et de l’abandon. Un tour de force physique qui invite les spectateurs à naviguer dans l’espace et le temps.

État du Monde : les chroniques

État du Monde : les chroniques

Fresque imaginée par Valérie Cordy, ce rendez-vous quotidien avec l’actualité est composé d’une multitude de performances artistiques qui raconte le monde tel qu’il advient. Les performances sont indépendantes les unes des autres mais tissent, au fil de leur présentation, un patchwork aux couleurs contrastées de nos vies matérielles, numériques et imaginaires. Une joyeuse manière de résister au désastre ! On parlera de la hausse du niveau des océans, de l’art de construire des ponts, des nouvelles alliances pour réveiller les esprits de la terre, de l’avenir de la recherche spatiale mais aussi de la disparition des bals populaires, de la pratique du kayak en période de pandémie, ou de la manière d’accommoder les restes. On parlera de l’état du Monde.

Fusion

Fusion

Entre la lucidité tapie dans les mots d’un slam mystérieux, engagé, enragé et la puissance expressive du krump, street danse dont chaque mouvement vient transcender les vers ; la fusion opère ! Sur scène deux énergies incandescentes, deux performeuses, deux corps noirs.
Le krump puissant et émotionnel d’Hendrickx Ntela rejoint le slam envoûtant de Joëlle Sambi pour une performance bouillonnante, poétique, explosive.
Un spectacle qui questionne les violences sociales, migratoires et policières ; une œuvre à l’urgence communicative. Le krump, danse « urbaine » particulièrement expressive, donne une puissance émotionnelle à cette poésie compacte.

Ce baiser soufflé  sera pour toi

Ce baiser soufflé sera pour toi

Le football a contaminé le théâtre. Les footballeurs, entre gladiateurs et tragédiennes de grosses productions, ont éveillé mes envies de fictions, de faire frictions. Clémence Delmaire aime, c’est plus fort qu’elle. Son champion, son vaincu, l’objet de sa passion, lui a sauté aux yeux, et c’est pas rien de le dire. C’est lors de la finale de la Jupiler Pro League qu’il lui est apparu, sur le gazon du stade Van Den Stock. Footichiste depuis toujours, fervente supportrice du club d’Anderlecht, Clémence ne sait pas qu’elle assiste à son dernier match. Jour après jour, à la même heure, elle revient dans les gradins qui ont vu naître son amour.

La Pavane

La Pavane

Une révérence irrévérencieuse faite au jour de notre naissance, qu’on a appelé plus tard “Renaissance”, afin de le peindre sans doute aux couleurs de la fatalité. Trois figures costumées, comme tout droit sorties du placard, rejouent à l’ombre du jardin les jeux furieux du regard occidental, au rythme lent d’une pavane. Un jardin auquel on accède par une volée de marches, il est ceint par un mur de vieilles pierres et surplombé par la végétation : si l’on fait silence et que l’on tend l’oreille, on peut entendre le passage du vent dans les feuilles, le froissement bavard des cigales, l’agitation de la terrasse du théâtre en contrebas et, plus éloignées encore, les rues de la ville.