Focus Jeune Public

Chansons pour le musée

Chansons pour le musée

Dans le silence de la nuit, Karine-pas-Sauvé se retrouve seule dans une salle d’exposition, parmi les œuvres d’art. Elle doit les observer, en choisir une dans laquelle elle se reconnaît… et chanter pour cette œuvre ! C’est cet intriguant Psyquelette – ostéophathe de l’âme aussi réputé qu’excentrique – qui lui a prescrit ça, comme médicament, pour guérir de sa peine, suite à l’éclatement de son cocon familial.

Comme sur des roulettes

Comme sur des roulettes

Dany ne souhaite rien de plus que d’intégrer les jeux de ses camarades. Ariette découvre que sa grand-mère vénérée perpétue une tradition cruelle et archaïque et Nour réalise qu’en grandissant, ses droits rétrécissent systématiquement. Inspirées de trois histoires vraies, trois autrices et trois metteuses en scène rendent hommage à trois « héro-ïne-s ordinaires » dont le courage et la créativité contribueront — peut-être — à écrire une nouvelle mythologie…

Au-dedans la forêt

Au-dedans la forêt

“Au-dedans la forêt met en scène trois enfants. Un grand garçon fragile et ses deux petites soeurs, isolés au coeur d’une forêt. Sans parents, livrés à eux-mêmes mais déterminés et soudés. Avec pour seule compagnie, la nature. Réconfortante, rassurante si l’on s’y enfonce au point de s’y fondre. Hostile et dangereuse quand on en oublie les lois.

Car de l’autre côté, à la lisière, les règles sont différentes. Au sein de la « civilisation » prévalent les préjugés sur ces enfants qui ne correspondent pas à la « norme ».

Sur ces êtres étranges qui ont fait le choix de sortir du cadre. Dans ce monde dit adulte, certains tentent pourtant de maintenir des liens, d’établir des ponts, de concilier enfance et liberté, enfance et société.””

Un récit poétique et métaphorique sur la différence, « l’ a-normalité » qui pose la question de la sauvagerie. Qui de la forêt ou de la société est la plus sauvage ?”

MONSIEUR PHÔNE ET LES SARDINES

MONSIEUR PHÔNE ET LES SARDINES

C’est l’histoire d’un homme qui ne fait rien comme il faut. Monsieur Phône. Ce n’est pas sa faute. Il essaie mais il n’y arrive pas. Tout seul dans sa maison au fond de la forêt, Monsieur Phône dort quand il veut, marche où il veut, ramasse ce qu’il veut. Mais il ramasse tellement d’objets qu’un jour sa maison explose. Il doit partir vivre chez sa soeur Catherine. Une vraie maniaque. Elle non plus, ce n’est pas sa faute. Et Monsieur Phône essaie bien, promis – juré, de ne rien déranger. Mais est-ce vraiment sa faute si un jour cinq sardines à l’huile en boîte, bien décidées à faire la révolution, débarquent dans la cuisine?

Avec son côté comédie musicale décalée et un certain gout pour la fantaisie et la liberté, Monsieur Phône et les sardines chante les petits désordres intérieurs et extérieurs.

HIPPOCAMPE

HIPPOCAMPE

“Monde sous-marin pour certains, visite dans le cosmos pour d’autres… Est-ce un cheval qui court ? Et ces petites lumières qui scintillent et dansent : une constellation inconnue, d’étranges poissons des grands fonds ? Peu à peu les comédiens s’effacent, laissant place à la lumière et à la musique vers une poésie de l’obscurité.

A la frontière des arts plastiques, de la danse et du théâtre, Hippocampe déploie des univers inattendus à partir de simples cubes de bois.”

A la poursuite de l’oie sauvage

A la poursuite de l’oie sauvage

C’est l’histoire d’une petite fille qui entame un voyage pour retrouverl’oie à la belle tache noire – l’oie qu’elle avait surprise au village, avantque celle-ci ne s’envole.
Dans notre histoire, chacun cherche aussi quelque chose : le propriétaired’un manège parisien cherche son éléphant blanc, le père cherche sa fille etl’histoire s’est oubliée elle-même. Ensemble, les trois hommes trouveront
quelque chose : la piste de la petite fille qui, en plein road movie, trace saroute à travers la prairie des animaux sages au pays des oies sauvages. Leshommes racontent alors les unes après les autres les rencontres de la jeune fille avec les animaux. Celle avec le lion, par exemple, paisiblement allongé aux côtés de l’agneau ; ou celle avec le serpent rusé, qui ne fait que siffler le mal à l’oreille de tous ; ou encore celle avec le léviathan, que Dieu garde auprès de lui pour s’amuser : puis celle avec Pégase, qui connaît tous les pays du monde et sur le dos duquel seuls les poètes et les enfants ont le droit de monter.

C’est l’histoire d’un départ, d’un Coming-of-Age, accompagné par l’amour par un père qui retrouve sa fille et par la même occasion, apprend à la laisser partir. Outre l’histoire, les protagonistes trouvent autre chose : le chemin du « je » vers le « tu » et la réalisation que la recherche du monde contient le monde lui-même, que celui-ci est compréhensible, négociable et modifiable lorsqu’il est commun.

​« À la poursuite de l’oie sauvage » est une pièce de théâtre pour enfants à partir de cinq ans basée sur la fable de Hannah Arendt « Les sages animaux ».

Alberta tonerre

Alberta tonerre

On l’appelait Alberta Tonnerre. Le sol tremblait sur son passage, les arbres de la forêt se fendaient autour d’elle. Elle connaissait l’amour et la foudre. Plus tard, l’Alberta s’est préparée pour le Grand Voyage. Elle a rétréci paisiblement. Puis, elle a disparu. Partie pour de bon.

Sur scène, une forêt, des marionnettes, un cochon. Frère et sœur aussi dans la vraie vie, Chloé et Valentin Périlleux fusionnent leurs outils et talents pour nous raconter, en mots et en images, leur grand-tante Alberta.

L’histoire prend cœur au sein d’une nature sauvage qui prend vie et évolue sous nos yeux. Car chez l’Alberta, c’était la forêt, elle entourait toute la maison. Partout des fougères, des fraises des bois, de grands arbres. La forêt, à perte de vue…

Mêlant souvenirs réels et fantasmés, « Alberta Tonnerre » est une histoire de famille et de transmission de valeurs. C’est une ode à l’Amour, à notre attachement les un·e·s aux autres, à la vie, à la mort, à la fragilité.

Ballon bandit

Ballon bandit

Quelques vinyles de David Bowie et un ballon jaune suffisent à Pierre-Paul Constant pour transformer la solitude en une expérience poético-pop-rock rafraichissante.

Avec eux, il invente des danses nouvelles, des liens improbables et forts, des sensations vibrantes.

Quand il joue avec ballons et bulles, ce hors-la-loi aux muscles tendres ne manque pas d’air.

Avec lui, les plus jeunes n’auront qu’une envie : lâcher le cordon !

Mike

Mike

« On dit souvent de moi que je ressemble à quelqu’un. Parfois, c’est quelqu’un que je connais, parfois non. Parfois c’est quelqu’un de célèbre. Quand je regarde quelqu’un dans les yeux, j’ai l’impression qu’on se ressemble. »

Mike a comme point de départ une réflexion personnelle et plurielle sur les effets du regard des autres sur soi.

Mike est un solo de Colin Jolet qui se déploie à la lisière de la danse et du théâtre. Ici, la parole s’invente d’autres espaces d’émergence, la pensée se donne à voir, le corps s’exprime. Entre luttes joyeuses et tentatives parfois vaines, petites et grandes victoires, Mike nous invite à un voyage intime, poétique, drôle parfois, sensible souvent.

À la croisée de ce que l’on rêverait d’être et de ce que les autres nous renvoient, le spectacle interroge les notions d’identité, de liberté et de désir de reconnaissance.

Tarag

Tarag

Que veut donc dire « Mongol ! », insulte jetée dans la cour de récréation ? Dans un désir impérieux de comprendre, Ludovic se jette à corps perdu dans tous les livres et dictionnaires qui peuvent lui apporter une réponse. Un horizon inattendu s’ouvre à lui : les grandes steppes, Gengis Khan, les chevaux sauvages !

Il va se glisser à la surprise générale de son entourage dans une nouvelle peau : celle d’un jeune garçon mongol.

Mais ce n’est pas si simple de transformer sa chambre en yourte et de ne manger que de la viande et des laitages. Et surtout, ça ne plaît pas à tout le monde ! Ses lectures vont lui donner la force de s’affirmer, et sortir du harcèlement dans lequel Fabrice et sa bande l’emprisonnent.

Norman c’est comme normal, a une lettre pres

Norman c’est comme normal, a une lettre pres

Norman est un petit garçon de 7 ans assez banal, mais il aime porter des robes. Dans le jardin, plus il tournicote, plus ça vole, plus c’est chouette. Un jour, il reçoit l’autorisation d’aller en robe à l’école… Les trajets scolaires ne seront alors plus tout à fait ordinaires et se transformeront en une descente abyssale dans on ne sait pas quoi et c’est pourquoi on dit une descente aux enfers, car dans la case enfer on peut tout mettre.

À travers l’anecdote du vêtement, NORMAN c’est comme normal, à une lettre près questionne joyeusement le rapport à la norme, l’acceptation de la différence et les codes culturels d’appartenance aux genres. Jamais didactique, encore moins moralisateur, le spectacle privilégie l’humour, la danse, les jeux de mots et de narration.

NORMAN c’est comme normal, à une lettre près est une création pour les enfants et toute la famille, d’après le spectacle PINK BOYS & OLD LADIES, réécrit par Marie Henry et mis en scène par Clément Thirion.