Pesadilla

11 h

Durée : 55 minutes

Pesadilla a gagné le Prix Equilibrio 2015 pour sa capacité à utiliser une liberté de geste à la frontière entre les différentes techniques chorégraphiques de la danse et du cirque.

Aux croisements du burlesque et de l’étrange, Pesadilla associe humour noir et mélancolie en racontant la fragilité d’un homme partagé entre un rêve les yeux ouverts et une vie les yeux fermés. Pesadilla c’est une chaise, un fouet, une paire de chaussures d’homme, une chemise, une cravate, un chien, un vieil écran des années 70, un public imaginaire, de la neige, des arbres, un pistolet, des talons aiguilles…

Un cauchemar commence-t-il avec les yeux ouverts ou fermés ?

Quelqu’un qui ne peut pas dormir peut-il rester éveillé ?

Un cauchemar se termine-t-il avec les yeux ouverts ou fermés ?
Pesadilla explore cette errance temporelle, cette fuite dans les temps imaginaires du sommeil où l’étrange et le burlesque se rencontrent, flirtant ainsi avec nos inconscients, nos hontes et désirs inavouables… Cette frontière où l’humour grinçant et la mélancolie se cherchent et se trouvent.
Pesadilla raconte la fragilité d’un homme partagé entre un rêve les yeux ouverts et une vie les yeux fermés. Ce spectacle est un voyage entre rêve et cauchemar. La scène devient la projection de l’espace mental du protagoniste. (…)

En savoir +

" Pesadilla… signifie cauchemar en espagnol.
Le titre du spectacle est inspiré de l’humoriste Argentin Linier qui dessine son propre cauchemar dans une forme tendre. Le mot Pesadilla prenait ainsi pour moi une signification moins violente et plus ouverte sur l’imaginaire, ce qui me permettait d’orienter mes recherches en visant l’aspect burlesque du cauchemar.
La répétition, la chute sont des mots clefs dans l’écriture burlesque tout comme la répétition et la chute sont associées aux cauchemars.
Pesadilla cherche à jouer sur des états de peurs, des moments imprévisibles qui viennent soulager et surtout sur l’impossibilité de séparer les deux. »

Piergiorgio Milano, chorégraphe et danseur

Revue de presse
« Cet acrobate a enrichi son bagage d’une solide réflexion dramaturgique sur le mélange des genres, le cirque épousant la danse et le théâtre pour construire un produit à la fois séduisant, drôle et touchant. Construire un monde, c’est bien, parvenir à le communiquer encore mieux. Toute l’équipe est à congratuler ; lumière, musique, dramaturgie et d’abord le panda-complice Nicola Cisternino. On sort de là ragaillardi, réveillé, dispo: le comble après un cauchemar ! »
Christian Jade, RTBF.be, 21 mars 2017.

« C'est extravagant - c'est de l'extravadanse, il y a comme du Keaton là-dedans, notre homme subit tout ce qui lui arrive... jusqu'à entrer dans un cartoon surréaliste inquiétant (..) »
Gilles Defacque, Directeur, auteur et metteur en scène du théâtre Le Prato Lille, le 18 février 2016.




Estelle Saintagne <br /> 33 (0)6 69 38 42 34 <br /> estelle.saintagne@acolytes.asso.fr

Distribution

Interprétation : Piergiorgio Milano, Nicola Cisternino
Aide à la dramaturgie : Elsa Dourdet, Florent Hamon
Création lumière : Simone Fini
Création sonore : Florent Hamon, Piergiorgio Milano
Régie son et lumière : Luca Carbone
Production : Giovanna Milano

Production

Production : Fondazione musica per Roma
Coproduction : Les Halles De Schaerbeek (Bruxelles), Torino Danza Festival (Turin), ERT- Fondazione Emilia Romagna Teatro (Modena)
Réalisé avec le soutien de la Fédération Wallonie-Bruxelles
Avec le soutien de : Le Prato Pôle National des arts du Cirque (Lille), Théâtre le Marni (Bruxelles), Teatro della Caduta (Torino), Progetto Corpi e Visioni Teatro Asioli de Correggio (Reggio Emilia), Espace Périphérique Parc de la Villette (Paris), Centre international de création des arts du cirque Espace Catastrophe (Bruxelles), Fondation Piémonte dal vivo, Flic Ecole de cirque de Turin, Kilowatt Festival San Sepolcro (Arezzo), Anghiari dance Hub Anghiari (Arezzo), Le Garage 29 (Bruxelles)