Orsolina est trop : trop grosse, trop bruyante, trop souriante, trop naïve, trop curieuse et trop sensible.
Sa vision du monde est trop unique comme sa taille et sa personnalité. Orsolina ne trouve pas sa place dans le monde, ni physiquement, ni métaphoriquement, mais elle ne renonce pas à la chercher avec sa débordante joie de vivre. Orsolina est une créature bouleversante et universelle ; elle est géante et en même temps petite et fragile. Elle est une d’entre nous et chacun de nous en même temps : pourtant elle reste unique. Comme unique est sa manière d’interpréter le monde, d’affronter la difficulté de vivre et faire face aux désagréments que sa nature lui cause. Elle nous raconte à quel point vivre est un exercice de style difficile pour tout le monde.