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Les rendez-vous

Le Jardin des Futurs

Le petit colloque de la vingtaine,
pour voir plus loin...

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Du 21 au 23 juillet,
de 14h30 à 16h

AVEC LE SOUTIEN DE LA SACD BELGIQUE

J’ai proposé à Bogdan Kikena, un jeune metteur en scène à peine sorti des études supérieures des arts de la scène, de mettre en perspectives les questions qu’il aimerait poser à l’avenir, l’avenir de nos scènes.


Il a accepté d’être notre jardinier des idées qui feront demain et de nous proposer son regard prospectif autour de trois rencontres avec des personnalités des arts de la scène et de nous livrer en filigranes ses inquiétudes comme ses espoirs.

 

Bienvenue dans son jardin, le Jardin des Futurs…


Alain Cofino Gomez

21 JUILLET
QUELLES TRADITIONS POUR LES SCÈNES DE DEMAIN ? Avec Lisette Lombé & Diane Scott

 

Il y a l’expérience d’une absence de tradition ou d’une tradition impossible ; il y a celle d’être asphyxié par un héritage culturel monumental. Comment se nouent ces deux expériences en apparence paradoxales ? Est-il possible de les délier ? De quels possibles artistiques, politiques et formels sont-elles le pressentiment ? Poser la question des traditions à l’oeuvre sur les scènes de demain, c’est poser la question des communautés futures et des utopies dont elles seront peut-être la traduction collective ; c’est chercher le point de jonction entre origine et horizon ; c’est tenter de définir les termes d’une esthétique de la résistance.

22 JUILLET

LA REPRÉSENTATION A-T-ELLE UN AVENIR ? Avec Adeline Rosenstein et Olivier Neveux

Je voudrais poser l’hypothèse d’une crise de notre régime de représentation. C’est une crise dont le point de focale est idéologique, et qui se manifeste à mon sens à travers deux phénomènes importants : la perte de confiance d’une large partie de
la population dans les principes de la démocratie représentative hérités de la Révolution française ; le combat des minorités politiques contre un système de représentation culturel dénoncé comme partial, oppressif et injuste. Il s’agit ici de mettre en discussion cette hypothèse et de réfléchir aux promesses et aux bouleversements formels que cette crise pourrait apporter dans le champ des représentations artistiques, mais aussi d’interroger la notion même de représentation dès lors que celle-ci ne porte plus le masque de l’universel.

23 JUILLET

FAUT-IL COMBATTRE LA CULTURE ? Avec Joëlle Sambi et Maksym Teteruk

« Il n’y a de grand, et de révolutionnaire, que le mineur. »

 

Ce postulat de Gilles Deleuze et de Felix Guattari (dans leur livre Pour une littérature mineure, consacré à l’oeuvre de Kafka) servira de point de départ à la discussion. Il s’agira d’ouvrir l’éventail des conséquences que cette position implique pour les pratiques présentes et futures des scènes institutionnelles. Car s’il est vrai qu’un art mineur peut être grand et révolutionnaire, c’est parce qu’il joue contre la culture administrée et non pas pour elle. Quelle place pour les minorités politiques au sein du système culturel officiel ? Et s’agit-il deprendre cette place, de la négocier ou de la refuser ?

Gratuit, sur réservation

Focus international

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11 juillet

Pour la seconde année consécutive, l’Institut français organise un focus international dans le cadre du Festival d’Avignon. Il s’est associé avec trois lieux emblématiques du Festival OFF, reconnus pour leur exigence artistique et leur capacité à défendre les formes et les écritures contemporaines : la Manufacture, le Théâtre des Doms, le Théâtre du Train Bleu, ainsi qu’avec l’Association des professionnels de l’administration du spectacle (LAPAS). Il proposera un parcours sur-mesure de quatre jours à destination des professionnel·le·s internationaux.

 

Dans ce cadre, le Théâtre des Doms organisera le 11 juillet sa journée internationale avec des rencontres et des spectacles surtitrés ou interprétés en anglais.

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