Marionnette

Méduse·s

Méduse·s

Dans un univers plastique et audiovisuel, La Gang réécrit le mythe de Méduse en questionnant l’héritage patriarcal de notre société.

La version la plus connue du mythe antique de Méduse nous raconte comment le héros Persée parvient à tuer la “Gorgone”, ce monstre féminin à la chevelure de serpents qui a le pouvoir de pétrifier quiconque la regarde. Mais Méduse, c’est aussi l’histoire d’une femme qui a été transformée en monstre après avoir été violée.

Méduse.s s’approprie ce récit fondateur du patrimoine culturel afin de l’inscrire dans un matrimoine à reconstruire. Sur scène, une puissante atmosphère sonore et visuelle se crée en direct à l’aide de smartphones, de micros, de corps et d’eau. Les passerelles avec notre époque sont convoquées à travers des témoignages de femmes victimes de violences sexuelles qui viennent résonner comme autant de « Méduse » possibles. Le réel côtoie la fiction dans cette flamboyante histoire, ce parcours émaillé de rencontres salvatrices, émancipatrices et réparatrices.

ORSOLINA : UNE D’ENTRE NOUS

ORSOLINA : UNE D’ENTRE NOUS

Orsolina est trop : trop grosse, trop bruyante, trop souriante, trop naïve, trop curieuse et trop sensible.

Sa vision du monde est trop unique comme sa taille et sa personnalité. Orsolina ne trouve pas sa place dans le monde, ni physiquement, ni métaphoriquement, mais elle ne renonce pas à la chercher avec sa débordante joie de vivre. Orsolina est une créature bouleversante et universelle ; elle est géante et en même temps petite et fragile. Elle est une d’entre nous et chacun de nous en même temps : pourtant elle reste unique. Comme unique est sa manière d’interpréter le monde, d’affronter la difficulté de vivre et faire face aux désagréments que sa nature lui cause. Elle nous raconte à quel point vivre est un exercice de style difficile pour tout le monde.

Comme sur des roulettes

Comme sur des roulettes

Dany ne souhaite rien de plus que d’intégrer les jeux de ses camarades. Ariette découvre que sa grand-mère vénérée perpétue une tradition cruelle et archaïque et Nour réalise qu’en grandissant, ses droits rétrécissent systématiquement. Inspirées de trois histoires vraies, trois autrices et trois metteuses en scène rendent hommage à trois « héro-ïne-s ordinaires » dont le courage et la créativité contribueront — peut-être — à écrire une nouvelle mythologie…

AMAMER

AMAMER

Présente mais pas là, là mais ailleurs. Ce spectacle onirique raconte l’histoire d’une enfant-phare à la recherche de sa mère-brouillard, de sa mère absente. Mère trop occupée, mère qui tangue, mer épuisée, mer agitée, mer sans mémoire, mer évaporée… Comment une petite vague peut apprendre la marée, s’amarrer au port et apprendre à partir au large…
Cette enfant, cette petite vague, sa mère l’appelle Trésor. Au pied de ses dessins, Trésor twiste et illumine son quotidien, court avec les mouettes, fait des bisous guéritout, balance de la couleur et des offensives de câlins, karatékate les nuages noirs. En fouillant l’abyssale absence de sa mère, l’enfant bascule dans un océan initiatique où les rencontres du fond marin la ramèneront à la surface, légère et fortifiée.

Alberta tonerre

Alberta tonerre

On l’appelait Alberta Tonnerre. Le sol tremblait sur son passage, les arbres de la forêt se fendaient autour d’elle. Elle connaissait l’amour et la foudre. Plus tard, l’Alberta s’est préparée pour le Grand Voyage. Elle a rétréci paisiblement. Puis, elle a disparu. Partie pour de bon.

Sur scène, une forêt, des marionnettes, un cochon. Frère et sœur aussi dans la vraie vie, Chloé et Valentin Périlleux fusionnent leurs outils et talents pour nous raconter, en mots et en images, leur grand-tante Alberta.

L’histoire prend cœur au sein d’une nature sauvage qui prend vie et évolue sous nos yeux. Car chez l’Alberta, c’était la forêt, elle entourait toute la maison. Partout des fougères, des fraises des bois, de grands arbres. La forêt, à perte de vue…

Mêlant souvenirs réels et fantasmés, « Alberta Tonnerre » est une histoire de famille et de transmission de valeurs. C’est une ode à l’Amour, à notre attachement les un·e·s aux autres, à la vie, à la mort, à la fragilité.

Dans les bois

Dans les bois

Au son du violoncelle, commence une balade poétique et sensitive dans les bois. Au coin d’un arbre ou d’une feuille, nous y rencontrons cerf, coccinelle, renard et autres habitants. Les dimensions se mélangent, le minuscule devient géant. La pluie et le vent nous emportent, alors nous chantons. Nous plongeons dans la nature et le rêve pour une exploration tout en musique et en douceur.
Les apparitions et disparitions des animaux, le chant d’une feuille morte ou la danse d’un papillon, sont autant de tableaux accessibles et favorables à l’éveil de l’imaginaire du jeune enfant.

La méthode du Dr. Spongiak

La méthode du Dr. Spongiak

Aucun doute, l’exquise Loïse a le génie de la sottise. Quand fera-t-elle preuve de raison ? Dimanche – le 18 mai de cette année 1930 –, il faut que l’impossible enfant soit raisonnable, polie et présentable car la soirée s’annonce très… royale.
Promptement, la fillette est emmenée chez un certain Dr. Spongiak. Très vanté à la radio, il semblerait que ce génial inventeur, à la pointe de la technologie, ait la solution pour que fleurisse l’âge de raison. L’histoire de Loïse, fillette de sept ans, vivant au temps des années folles, est une aventure intime telle que chacun et chacune peut en vivre en grandissant. Par le biais des images animées et d’une fiction plutôt loufoque, le spectacle parle avec humour du regard que parents et enfants peuvent parfois porter les uns sur les autres.

Méduse·s

Méduse·s

Méduse est décrite comme une femme jeune et belle, jusqu’à ce que les dieux la transforment en un monstre à la chevelure de serpents. La version la plus connue de cette histoire est celle de la mise à mort de Méduse par le héros Persée. Aujourd’hui encore, peu de récits s’attardent sur ce qui est arrivé à Méduse avant d’être tuée : violée par Poséidon dans le temple d’Athéna, elle est métamorphosée en “gorgone” au pouvoir fatal de pétrifier les humains qui croisent son regard.
Le collectif La Gang redonne vie à cette figure de la Grèce antique en réécrivant le mythe de son point de vue. Ici, Méduse décide d’en découdre avec son destin.
Son récit est entrecoupé d’extraits de témoignages audio de femmes qui ont subi des agressions sexuelles. Ces paroles contemporaines viennent faire écho au mythe et résonner aujourd’hui comme autant de “Méduses” possibles.
Dans une mise en scène visuelle, plastique et performative, les comédiennes dissèquent ce mythe “en live” en interrogeant des thématiques telles que l’héritage culturel patriarcal, les injonctions liées à la féminité et la virilité, la culture du viol et de la violence.
Au plateau, les comédiennes filment des parties de corps en gros plan avec leurs smartphones pour créer de nouvelles représentations du récit. Tel un miroir déformant, leur dispositif de projection invite à d’autres regards sur les personnages du mythe et sur ses enjeux. À travers les images s’immiscent les questionnements du collectif sur le corps et le pouvoir, territoires à la fois intimes et politiques. Une Méduse plurielle et agissante se révèle.

Tchaïka

Tchaïka

Que reste-t-il d’un·e artiste lorsqu’il·elle dit adieu à son art ? Une vieille actrice au crépuscule de sa vie reprend du service pour un ultime lever de rideau.
Une troublante adaptation de La Mouette de Tchekhov, pour une comédienne et une marionnette. La rencontre extraordinaire avec un personnage inanimé dont la résonance persiste dans le cœur. Voilà Tchaïka luttant, brisant le destin tragique de sa mouette !
Dans les coulisses d’un théâtre, une vieille actrice ne sait plus ce qu’elle fait là. Elle est perdue dans l’obscurité. Sortie de l’ombre, derrière l’actrice, une jeune femme apparaît pour lui rappeler la raison de sa présence : interpréter le rôle d’Arkadina dans La Mouette de Tchekhov.
Ce sera son dernier rôle.
Sa mémoire fout le camp, elle ne sait plus tout à fait qui elle est, mais entend bien assurer la représentation. Seule à la dérive entre le désir de jouer et l’oubli, elle tente de suivre la trame de La Mouette. Dans la confusion, elle essaye de restituer la pièce, navigant entre la fiction et sa propre réalité

Llouise

Llouise

Un voyage au cœur d’un univers qui se fait se frôler marionnettes, manipulation, danse/mouvements et arts numériques. « Llouise » est inspirée de la vie et l’œuvre de Louise Bourgeois artiste franco-américaine.

Sur scène, des objets font référence à certaines œuvres de l’artiste. C’est alors un voyage sensible qui commence avec une danseuse qui, au contact des objets, questionne l’impact de l’enfance, la filiation, le rôle de la mère, de la femme, de l’artiste.

Alors le trouble renvoie à de nouvelles impressions avec les images, le corps dansant et le double de Louise.

Une araignée géante motorisée, à l’image de l’œuvre emblématique « Spider », se met en vie peu à peu jusqu’à l’affrontement et la rencontre. Et puis, oser toucher, repousser, caresser l’animal, comme pour dépasser les limites de nos peurs et de nos propres expériences.

IDA

IDA

Adaptation marionnettique de la nouvelle éponyme d’Irène Némirovsky: Ida.
L’histoire d’une chute, la chute d’une étrangère qui avait presque mis Paris à ses pieds.

Ida, vedette indétrônée depuis des décennies, tient le haut de l’affiche.
La petite étrangère accueillie avec tant d’hostilité et de mépris lors de son arrivée en France, jouit aujourd’hui pleinement de sa revanche: elle est LA reine du music-hall parisien.
Ida est une guerrière. Mais une guerrière qui s’apprête à livrer sa dernière bataille.
Son armure se fissure: les souvenirs, les regrets, les rancœurs, les doutes, la fatigue, la peur, s’immiscent et croissent en elle.

Avez-vous intégré le principe de réussite ?

Avez-vous intégré le principe de réussite ?

Récit aux allures fantaisistes qui en dit long sur notre rapport au « jetable ».

Claire, 45 ans, artiste, voltigeuse équestre et marionnettiste, se retrouve au chômage. Elle qui habite Bruxelles, est forcée d’accepter un travail de steward dans le bureau des objets trouvés de sa ville natale, Liège car c’est tout à fait dans ses cordes, selon Pôle Emploi.
Voici le point et le lieu de départ de ce nouveau spectacle d’Isabelle Darras.

L’herbe de l’oubli

L’herbe de l’oubli

Tchernobyl, 30 ans après. Les comédiens et marionnettes de Point Zéro offrent une magnifique tribune aux témoins et héritiers de la catastrophe rencontrés sur place. Du théâtre qui dépasse le documentaire et dont l’étrange poésie visuelle renforce un propos d’une terrifiante actualité.

Le 26 avril 1986, le cœur du réacteur numéro quatre de la centrale de Tchernobyl explose et prend feu, projetant un nuage de radioactivité dont on a retrouvé des traces dans toute l’Europe. Poussières, aérosols et gaz radioactifs sont projetés dans l’atmosphère. Le quatrième réacteur, nom de code « Abri », conserve toujours dans son ventre gainé de plomb et de béton armé, près de vingt tonnes de combustible nucléaire.
Tchernobyl, en Russe, se traduit absinthe, l’herbe de l’oubli…
Et trente ans après, quelles leçons retient-on de cette explosion ?
Composé à partir de la parole d’habitants proches de la zone d’exclusion en Biélorussie, de scientifiques actifs dans le dépistage de césium 137, de personnes ressources partisanes – ou non – du nucléaire qu’a rencontrés la compagnie Point Zéro ; L’Herbe de l’Oubli, s’inspire de la démarche de récolte de témoignages réalisés par par Svetlana Alexievitch (prix Nobel de Littérature 2015 – La Supplication, éditions JC Lattès).

Bon débarras !

Bon débarras !

C’est la meilleure des cachettes, le débarras, sous l’escalier. Dans cette maison, de 1900 à nos jours, des générations d’enfants s’y sont planquées. Dans une chronologie bousculée, les histoires de neuf d’entre eux (marionnettes-enfants plus vraies que nature) nous font traverser un siècle d’Histoire. Un bijou de manipulation, une rêverie sur l’espace et le temps, qui invite à partager ses souvenirs d’enfance.

Dans le placard, le débarras, là, sous l’escalier, le temps passe, les enfants se succèdent.
Des années les séparent, pourtant leurs jeux se ressemblent.
Leurs époques diffèrent, mais leurs émotions se ressemblent.
Leurs modes de vie évoluent, mais leurs aspirations se ressemblent.
Chaque enfant est unique et chaque enfant se ressemble.
Le spectateur est le témoin privilégié de leurs moments de complicité, de secrets partagés, d’interdits transgressés.

Bon débarras ! est un spectacle qui célèbre nos enfances, celles de nos parents, de nos grands-parents, des parents de nos grands-parents…

Pesadilla

Pesadilla

Aux croisements du burlesque et de l’étrange, Pesadilla associe humour noir et mélancolie en racontant la fragilité d’un homme partagé entre un rêve les yeux ouverts et une vie les yeux fermés. Pesadilla c’est une chaise, un fouet, une paire de chaussures d’homme, une chemise, une cravate, un chien, un vieil écran des années 70, un public imaginaire, de la neige, des arbres, un pistolet, des talons aiguilles…

Un cauchemar commence-t-il avec les yeux ouverts ou fermés ?

Quelqu’un qui ne peut pas dormir peut-il rester éveillé ?

Un cauchemar se termine-t-il avec les yeux ouverts ou fermés ?
Pesadilla explore cette errance temporelle, cette fuite dans les temps imaginaires du sommeil où l’étrange et le burlesque se rencontrent, flirtant ainsi avec nos inconscients, nos hontes et désirs inavouables… Cette frontière où l’humour grinçant et la mélancolie se cherchent et se trouvent.
Pesadilla raconte la fragilité d’un homme partagé entre un rêve les yeux ouverts et une vie les yeux fermés. Ce spectacle est un voyage entre rêve et cauchemar. La scène devient la projection de l’espace mental du protagoniste. (…)