Cirque

Le Solo

Le Solo

Le Solo est une forme hybride et multidisciplinaire, à la frontière entre le spectacle de cirque et la conférence gesticulée.

Pourquoi le public aime tant voir un·e artiste prendre des risques ? Qu’est-qui crée l’empathie entre ce public et le·la circassien·ne ? Quelle est la fonction sociale de ces émotions intenses ressenties pendant un spectacle ?

Comique, caustique – et très instruit – Le Solo dévoile les effets du cirque sur notre cerveau, démonstration à l’appui. Entre vulgarisation scientifique et performance aérienne, c’est la notion de divertissement qui est interrogée, avec un plaisir contagieux pour l’exploration des chemins buissonniers.

Sanctuaire Sauvage

Sanctuaire Sauvage

Ici les corps de circassiens créent un univers acoustique, ils éveillent l’imaginaire des spectateurs à travers un parcours sensoriel. Des paysages sonores apparaissent et disparaissent, une clairière au crépuscule, une forêt au creux de la nuit, une lourde pluie d’été….

Le spectacle s’articule autour de l’état de cécité et s’inspire librement des vies et des récits de non-voyants, principalement de la découverte que la perte de la vue ouvre une nouvelle manière d’expérimenter le monde. Une proposition appréciable par tous les publics, voyants et non-voyants offrant une autre approche du spectacle vivant en se détachant de la vue et en développant d’autres manières de ressentir le cirque. Une expérience sensorielle qui amène ailleurs, dans une autre réalité.

Mousse

Mousse

“Ce qui est fragile comme la mousse des forêts et qui peut mousser comme une bonne bière”.
Dans Mousse, il y a Gaëlle, la jongleuse, et Denis, le technicien. Il·elle sont comme seul·e·s face au monde, face à nous. Ça peut faire peur. Alors, on se rassure, on se soutient, on attrape tout le courage possible et l’on se raconte comment jongler c’est vivre. Une œuvre circassienne bourrée d’humanité, où la performance spectaculaire naît des gestes anodins que dessine une amitié extraordinaire. Mousse est une ode au doute.
Une ode à nos instants de solitude, à toutes ces choses qu’on fait dans notre coin et qu’on n’ose pas partager.

Plonger

Plonger

Une fable aquatique, qui se passe au bord et au fond d’une piscine, dans une scénographie complètement métaphorique et onirique, où le plongeoir revêt une place centrale, et tiendra lieu d’agrès de cirque. Au sein de cette création, Sarah Devaux désire explorer un rapport à quelque chose de profondément enfoui qui aurait à voir avec le temps, et à une certaine mélancolie, qui nécessite un aller vers, aller vers l’inédit, l’inespéré. Reconquérir un désir, une audace et un abandon de soi qui nécessite de fait un risque… L’instant du plongeon.

Inspirée par l’essai « Éloge du risque » d’Anne Dufourmantelle, elle vise un spectacle qui soit un genre d’essai, un postulat philosophique qui puisse avoir sa place dans une pièce physique, vivante, théâtrale… Un essai physique et scénographique où toute tentative, quel que soit le moyen, est une tentative de réponse. Tentative de réponse à ces questions posées au bord du vide, au bord de la piscine, en suspens.

L’univers de l’eau avec ses figures mythologiques, ses symboles et le sentiment océanique qu’elle suscite font partie intégrante de l’univers du projet, car enfin, le plongeon lui doit tout.

Dehors est blanc

Dehors est blanc

Une installation chorégraphique en suspens; un portrait de l’Homme contemporain qui, aujourd’hui plus que jamais, s’interroge sur les déterminants de son équilibre, et de son territoire.
Dehors est blanc est une référence à un phénomène optique atmosphérique, le «blanc dehors», dans lequel les contrastes sont nuls et où tout semble enveloppé d’une lueur blanche uniforme. L’observateur·rice ne peut alors discerner ni les ombres, ni l’horizon, provoquant une perte du sens de la profondeur et de l’orientation.

L’être humain est un assemblage de forces en constant déséquilibre ; une tentative de résistance dans l’organisation de la matière. Il est l’un des multiples visages habilement bricolés par la nature, insignifiant et audacieux, dont la survie dépend essentiellement de sa capacité à se repositionner.
Dehors est blanc explore la définition de l’équilibre et du territoire, imaginant un dispositif qui permet d’expérimenter l’équilibre d’un corps dans le vide, suspendu en l’air par des contre-poids autonomes.

La Vrille du Chat

La Vrille du Chat

Chercher l’impossible, l’extraordinaire. Défier l’espace. Manipuler le temps. Comme dans un dessin animé, les cinq acrobates virtuoses de Back Pocket explosent une scène banale en cinq séquences et dévoilent les secrets, souvenirs et fantasmes des personnages. Ralenti, rewind, stop-motion: le quotidien part en vrille! Subtil, direct, puissant, burlesque, un cirque joueur et malin comme un chat…

Le spectacle repose sur un principe simple: il se développe à partir d’une seule scène de quelques minutes, scène qui devient pour le jeu acrobatique à la fois territoire et matière. La scène en question se place dans le quotidien; elle est ordinaire et banale et n’a rien d’exceptionnel: un croisement de trajectoires, l’esquisse d’une rencontre, des regards à peine échangés. Un moment qui n’implique rien, aucun tournant du destin. Sauf si… quelqu’un osait, pouvait oser, avait osé…

innocence

innocence

Dialogue sur le temps qui passe en portés acrobatiques et main à main.

Un homme, une femme.

Elle se projette, regarde en arrière et loin devant, fait des bonds, des ponts entre les temps.
Va-t-on vieillir ensemble?
Qu’est-ce que ça va faire dans nos corps?
Qu’est-ce que ça va faire dans nos têtes?

Il est pragmatique, un poil cynique. «On verra bien.»
Il éloigne la télévision qui grésille de ses souvenirs et tente de la ramener à l’instant qui se déguste au présent.

Les scènes se succèdent de la réalité au fantasme.
On ne sait plus si elle s’invente un autre présent, se projette dans le futur, ou se remémore des souvenirs.
Lui se plie à ses rêveries, revient du passé, apaise l’avenir.

Burning (Je ne mourus pas et pourtant nulle vie ne demeura)

Burning (Je ne mourus pas et pourtant nulle vie ne demeura)

Burning, c’est à la fois du cirque documentaire et de la poésie chorégraphique. Une envie de replacer l’individu au centre et d’utiliser un langage proche du collage. Un remarquable travail de corps, de voix et d’esprit qui témoigne de la façon insidieuse avec laquelle s’installe la souffrance au travail.

Pris au piège dans l’espace de la représentation, un personnage évolue, contraint par son environnement. Il tente de rester assis ou debout, d’aligner des cartons, en prise avec un espace où tout bascule, effaçant petit à petit tout horizon possible.
En parallèle, Laurence Vielle égrène en voix off les mots d’une lente combustion intérieure : essoufflement, rythmes sans répit, fragments de témoignages.
Ici le corps évolue en résonance avec les mots, l’acte acrobatique se fond au langage vidéo. Graphiques… pourcentages… témoignages… corps malmené… dépeignent un monde du travail, du rendement, du capital et de la surconsommation malade, où l’homme y est devenu marchandise, où le sens y est perdu.

Strach – a fear song

Strach – a fear song

Un opéra circassien sous un chapiteau de toile. Dans l’arène, trois acrobates, une chanteuse lyrique et un pianiste pour un rendez-vous intime avec nos peurs. Du cirque onirique et sensible, une magnifique proposition de défier les airs et les repères, d’affronter le monde autrement.

Tout commence avec une voix, dans le noir.
Une berceuse qui nous aide à supporter les ténèbres.
Puis vient une autre voix, parlée cette fois.
La voix d’une enfant qui rêve de devenir un cow-boy. Un cow-boy rouge.
Et enfin apparaîtront les corps, une autre manière d’aborder nos peurs.
C’est là tout l’enjeu de ce spectacle : trois acrobates, une chanteuse lyrique et un pianiste qui – ensemble – décident de “porter la voix”.
Se faire entendre et dépasser ses peurs.
Puis partager cette audace nécessaire avec les spectateurs – ces fantômes de l’ombre…
C’est un voyage au bout de la nuit qui se termine en pleine lumière, une fenêtre grande ouverte sur le monde.

Pesadilla

Pesadilla

Aux croisements du burlesque et de l’étrange, Pesadilla associe humour noir et mélancolie en racontant la fragilité d’un homme partagé entre un rêve les yeux ouverts et une vie les yeux fermés. Pesadilla c’est une chaise, un fouet, une paire de chaussures d’homme, une chemise, une cravate, un chien, un vieil écran des années 70, un public imaginaire, de la neige, des arbres, un pistolet, des talons aiguilles…

Un cauchemar commence-t-il avec les yeux ouverts ou fermés ?

Quelqu’un qui ne peut pas dormir peut-il rester éveillé ?

Un cauchemar se termine-t-il avec les yeux ouverts ou fermés ?
Pesadilla explore cette errance temporelle, cette fuite dans les temps imaginaires du sommeil où l’étrange et le burlesque se rencontrent, flirtant ainsi avec nos inconscients, nos hontes et désirs inavouables… Cette frontière où l’humour grinçant et la mélancolie se cherchent et se trouvent.
Pesadilla raconte la fragilité d’un homme partagé entre un rêve les yeux ouverts et une vie les yeux fermés. Ce spectacle est un voyage entre rêve et cauchemar. La scène devient la projection de l’espace mental du protagoniste. (…)