Théâtre

Tout ça pour l’amour !

Tout ça pour l’amour !

Ovni théâtrale, intense ; drôle et dramatique, l’époustouflante Edwige Baily nous ensorcelle autant qu’elle nous séduit. Sautant sur les petites pierres de nos souvenirs, de nos émois, de nos émotions, elle nous ramène à l’endroit où tout a commencé : la découverte à l’école des auteurs, des poètes et le moment étourdissant où nous comprenions qu’il était possible de penser par nous-mêmes : la classe de français. « La littérature, c’est comme un p’tit cachet qui fait des bulles dans l’eau de la vie. » Texte ciselé, verbe savoureux et parfois fleuri interprété avec fougue et passion, ce seul-en scène s’adresse à tou·te·s. Ceux qui ont adoré découvrir la littérature à l’adolescence pour ne plus la quitter… et ceux qui ont détesté ! Évocation virevoltante et captivante de l’Antigone de Sophocle en passant par Flaubert, Rimbaud, Camus… Ce spectacle prend sa source dans l’histoire vraie d’une femme et d’un amour pur et absolu.

Et vivre était sublime

Et vivre était sublime

Trois femmes en prison (une gardienne, deux détenues) découvrent à la lecture de « Belle du Seigneur » qu’elles ont « une histoire avec l’amour » qui dépasse largement les limites de leur raison propre. Ainée d’une fratrie de six enfants habitué·e·s aux grands espaces des belles demeures et aux béatitudes de la messe du dimanche, brillante étudiante en Hypokhâgne, Gentiane Aimery de Pâmefoudre va fêter ses 19 ans en prison.

Son groupe d’amis du parti révolutionnaire bolchevik a été dissout par la police antiterroriste.

Gentiane doit désormais survivre face à une détenue du surnom de Nono, diminutif de Nausicaa, son nom d’ancienne prostituée de luxe, qui entame sa cinquième année derrière les barreaux.

Au cours d’une échauffourée en cellule la gardienne Laura Deume laisse échapper dans la bataille son unique exemplaire de l’ouvrage d’Albert Cohen, « Belle du Seigneur ».

Nono restée seule dans sa cellule avec ce livre entame une lecture fondatrice d’une liberté nouvelle. Fascinée par ces héros qui « aiment pour rien », bouleversée par le vocabulaire multicolore et chatoyant des cocasses personnages du roman, dépassée par leur vaine soif de complétude et intriguée par cette curieuse quête d’absolu dans l’amour, Nono sent qu’elle vit à présent une histoire « avec l’amour » qui diffère et rejoue toutes celles qu’elle a vécu jusque-là. Au retour de Gentiane dans la cellule, elle craque et lui confie ses nouveaux tourments ; jusqu’à l’irruption de Laura, la gardienne, furieuse qu’on l’ait dépossédée de l’ouvrage qui donnait un sens à sa vie de mère célibataire. Les deux prisonnières vont devoir faire corps et constater, à la clandestine lecture de l’ouvrage, combien l’enfermement est d’abord une question de choix.

Des caravelles & des batailles

Des caravelles & des batailles

Nous voilà hors du Monde ou plutôt hors de l’agitation du Monde. Dans un espace-temps où évolue un curieux microcosme. Aujourd’hui, celui-ci s’apprête à accueillir un nouveau membre et c’est à travers lui que nous découvrons le lieu et les préoccupations particulières de ceux qui y habitent. Inspiré, entre autres, par La Montagne magique de Thomas Mann, ce spectacle ouvre un espace pour l’imaginaire, autorise l’utopie. Formidable expérience de théâtre tout en sensibilité.

Un lieu a priori banal peut-il devenir le plus bel endroit du monde? Serait-il possible, sans se détourner de l’horreur, de ménager une tendresse?

Crâne

Crâne

Récit en trois actes d’une opération à crâne ouvert.
Devant nous, un écrivain à qui l’on doit retirer une tumeur. Il s’agit d’une intervention dite de chirurgie éveillée. Il faudra sonder le patient pour être certain de ne pas lui ôter le langage. C’est son outil de travail en quelque sorte et sa raison de vivre peut-être. On nous parlera du deuil impossible pour un chien, de la poésie de Shakespeare, du ridicule accoutrement opératoire et de la dignité qui se loge parfois dans les détails même face à une mort hypothétique.

Il sera question de la journée du 27 mars 2013.
Et, avant cela, des heures et des années qui ont précédé.
Et, après cela, des heures et des mois qui ont suivi.

Alexandre Nacht est confortablement installé sur scène. Trois hommes l’entourent et viennent successivement raconter la récente opération au cerveau de Nacht.

Le premier narrateur plante le contexte: la tumeur, l’épée de Damoclès constante et la décision d’intervention. Le deuxième détaille la journée de l’opération et la technique de la chirurgie éveillée. Les jours qui suivent et le lent retour à la vie sont décrits par le troisième narrateur.
Trois face-à-face distincts qui constituent autant d’étapes vers la conscience de soi, interrogeant notre rapport à l’altérité, au sens de l’existence, à la mort. Un récit clinique intense et haletant.

On est sauvage comme on peut

On est sauvage comme on peut

Lors d’un sympathique repas entre amis, la demande surréaliste d’un convive va faire basculer la banalité des rapports vers une sauvagerie jubilatoire. Dans ce drame un peu absurde tissé d’improvisations, de musique et d’humour noir, le collectif Greta Koetz fait l’éloge de la passion et rêve à nous donner le goût d’être en vie, de nous lier.

Léa organise un repas entre amis en espérant passer un moment convivial. C’est que Thomas, son compagnon, est en dépression. Voilà des mois qu’il ne fréquente plus le bureau. Alors l’idée d’accueillir son collègue Antoine, sa femme Marie et un troisième comparse, Sami, est plutôt réjouissante. Mais le souper prend des allures effrayantes quand épuisant les discussions de surface, Thomas fait une demande aussi terrible qu’incongrue, plongeant ces retrouvailles dans un abîme de folie. Alors le réel vacille.

J’abandonne une partie de moi que j’adapte

J’abandonne une partie de moi que j’adapte

de Jean Rouch et Edgar Morin. Ensuite, du cinéma-vérité des années 60, nous glissons vers une théâtralité joyeusement contemporaine. Réappropriation poétique et politique opérée avec talent par une jeune équipe d’artistes trentenaires. Qu’en est-il de la notion de la question du bonheur aujourd’hui ? S’interrogent-ils, vifs et dansants, avant de nous tendre un miroir intemporel.

Profondément marqués par Chronique d’un été, Justine Lequette et ses comédiens en reprennent les questions-clés, adressées à des passants, étudiants, ouvriers, employés, immigrés, dont l’entretien se prolongeait parfois dans un cadre plus intime.
Ces questions, qui portent sur le bonheur, la vie, le travail, les utopies etc., ils se les posent aujourd’hui dans une société qui, cinquante-sept ans plus tard, est à la fois restée la même et a beaucoup changé. Mettant les deux époques en perspective, ils insistent, en se nourrissant aussi de séquences documentaires de Pierre Carles, d’extraits de pièces d’Alexandra Badea ainsi que d’écritures de plateau, sur la question du sens que nous donnons à nos vies, dans une esthétique inspirée du réel mais qui toujours développe un point de vue et une dimension ludique.

La musica deuxième

La musica deuxième

Une femme. Un homme. Ces deux-là se sont aimés passionnément. Ils ne s’aiment aujourd’hui plus. À la veille de leur divorce, ils cherchent à (se) comprendre et se livrent à l’autopsie de leur histoire d’amour. Un texte de Marguerite Duras porté par un duo de comédiens hors pair, dans une mise en scène d’une justesse vertigineuse.

Le temps, ses affres et ses tentations ont suivi les pas de ce couple, jusqu’à les perdre et les faire choir. Elle, Anne-Marie, a voulu le suicide, lui, Michel, le meurtre. Puis, ils se sont séparés. C’était avant-hier. C’était hier.
Aujourd’hui les a réunis de nouveau, au tribunal (au théâtre) pour entendre leur divorce prononcé. Une dernière fois, dans la nuit, avant de regagner leurs « autres » respectifs, ils vont chercher à se parler, tenter de comprendre l’énigme qui les a amenés à la perte, au désastre de l’autre. Cris et chuchotements, sourires forcés et fous rires subits, sanglots étouffés, désir de comprendre et refus de savoir, haine et sottise, mots arrachés au silence pour faire taire le silence, pour retarder l’ultime moment du départ où plus rien, jamais, ne pourra être dit.

L.U.C.A. (Last Universal Common Ancestor)

L.U.C.A. (Last Universal Common Ancestor)

Entre théâtre documentaire, conférence caustique et espace de résistance, un spectacle plus que jamais nécessaire face aux réflexes de repli communautaire.

«D’où viens-tu?» De cette question a priori anodine, L.U.C.A. explore les origines de l’Homme en questionnant avec (im)pertinence les notions d’héritage et d’intégration.
Comment d’anciens immigrés peuvent-ils développer des discours xénophobes? Pour tenter d’y répondre, deux comédiens italo-belges sondent les histoires de leurs familles et celles de leurs semblables. Un parti pris: briser le silence et les barrières entre anciens et nouveaux migrants. À l’heure où les identités nationales montrent les dents et où la question de l’intégration crispe le débat politique, L.U.C.A. (Last Universal Common Ancestor) s’annonce comme un OVNI scénique.

Digressions et autres détours avant de jouer

Digressions et autres détours avant de jouer

Plongée dans l’univers de la compagnie La Fabrique Imaginaire et dans leur nouveau spectacle en création.

Ce projet artistique est composé de deux parties.
Il s’agit d’abord d’assister à la projection du film « Le Plaisir du désordre » réalisé par Christian Rouaud, qui raconte les trois premières années de recherche du précédent spectacle de La Fabrique Imaginaire « L’heure et la seconde ».
Dans un deuxième temps, le public assiste à « Digressions et autres détours avant de jouer » une fiction sous la forme d’un exposé théâtral et imaginaire. Le public retrouve ainsi les deux protagonistes dont il a été question dans le film, à savoir Ève Bonfanti et Yves Hunstad, qui poursuivent devant le même public, l’épopée aventureuse de la création de « L’heure et la seconde »

Pas pleurer

Pas pleurer

Adaptation rock’n roll du roman Pas Pleurer de Lydie Salvayre (Prix Goncourt 2014). Un récit intense sur la guerre d’Espagne dont s’empare la comédienne Marie-Aurore d’Awans (saluée par les Prix de la Critique belge 2017) et la musicienne Malena Sardi. Leur dialogue résonne magnifiquement avec le roman. Un hymne à la résistance, à la liberté. (…) Devant sa fille, avec qui elle partage « une petite anisette » qu’on devine strictement interdite par les médecins, elle raconte son petit village perdu en Catalogne. La vie n’y a pas changé depuis le Moyen-Âge, rythmée par les récoltes d’olives, les fêtes de village, les mariages arrangés, son frère Josep, fraîchement converti aux thèses anarchistes et son rival stalinien Diego, les disputes familiales, les premières tentatives de collectivisation, l’irruption de cette idée que, peut-être, tout pourrait changer…
« Pas Pleurer », c’est l’injonction que répète Montse à sa petite fille serrée contre elle, sous les bombardements fascistes et dans le dénuement le plus total, alors qu’elle fuit son pays, l’Espagne, qui tombe aux mains des franquistes.
« Pas Pleurer », c’est aussi ce que nous dit Lydie Salvayre, alors que nous avons toutes les raisons de pleurer devant la bêtise humaine, aujourd’hui comme hier. Ne pas baisser les bras. Ne pas avoir peur.

L’herbe de l’oubli

L’herbe de l’oubli

Tchernobyl, 30 ans après. Les comédiens et marionnettes de Point Zéro offrent une magnifique tribune aux témoins et héritiers de la catastrophe rencontrés sur place. Du théâtre qui dépasse le documentaire et dont l’étrange poésie visuelle renforce un propos d’une terrifiante actualité.

Le 26 avril 1986, le cœur du réacteur numéro quatre de la centrale de Tchernobyl explose et prend feu, projetant un nuage de radioactivité dont on a retrouvé des traces dans toute l’Europe. Poussières, aérosols et gaz radioactifs sont projetés dans l’atmosphère. Le quatrième réacteur, nom de code « Abri », conserve toujours dans son ventre gainé de plomb et de béton armé, près de vingt tonnes de combustible nucléaire.
Tchernobyl, en Russe, se traduit absinthe, l’herbe de l’oubli…
Et trente ans après, quelles leçons retient-on de cette explosion ?
Composé à partir de la parole d’habitants proches de la zone d’exclusion en Biélorussie, de scientifiques actifs dans le dépistage de césium 137, de personnes ressources partisanes – ou non – du nucléaire qu’a rencontrés la compagnie Point Zéro ; L’Herbe de l’Oubli, s’inspire de la démarche de récolte de témoignages réalisés par par Svetlana Alexievitch (prix Nobel de Littérature 2015 – La Supplication, éditions JC Lattès).

E.D.I.T

E.D.I.T

E.D.I.T est un projet de recherche sur la (re)transcription et l’archivage des écritures théâtrales dites « de plateau ». Lisa Gilot, designer graphique, et Lorette Moreau, metteure en scène, se rencontrent autour d’une recherche transdisciplinaire, à la croisée de leurs deux pratiques. Elles s’interrogent sur les nouvelles modalités de notation scénique et investiguent leurs moyens de conservation. Comment retranscrire l’hétérogénéité de ces écritures pluri-médias et polymorphes ? Quel outil contemporain pour répondre aux besoins des artistes en matière d’archivage ?

Heimaten

Heimaten

Interrogation théâtrale sur les notions d’identité culturelle, politique, territoriale.

Heimaten: en allemand, pluriel du mot «Heimat», terme sans équivalent francophone, signifiant à la fois «foyer», «patrie», «nation», «lieu d’où l’on vient».

Quels liens entretenons-nous avec nos origines?
Dans quelle mesure notre langue et les lieux où nous avons grandi déterminent-ils notre identité? Heimaten explore ces thématiques en invitant des acteurs de différents pays et quatre auteurs belges à confronter leurs parcours.
Ce projet de recherche mené par De Facto se construit en différentes étapes depuis 2016 et aboutira à la création d’une forme longue en 2021.

Pourquoi Jessica a-t-elle quitté Brandon? (titre provisoire)

Pourquoi Jessica a-t-elle quitté Brandon? (titre provisoire)

Enquête théâtrale originale sur le lien entre réel et virtuel.

Cela ne sera pas tout à fait une pièce de théâtre, ni tout à fait une conférence, cela ne sera pas un concert non plus, mais la Compagnie MAPS vous fera découvrir le lien évident entre la musique de Bach, les zombies, le café arabica, l’aviation, les jeux vidéos, les catapultes, les chiens et le climat du Nouveau Mexique. Surtout, nous tenterons de répondre ensemble à cette question essentielle: pourquoi Jessica a-t-elle quitté Brandon?

En s’emparant avec dérision d’outils numériques variés (jeux vidéos, projections, musique digitale, etc.), en passant d’une ”conférence gesticulée” au récit tragique de Brandon, l’ambition de la Cie MAPS est de reconstruire en direct un puzzle dont chaque pièce aborderait, l’air de rien, les notions complexes d’une société hyperconnectée: réalité, virtualité, fiction, vérité, guerre propre, ”digital natives”, pouvoir fascinant des médias…

Mal de Crâne

Mal de Crâne

Hamlet vs Eminem. Une proposition radicale, inattendue. Une écriture rythmique, percussive, flamboyante. Bienvenue dans l’univers de Louise Emö, la joute va commencer et ce sera jouissif.

Mal de crâne
D’Hamlet à Eminem
Tuer tout ce à quoi on tient pour être ce que l’on devient

Mal de crâne propose une tragédie underground. Eminem, le plus grand rappeur contemporain et Hamlet, l’imbattable personnage de théâtre, s’y mesurent à rimes et fers croisés.
Eminem transfigure la folie d’Hamlet en un album anachronique et commun : le contre-monde. Ces deux misogynes mythiques se côtoient, se fusionnent, se cherchent à travers la relecture acerbe de ces personnages classiques, qui sont des déclinaisons de nous-mêmes. À Détroit ou Elsinor, nous sommes au royaume de la parole au centre.
La difficulté d’écouter l’autre sans s’écouter parler, d’annoncer et d’entendre les mauvaises nouvelles, d’avouer son amour ou de refuser sa fin. Comment sortir de l’enfance, devenir adulte, réaliser nos rêves ? Comment s’accomplir sans se caser, sans abdiquer, sans se précariser ? Par une structuration en 5 actes, centrés sur la sublimation de mots trop grands – le père, l’ambition, l’innocence, l’amour et la langue, la PAC peint un portrait partiel d’une génération urbaine, paumée et pleine de potentiel.

Projet Ligne 14 / Interlignes #2

Projet Ligne 14 / Interlignes #2

Un projet multiforme pour tisser des liens et faire bouger les lignes.

Il y a l’avenir qui se fait et l’avenir qu’on fait. L’avenir réel se compose des deux.
Alain – Propos sur le bonheur

La ligne d’autobus 14 traverse le territoire de la ville d’Avignon d’est en ouest sans passer par le centre. De la ceinture verte jusqu’au terminus du Pontet, en serpentant à travers la mosaïque humaine et architecturale de la rocade, en passant par les temples de la consommation, les cités pavillonnaires, et les zones agricoles en jachères, la ligne 14 offre un condensé de la diversité des territoires et des gens qui y vivent.
Dans le mouvement de cette traversée, la Cie Mises en Scène met en partage la question de L’AVENIR entre des habitants et des artistes, et dans ses dimensions intimes et collectives. Il s’agit d’interroger la mémoire vive, d’aller à la recherche des traces, de relier les différents quartiers et leurs riverains par une multiplicité d’actions.

Is there life on Mars ?

Is there life on Mars ?

À travers les témoignages de personnes autistes et leurs familles, une mise en scène visuelle et sonore décalée, Is there life on Mars? nous entraîne peu à peu dans une autre perception du réel. Une expérience théâtrale à l’image des personnes autistes qui bousculent en permanence nos codes et nous confrontent à nos propres modes de fonctionnement.

Is there life on Mars ? sonne comme une question existentielle : y a-t-il une autre forme d’existence, une autre façon d’être au monde ?
La nouvelle création de la Compagnie What’s Up ?! se présente comme un voyage dans l’univers déroutant de l’autisme.
La metteuse en scène a effectué un long travail de rencontres et d’interviews auprès de personnes autistes et de leur entourage. Ce spectacle veut leur donner la parole. Comment rendre compte de ces vécus multiples et complexes, souvent méconnus ?
Porté par quatre comédiens, Is there life on Mars ? se veut une expérience théâtrale à l’image des personnes autistes qui bousculent en permanence les codes que nous connaissons et nous confrontent à nos propres modes de fonctionnement.

L’avenir dure longtemps

L’avenir dure longtemps

Cinq ans auparavant, il tue sa femme. Dans cette autobiographie, un des plus grands esprits de son temps, Louis Althusser, interprété par Angelo Bison, tente, mais en vain, de comprendre avec une honnêteté effarante un geste à jamais incompréhensible. Une performance à la frontière entre folie et hyper-conscience. À la place fragile où, en réalité, sont tous les Hommes. Ce spectacle a reçu le Prix de la critique du meilleur seul en scène 2016.

Tabula rasa

Tabula rasa

Tantôt drôle, tantôt grinçant, Tabula Rasa parle de la place qu’occupe chacun d’entre nous au sein de la famille, d’un groupe social et de la société dans son ensemble. Au centre du plateau la table familiale autour de laquelle les protagonistes se réunissent et se situent dans la géopolitique de l’intime et du groupe… jusqu’au jour où naît le besoin de faire table rase.

Tout a commencé autour d’une table.
Comme souvent débutent les histoires de famille.
Et les histoires de famille se ressemblent toutes.
Et pire même, elles se répètent.
Ça, c’est une chose qu’on ne s’explique pas.
Quatre acteurs, accompagnés d’une mystérieuse narratrice, dressent sous nos yeux sur un mode tantôt grinçant, tantôt drôle, une multitude de tables familiales.
Des tables de repas, des tables de rencontre, de réunion, de travail… Chacune d’entre elles questionne à sa façon la place que l’on occupe au sein de la famille, mais aussi, plus largement, au sein du groupe et de la collectivité.

La vedette du quartier

La vedette du quartier

Dans ce 1er épisode d’une trilogie autofictionnelle, Riton nous parle de ses premiers pas, à treize ans, dans le monde sans pitié du cinéma. Un épisode de sa vie qu’il traite avec une autodérision aussi singulière que bruxelloise.

Après le succès de « Liebman Renégat » au Festival d’Avignon 2016, Riton nous raconte ses débuts triomphants au cinéma puis la jungle du « showbiz » avec toujours autant d’humour belge et d’autodérision !
1977, Riton a 13 ans. Au désespoir de sa mère, il est choisi pour tourner dans « Préparez vos mouchoirs » de Bertrand Blier avec Patrick Dewaere et Gérard Depardieu. La scène où il finit dans le lit de Carole Laure fera de lui la vedette du quartier. Fort de cette nouvelle notoriété, il quitte alors l’école à 16 ans et tente sa chance pour devenir acteur. Entre sorties et castings, c’est le Paris des années 80 qu’il découvre aux côtés des stars de l’époque. Mais le rêve initial a du mal à atteindre la réalité.
Avec « La Vedette du quartier », Riton nous offre autant l’histoire d’un mec qui se prend les pieds dans les portes du paradis, que celle d’un enfant perdu dans un monde de grands.