Une installation chorégraphique en suspens; un portrait de l’Homme contemporain qui, aujourd’hui plus que jamais, s’interroge sur les déterminants de son équilibre, et de son territoire.
Dehors est blanc est une référence à un phénomène optique atmosphérique, le «blanc dehors», dans lequel les contrastes sont nuls et où tout semble enveloppé d’une lueur blanche uniforme. L’observateur·rice ne peut alors discerner ni les ombres, ni l’horizon, provoquant une perte du sens de la profondeur et de l’orientation.
L’être humain est un assemblage de forces en constant déséquilibre ; une tentative de résistance dans l’organisation de la matière. Il est l’un des multiples visages habilement bricolés par la nature, insignifiant et audacieux, dont la survie dépend essentiellement de sa capacité à se repositionner.
Dehors est blanc explore la définition de l’équilibre et du territoire, imaginant un dispositif qui permet d’expérimenter l’équilibre d’un corps dans le vide, suspendu en l’air par des contre-poids autonomes.