Un texte coup de poing pour une traversée en théâtre, hip-hop et beat box dans une page de l’Histoire de Guinée.

Le pont 8 novembre, temple des pendaisons publiques, symbole des années sombres de la Guinée sous le règne de Sékou Touré, va être détruit, remplacé par un échangeur. C’est un pan de l’histoire de la Guinée qui s’écroule.
C’est sur ce pont que Dany a rencontré son père pour la première fois, se balançant au bout d’une corde…
Dany est né au camp Boiro. Son père y était enfermé, puis sa mère, sans qu’on en connaisse la raison.
Ce camp qui a vu mourir 50 000 personnes entre 1966 et 1984, accusés de complots contre le régime alors en place en Guinée. Dany assiste à la destruction du «Pont des pendus» et se souvient.

Pour porter cette parole, trois artistes sur le plateau: un comédien, un danseur hip hop et un beat-boxer. L’histoire se raconte dans un caractère d’urgence, de fabrique de l’instantané.