Érika Zueneli

LE MARGHERITE

LE MARGHERITE

Une invitation à se perdre dans les possibles pour mieux se réinventer.

Danse, parole et musique se croisent et s’entrelacent dans Le margherite, une exploration sensible des débuts et des recommencements. Quatre interprètes et un musicien composent un espace en mouvement constant, où chaque geste, chaque mot ou mélodie naît, s’efface et renaît ailleurs, jouant avec le potentiel infini des métamorphoses.

Avec une poétique décalée et une énergie communicative, la pièce interroge nos manières de trouver du sens face à un monde chaotique.

Para bellum (si vis pacem…)

Para bellum (si vis pacem…)

Si vis pacem, para bellum, si tu veux la paix, prépare la guerre.
Un solo émancipateur.
Une émancipation primaire et personnelle, une nouvelle quête d’autonomie.
Un solo comme un combat. Laisser surgir l’idée du combat, de sa préparation, avec, au centre, un corps, féminine matière en réinvention. L’envie de mener bataille, comme un jeu avec soi-même, avec les mondes que l’on a pu traverser, et avec tout qui peut encore advenir… devant soi.

Tout d’abord et, avant tout, il y a le désir.
Se recentrer, reprendre la forme solo, puis «se déplacer». Comme une redécouverte à la fois des mouvements du corps et de ses environnements. Avec leurs vides, leurs pleins, et tout ce qui les traverse… imperceptiblement.

Tout d’abord, aussi, il y a une forme de colère.
Moteur d’un désir en sourdine, qui retarde sans arrêt son entrée… ou sa sortie.
Cette puissance également, qui pousse à la lutte, au combat, à poursuivre, persévérer.
Ceci, sans que l’idée soit de travailler sur ce mot, mais sur ses racines : partir de…